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Jaekel, le Collectionneur [Post rp en cours]

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Jaekel, le Collectionneur [Post rp en cours] Empty Jaekel, le Collectionneur [Post rp en cours]

Message par Jaekel Mar 18 Mai - 22:03

~°Présentation du Personnage°~

Nom Jaekel
Surnom: Le Furibond, 444, le Collectionneur
Age: Septante-sept ans
Sexe : Masculin
Est-il existant ou inventé ? Inventé
Race : Humain

Description Psychologique :
Le septantenaire est dur en affaire. Il a un sens inné du commerce, connaît chaque caractéristique de chacune des armes qu’il met en vente, n’ignore aucune des techniques de forge avec lesquelles elles ont été créée. Pour ces raisons, Jaekel sait parfaitement fixer des prix justes. Néanmoins, il n’a pas l’âme d’un commerçant puisqu’il ne vend pas ses produits à n’importe qui. Il ne cède une épée que s’il juge son client digne d’elle. Pour accéder à ses armes de qualité supérieure, il faut donc non seulement être riche mais aussi être un bon épéiste. Cela se justifie par les efforts qu’il a du fournir pour obtenir lesdites armes. Car, effectivement, la quasi-totalité de celles-ci provient d’un duel remporté.

Autrefois guidé par la voie du sabre, il se contente aujourd’hui de répondre aux provocations en duel. Il n’éprouve plus l’arrogance caractérisant la jeunesse, il n’a plus ce besoin de prouver au monde – et surtout à lui-même – ce qu’il vaut. Aujourd’hui, c’est un homme empreint d’une certaine sagesse et souvent de bon conseil. Il a tendance à aider les gens qui en vaillent la peine, et à laisser les autres se débrouiller seuls, se souciant bien peu de leurs problèmes. Car, en effet, Jaekel se situe bien loin de l’altruisme. Sa rude éducation le pousse à considérer l’homme comme étant un maillon faible de la nature, et non pas comme étant au sommet de la chaîne alimentaire. C’est parce qu’il est conscient de cette fragilité qu’il porte un regard noir sur l’humanité. Selon lui, cette faiblesse pousse les hommes à commettre les pires folies au nom du temps présent, comme quoi ils ne vivent qu’un court instant et doivent donc profiter de chaque moment passé sur terre. Lui aussi fut autrefois pris par cet empressement. Il voulait devenir le meilleur sabreur du monde, il ne fut qu’un épéiste renommé de plus en ce monde. Pour cela, il a tué de nombreuses personnes. Actuellement, le meurtre ne le dérange toujours pas, tant qu’il est commis sous de bonnes raisons. Tuer fait partie de son enseignement. C’est une notion qu’on lui inculqua dès sa plus tendre enfance. Cela lui semble donc être dans la nature des choses.

Mais Jaekel n’est pas un tueur sanguinaire pour autant. Il vit selon un certain sens de l’honneur. Jamais il n’attaque un adversaire à terre, désarmé ou dans l’incapacité de continuer le combat. En outre, il n’entame jamais de lui-même un affrontement contre quelqu’un de plus faible que lui. Sa notion d’honneur ne s’arrête cependant pas aux joutes. Homme de parole, il tient toujours la moindre de ses promesses. En outre, le sabreur n’est pas enclin à l’hypocrisie. Il dit toujours ce qu’il pense, ce qui donne souvent lieu à des situations cocasses lorsque, par exemple, il soumet le fond de sa pensée à l’un de ses clients.
D’un tempérament généralement calme, Jaekel est pourtant aisément prompt à la colère. Du genre de colère qui fait mal. Quand le vieillard sort de ses gonds, il laisse libre court à ses pulsions de violence et quand la tempête est passée, les dégâts sont difficiles à recenser, tant il y en a.
En outre, le sabreur ne sait pas cacher ses émotions. L’envie, l’agacement, la tristesse, la joie, tout transparaît sur son visage comme un livre ouvert. Il ne sait donc absolument pas mentir.
Pour toutes ces raisons, Jaekel est un bien piètre commerçant, mais un homme respectable.

Description Physique :
D’une corpulence élancée, Jaekel n’est pas physiquement imposant. Il mesure un peu plus de deux mètres pour une petite nonantaine de kilos. Epais comme un câble de frein, il n’en reste pas moins d’une extrême robustesse. Sa masse musculaire est finement tracée et plutôt bien conservée en malgré son grand âge et ce, en dépit du manque d’exercices qu’il a complètement abandonné il y a une petite dizaine d’années. Le nombre de personnes venant le défier étant assez conséquent, il maintient une forme optimale. Ses gestes sont emplis de grâce, amples et précis, comme si tout son corps se mouvait en concordance. De ce fait, et d’un simple coup d’œil, on peut se douter de la nature guerrière du forgeron tant il transpire l’aisance dans ses moindres déplacements.
S’il est un trait évident de son physique, c’est le fait qu’il n’ait qu’un seul bras. Le droit ayant été coupé dans sa jeunesse par un maître d’arme. Mais il est du genre à porter ce manque comme une arme, pas comme un handicap. Il l’utilise en effet comme un moyen d’intimidation, voire de provocation, comme s’il disait à son adversaire qu’il était incapable de vaincre un vieillard diminué. Ce qui a souvent le don de l’énerver, atténuant ainsi le contrôle de ses capacités.

Sur le faciès du Furibond transparaît d’innombrables émotions. Il n’est pas du genre à cacher son ressenti. Il paraît comme un vieil homme loufoque et plein de vie mais, une fois en combat, il est tel un mur. Son visage se referme totalement, lui attribuant une expression austère et sans la moindre once d’hospitalité.
Les rides et innombrables sillons lui donnant un air mou contrastent fortement avec son regard pétillant d’enthousiasme. Sa chevelure d’un blanc fatigué cerne sa tête dans des touffes désordonnées, preuve de laisser-aller contribuant à son expression nonchalante.

Jaekel s’habille avec des kimonos rapiécés, le plus souvent noir ou gris. Le bout des manches et des jambes est déchiré, usé par les voyages passés dans le monde, et ceux présents dans Alabasta. De ce fait, on le prend souvent pour un pauvre clochard. Le fait qu’il ne chausse jamais rien aux pieds renforce ce sentiment. Une ceinture du plus simple apparat entoure sa taille. Y est fixée deux sabres, un katana de sa fabrication et un boken, crée à partir d’Adam l’arbre-trésor. En outre, une bouteille de divers alcools forts l’accompagne dans ses moindres trajets. Pour finir, il fume des cigarettes logées dans un fume-cigarette lorsqu’il ne porte pas son traditionnel brin d’herbe aux lèvres.

Pouvoir/capacité : /
Statut : Vendeur de sabres et forgeron
Nom de votre île : Royaume d’Alabasta
Jaekel
Jaekel


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Message par Jaekel Mar 18 Mai - 22:03

Histoire :
Jabaria est une île située à l’extrémité nord de North Blue. La population se compose de plusieurs tribus ayant ses propres coutumes et ses propres lois. Cependant, il y a un accord tacite entre tous pour dire qu’une loi prédomine : celle du plus fort. Car Jabaria est une terre qui prend plus qu’elle ne donne, où règne en maîtres le froid et les très basses températures. Ce climat extrême est l’articulation principale du mode de vie des jabarians. La Nature est reconnue comme l’entité la plus forte qui soit. La neige, blanche et pure, est considérée comme une représentation symbolique de cette puissance.
La tribu des Pieds-Nus est un peuple de redoutables guerriers. Ils ont un tel orgueil, une telle fierté vis-à-vis de leur puissance, qu’ils ne s’avouent jamais vaincu, pas même contre la Nature. Ainsi, les guerriers du clan (les trois quarts des hommes et quelques femmes) ont pour coutume de ne rien chausser et ce, par tous les temps. Durant toute leur vie, ils foulent les terres gelées de leurs pieds nus, se confrontant directement et indéfiniment à la Nature toute-puissante. Au départ, cette tradition avait fait de nombreux ravages dans les rangs des Pieds-Nus. Peu survivaient aux ravages de l’hypothermie. Mais au fil du temps, leurs morphologies s’adaptèrent et ils développèrent une résistante au froid sans commune mesure. En parallèle à l’amplification de cette caractéristique, la tradition changeait elle aussi. Il semblait convenu qu’un guerrier ne devait pas porter de vêtements chauds.
Jaekel Pieds-Nus a donc reçu une rude éducation, comme la plupart de ses condisciples. Son père, Corel, était un épéiste doué – mais restait de seconde zone - qui, en son temps, avait pour ambition de devenir le meilleur sabreur du monde. Lorsqu’il avait compris qu’il n’y arriverait jamais, il avait reporté son rêve sur son fils. Et il était du genre plutôt exigeant.
L’ascension des monts glacés, la survie dans la forêt ou la nage sous la glace étaient quelques épreuves classiques dans la formation des jeunes guerriers. Jaekel ne se démarquait pas particulièrement des autres, si ce n’est par ses efforts drastiques dus à la présence d’un père obsédé.
Sur Jabaria, un homme entre dans l’âge adulte à quinze ans et sept mois. Il ne le devient vraiment qu’après sa première bataille. Car l’île est perpétuellement en guerre, les différentes tribus s’y affrontant pour de maintes occasions. Comme la priorité sur un troupeau de gibier, le droit de chasser à tel ou tel endroit, dans un but territorial ou simplement par pure hostilité. Le rite d’initiation consiste à ramener un orteil de chaque ennemi tué comme preuve de force. Plus le nombre ramené est conséquent, plus la place sociale du nouvel adulte est importante. Jaekel en ramena cinq, ce qui le plaça à un statut assez élevé.

D’année en année, d’escarmouche en escarmouche, le jeune homme s’améliorait. Lorsque Boferle Pieds-Nus, le chef, décréta qu’il voulait unifier toutes les tribus de Jabaria sous sa coupe, Jaekel devint une figure nationale durant la guerre civile.
Les puissants Pieds-Nus annexèrent vite les clans voisins, peu habitués à mener des batailles mettant en scène des effectifs importants. Pendant trois ans, les massacres se perpétuèrent, des alliances se créèrent et se brisèrent, des milliers d’hommes moururent. Tout le monde avait oublié que cette île avait un jour été une colonie du Gouvernement Mondial, attiré par un minerai d’une espèce rare. Tout le monde sauf un, le chef des Loups Blancs, qui envoya un appel au secours audit gouvernement. Celui-ci fut d’ailleurs extrêmement surpris de voir que, oui, Jabaria figurait bien parmi les cent-quatre-vingt et quelques pays sous sa coupe. Bien que c’était une terre oubliée et désormais sans aucune valeur, des troupes répondirent à l’appel à l’aide. D’abord pour analyser le conflit. Puis, à la demande des Loups Blancs, pour rétablir le système de vie propre aux jabarians où primait l’indépendance.
La guerre redoubla d’intensité.
Les Marines étaient mieux équipés, mieux organisés et supérieurs en nombre, mais la faction des Pieds-Nus, désormais composée de plusieurs tribus, leur donnèrent du fil à retordre. Car ces gens vivaient comme des guerriers dès leur naissance et avaient une parfaite connaissance du terrain.
Deux années supplémentaires de batailles s’écoulèrent. Deux années durant lesquelles un nom parcourut toutes les lèvres, celui de Jaekel l’épéiste. Un à un, il avait battu les champions de chaque clan affronté, ainsi que quelques Marines réputés. Son père était aux anges. Mais, bien vite, au fur et à mesure que la réputation de son fils grandissait, la fierté devenait jalousie. On ne disait plus de Jaekel qu’il était le fils de Corel, mais de Corel qu’il était le père de Jaekel. Le paternel ne ménagea donc pas ses efforts au combat, afin de rappeler au monde qu’il existait, et fini par mourir dans un excès de zèle durant lequel il chargea une escouade de Marines à lui seul.
Le jeune homme n’éprouva que peu de tristesse. Mais dans sa tête formée par et pour l’honneur et le combat, sa mort exigeait vengeance. Il redoubla donc de violence et enchaîna exploit sur exploit. Lorsqu’il était sur le champ de bataille, les troupes Pieds-Nus étaient galvanisées et se déchaînaient.

Après cinq années de guerre civile dont deux avec les Marines, ceux-ci se retirèrent définitivement de l’île. Ils subissaient trop de pertes alors qu’ils n’avaient aucune raison de se battre, si ce n’est une griffure sur une liste. Quelques semaines après le conflit, un décret éjectant Jabaria du Gouvernement Mondial fut signé.
L’abandon de l’armée signa la victoire de la tribu natale de Jaekel. Le roi instaura un gouvernement et lui proposa un poste important. Poste qu’il refusa. Il jugeait ne plus rien avoir à faire sur cette île. Il s’était mis en tête de devenir le meilleur sabreur du monde. Ce n’était pas pour faire plaisir à son père ou pour honorer sa mémoire. C’était juste parce que cet objectif était ancré dans sa tête depuis sa plus tendre enfance.
A vingt-deux ans, il quitta Jabaria pour parcourir le monde.

Il fut surpris de ses découvertes. Ce qui le choqua le plus était le fait que sa mentalité guerrière n’était généralement pas partagée par les habitants des divers endroits visités. On le qualifiait de barbare, de vagabond, voire de clochard avec ses vêtements simples, usés et son manque de chausses aux pieds. Cela ne l’empêchait pas de défier quiconque prétendait maîtriser l’art de l’épée et de lui apprendre qu’en fait, non, il ne le maîtrisait pas si bien que ça.
Jaekel ne restait jamais bien longtemps au même endroit. Il embarquait sur n’importe quel navire - clandestinement ou pas -, s’acoquinait avec des mercenaires, des contrebandiers ou des pirates le temps d’un voyage. Par le biais de ce dangereux mode de vie, il se confronta à plusieurs reprises avec les forces de la Marine. Son passif faisait qu’il n’accordait guère de sympathie aux militaires, sans pour autant chercher querelle.
C’est ainsi qu’il parcourut les quatre mers principales, jusqu’à ce qu’il tombe sur plus fort que lui. EastBlue était réputée pour être l’océan le moins dangereux du globe. C’est pourtant là-bas que l’épéiste gouta à l’amère sensation de la défaite. Un vieux maître d’armes lui fit passer l’envie de défier quiconque à tout bout de champ en lui coupant son bras droit, lui balançant qu’il n’était qu’un épéiste comme les autres face au lot de monstres que regorgeait la Route de Tous les Périls.
Jaekel en fut démoli, plus encore mentalement que physiquement. Son bras droit maniait l’épée avec laquelle il avait arraché tant de vies. C’était sa fierté, sa force, sa vie. Mais il n’était pas homme à laisser tomber. S’ensuit une longue période de rééducation et d’entraînement. Seul, en autodidacte. A chaque fois qu’il se sentait prêt, il allait à nouveau défier le vieillard, toujours avec le même résultat. Lorsque le maître d’arme passa ladite arme à gauche, emportant la victoire dans sa tombe, Jaekel rejoint Loguetown dans l’espoir de trouver un moyen de locomotion qui le mènerait sur la Route de Tous les Périls.
Il y fit la rencontre des Barracuda Pirates et de son capitaine Boover Mayer. C’était un équipage de joyeux drilles avec qui il se lia rapidement d’amitié. Ils profitaient de la vie comme peu de gens le font. Chaque jour passé sur terre était pour eux un accomplissement. Qui plus est, ils ne rechignaient jamais devant un bon combat. Pour ces raisons, Jaekel perdit son objectif de vue pendant un long moment. Plutôt que de se séparer d’eux une fois arrivé sur la Route la de Tous les Périls, il resta un peu plus. Jusqu’à la prochaine île disait-il. Puis, une fois arrivé, encore la prochaine. La sympathie qu’il éprouvait à leur égard ne cessait d’augmenter et il finit par devenir un membre à part entière de l’équipage. Il n’accordait aucune importance au butin et n’en prenait qu’une maigre part. Par contre, il octroya une certaine importance aux armes des divers ennemis qu’il affrontait. Il avait une certaine fascination à étudier la culture d’un peuple en admirant un sabre. Telle lame était forgée de telle manière sur telle île, tel matériau était utilisé à tel endroit. Il se mit à écrire un carnet dans lequel il notait les spécificités de chaque épée récoltée ainsi que de nombreuses anecdotes sur les techniques de forge. Cette particularité lui valut le sobriquet de Collectionneur.
Sa carrière de pirate dura onze années, durant lesquelles les Barracuda Pirates se taillèrent une certaine renommée. Si bien que l’armée ne tarda pas à les prendre pour cible. De nombreuses échauffourées avec la Marine s’ensuivirent. Jusqu’à ce celle-ci ne réussisse à capturer ou à tuer plus de la moitié des Barracuda, dont Boover Mayer, le capitaine. L’équipage était dissout par la force des choses. La quarantaine bien tassée, Jaekel n’éprouvait pas la moindre envie de continuer sur la voie de la piraterie sans eux.

Il était donc temps de se remettre en quête du titre de meilleur sabreur au monde. En parallèle, sa curiosité vis-à-vis de la fabrication des épées qu’il utilisait tant ne cessait de grandir. Il s’essaya plusieurs fois au dur travail de la forge. Au bout de quelques essais, il fut obligé de reconnaître qu’il n’avait aucun talent dans ce domaine. Subséquemment, il partit à la recherche d’un forgeron qui voudrait bien lui apprendre les bases du métier. Ce furent de longues et difficiles recherches. La plupart des personnes qu’il rencontrait n’était soit pas assez douées, soit ne voulaient pas d’apprenti. Goron le Barbu faisait partie de la seconde catégorie. Il habitait un coin perdu, une petite île à proximité de Calm Belt. C’était un forgeron inconnu de tous, pourtant, quand Jaekel pénétra dans son échoppe, il fut souffler par la qualité de ses créations. Pour lui, ça paraissait clair, cet homme devait absolument être son mentor. Mais celui-ci était catégorique, jamais il n’accepterait d’apprenti.
Il changea soudain d’avis lorsque Jaekel sauva sa petite-fille de clients trop entreprenants.
Le Barbu était quelqu’un de difficile à vivre. Cynique, violent, sarcastique, colérique, vulgaire, jamais satisfait du travail accompli par son apprenti. Mais l’épéiste endura tous les reproches et, au fil des ans, Goron fini par l’apprécier, lui et sa ténacité.
Cependant, lorsque le jabarian lui dit un jour qu’il ne pouvait plus rester sur l’île, qu’il devait voyager pour accomplir son objectif, le Barbu le traita d’ingrat et le répudia. La discussion qui suivit fut plutôt houleuse et les deux hommes en vinrent aux mains. La colère prit le pas sur la raison et ils finirent ensanglantés. Jaekel laissa son maître - peut-être la personne qu’il respectait le plus au monde – à moitié mort et lui tourna le dos à jamais, tout égoïste qu’il était.

A chaque fois qu’il forgeait, il avait toujours la scène de la bagarre en tête, et cela s’en ressentait sur son travail. Il réalisa bien vite qu’il n’était toujours qu’un pauvre apprenti dont la formation n’était pas entièrement achevée. Jaekel avait certes acquis les bases, mais aucune de ses œuvres ne lui apportait ne serait-ce qu’une once de satisfaction.
Extrêmement perturbé par la manière dont il avait ruiné sa relation avec Goron le Barbu, il en vint à se morfondre sur ses actes. Pendant une longue période, il fut rongé par la colère. Une colère profonde envers lui-même, qu’il faisait ressortir par la violence. Certains de ses duels à cette époque furent si intenses et violents qu’on le surnomma Jaekel le Furibond. Pirates, mercenaires, marines, civils ou chasseurs de primes, tous ceux qui se prétendaient maître épéiste ployaient sous sa lame. Il n’enregistrait qu’un nombre minimal de défaites et, à cinquante-six ans, il fut reconnu comme un des grands prétendants au titre de meilleur sabreur du monde.
Il rencontra l’actuel détenteur du titre à soixante-huit ans. Le duel se déroula dans un lieu isolé et fut d’une grande intensité. Il dura trois heures. Jaekel perdit mais fut l’homme qui contribua à la chute du meilleur. Effectivement, il lui avait coupé une main. Alors, lorsqu’un jeune homme vint le défier peu après, il ne put que se résoudre à abandonner son statut du plus fort.

Cette rencontre signa la fin du rêve du jabarian. Lui qui avait peaufiné l’art de l’épée à l’extrême, il ne s’imaginait plus jamais perdre. Alors, il accepta ce fait : Il y a toujours plus fort que soi. Cette prise de conscience le débarrassa de son entêtement.
Jaekel retourna auprès de Goron. Lorsque celui-ci le vit sur le pas de la porte, il lui lança « T’es en retard, gamin. Fais chauffer les fourneaux, j’arrive. » dans un sourire qu’il avait du mal à dissimuler. Seize ans qu’ils ne s’étaient plus vu. Seize longues années durant lesquelles les deux hommes avaient réfléchi, accepté puis pardonné leurs actes. Goron était devenu un vieillard, plus encore qu’il ne l’était auparavant. Ses doigts perclus d’arthrite avaient du mal à tenir un marteau. Mais toute la théorie des techniques de forge étaient encore gravées dans sa mémoire. Il n’eut aucun mal à guider son apprenti et à parfaire sa formation.

Aujourd’hui, Jaekel s’est retiré sur Alabasta. Un vaste royaume qu’il parcourt à pieds, traînant derrière lui plusieurs centaines d’armes accumulées au fil des ans. Une légende dit qu’il aurait collecté cinq-cent soixante-huit lames sur quatre-cent quarante-quatre duels remportés. A l’heure actuelle, il vend ces fameuses lames. Il juge qu’elles ne sont que le reflet de sa vanité et de son arrogance. Qu’elles sont la preuve d’un passé où il les brandissait fièrement comme trophée. Mais aujourd’hui, Jaekel n’a plus besoin de cette fierté. Il ne cherche plus les duels, mais il les accepte lorsque de jeunes ambitieux, intrigués par sa réputation d’antan, décident de faire du zèle.
Pour lui, les voyages sont terminés. Il est fatigué de ces aventures rocambolesques. Désormais, il n’est qu’un simple vendeur, qui forge des épées pour son propre plaisir, même s’il lui arrive d’en mettre quelques unes en vente.
Jaekel
Jaekel


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Message par Maître du jeu Mer 19 Mai - 22:29

Ma foi tout ceci me semble bien ficelé, écrit et original. Tu peux passer à l'étape du post rp.

Bienvenue parmi nous !
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