[Modèle possible] Adjudant-chef Vilgrim

~°Marine°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: Denis
Age: Dix-huit ans
Ce que vous aimez: Une foultitude de choses. Dont la Belgique, les amis, les filles, les sorties, la musique, le cinéma, lire, la bière, écrire, les Trois B et, je dois bien l’avouer, moi-même.
Ce que vous n'aimez pas: Une foultitude de choses. Dont le capitalisme, les légumes en général, l’autorité abusive, l’hypocrisie, nombre de films, nombres de chansons et le monde du show-business.
Première Impression: Le système m’a l’air intéressant. Mais j’attends de pouvoir jouer afin de me faire une impression définitive.
Autres :
Comment avez vous connu ce forum?: Par un mail de Delphine.

~°Présentation du Personnage°~

Nom : Vilgrim
Surnom : Le Vieux, Mon Adjudant, Vil', le Loup de Mer.
Race : Homme-Poisson, de la sous-race des poissons Loup de Mer.
Age : Cent quarante-et-un ans.
Sexe : Masculin.
Est-il existant ou inventé ? C’est un personnage entièrement issu de mon imagination et de quelques références multiples.
Description Psychologique :

Vilgrim peut se vanter d’être l’un des Marines aux plus longs états de service. Voilà plus d’un siècle déjà qu’il sillonne les mers sous l’égide de la mouette bleue. Ce fait interfère logiquement sur son comportement. Il passe outre le grade et fait preuve d’un manque flagrant de respect envers ses supérieurs qui, généralement, à la vue de son Curriculum Vitae, laissent couler. L’Homme-Poisson a en horreur les petits jeunots haut-gradés, qu’il considère comme des pistonnés même si ce n’est pas tout le temps le cas. Affublé d’un certain déni de l’autorité, hormis la sienne, il est parfois pénible de lui donner un ordre. Néanmoins, il sait faire la part des choses et reconnaître un ordre intelligent et constructif.

Au total, il a à son actif cinq rétrogradations. Ce qui, logiquement, est impossible. Un militaire se fait virer plutôt que d’être rétrogradé autant de fois. Mais les Hautes-Sphères de la Marine ne surent pas trop comment gérer son cas. Alors que les gradés se succédaient, lui, restait le même, toujours présent. Et plus le temps passait, plus il devenait difficile de s’en débarrasser. A l’heure actuelle, il paraît improbable de licencier un homme avec une telle carrière. Ils préfèrent donc attendre son départ en retraite. Vilgrim le sait, et en profite. Car Vilgrim n’est pas vraiment un Marine exemplaire. Plongeant dans nombre de magouilles, il connaît toutes les astuces pour arrondir ses fins de mois. Cependant, il n’a pas d’attirance particulière pour l’argent, dépassant celui-ci dans le simple but d’égayer son entourage. Car, comme il le dit souvent « L’important, c’est pas ce que tu gagnes mais ce que tu partages ». En outre, il a tellement côtoyé le mauvais côté de la loi au fil des décennies qu’il connaît plus la piraterie que les pirates eux-mêmes.

L’Adjudant-Chef confirme nombre d’aprioris et d’idées reçues vis-à-vis de sa race. Le plus évident étant son penchant pour la violence. Il ne la cherche pas particulièrement, mais à une nette tendance à ne pas la laisser s’échapper dès qu’elle pointe le bout de son nez. Subséquemment, il n’est guère conseiller de lui chercher querelle.
Par ailleurs, son sens accru du nationalisme le pousse à croire à la supériorité de sa race. Toutefois, il ne pousse pas jusqu’à la xénophobie comme nombre de ses congénères, car il s’avère impossible d’être enclin au racisme au sein d’un domaine où l’Humain est grandement majoritaire.

Mais, s’il confirme certains préjugés, il en prend d’autres à contrepieds. Ainsi, les Hommes-Poissons ne sont pas que des ânes bâtés tout juste bon à manger leur foin. L’intellect, la culture générale et la réflexion profonde ont aussi leurs places dans le monde sous-marin. Et Vilgrim le prouve. Passé maître orateur depuis belle lurette, il est capable de rabattre le caquet à quiconque par le biais de répliques cinglantes, baignées de sarcasme et d’humour noir.

En clair, Vilgrim n’est pas quelqu’un de facile à vivre. Son cynisme, ses mots empreints d’ironie, sa manière d’agir et, plus généralement, sa façon d’être, en déroutent plus d’un. Mais si l’on s’attarde un peu plus sur le personnage au lieu de s’arrêter aux premières impressions, il en ressort une personne indéniablement charismatique, que l’on suivrait jusqu’à Rough Tell les yeux fermés.

Description Physique :
Comme sa sous-race le laisse supposer, Vilgrim à la peau d’un brun tournant vers le gris. Les ombres emplissent les nombreuses rides et autres sillons balafrant son visage, donnant à son faciès un air austère. Ses branchies, et les opercules les protégeant, se situent à la base du cou et s’étendent sur les épaules. Ses nageoires dorsales sont séparées et se situent sur les extrémités du dos. En plus de ça, Vilgrim a pour particularité, tout comme le Loup de Mer, de pouvoir résister à des températures élevées.

Son large front est dominé par des cheveux mi-longs. Sa crinière blanche striée de gris est tirée en arrière et flotte au-dessus de ses épaules.
Les Hommes-Poissons sont connus pour être de grandes tailles. A contrario, Vilgrim serait plutôt courtaud, ne dépassant pas le mètre septante-six, mais massif. Il a un tronc à la place du buste, un torse puissant et lourd, ainsi que de larges épaules carrées donnant à sa personne une prestance indéniable. Le vieux Loup de Mer fait partie de ces gens capables de changer l’atmosphère d’un lieu par leur simple présence. Il n’y pas besoin de le voir pour savoir où il se trouve, on le sait d’instinct par la pression dominante qu’il exerce.

La nature, généreuse avec sa race, l’a doté d’une musculature exceptionnelle lui procurant des capacités physiques hors du commun, que même la vieillesse n’arrive pas à bloquer. Certes, il n’est plus aussi vif que dans sa jeunesse, mais le mésestimer serait une erreur fatale.
Le Marine s’avère spécialiste des gros coups qui font mal. Puncheur de première, il n’utilise pas d’armes, considérant qu’il serait honteux de s’équiper pour le combat alors que la nature lui a déjà conféré une grande force de frappe.
Mais c’est dans son élément naturel, l’eau, que l’Adjudant-chef dévoile son vrai visage : Celui d’un assassin nautique, capable d’atteindre des pics de vitesse impressionnants et d’améliorer la portée et la force de ses coups. Comme il le dit si bien, à tort sûrement, nul être en ce monde ne peut le battre dans l’eau.

Sur la paume de sa bonne main, la gauche, est tatoué le symbole du soleil propre à Fisher Tiger, un pirate qui a beaucoup fait pour sa civilisation. Bien qu’il soit du mauvais côté de la loi, Vilgrim éprouve un profond respect envers Fisher Tiger. En outre, son corps est zébré d’innombrables cicatrices ayant chacune son histoire, inventée ou non.
L’Homme-poisson porte généralement son uniforme de Marine, une veste de sous-officier blanche et un pantalon de même couleur. Par-dessus, il met son imperméable brun qui ne semble jamais le quitter. Par ailleurs, Vilgrim est un gros fumeur, pour qui la clope au bec paraît indispensable, nécessaire, à fortiori.

Pouvoir/capacité :
Tout en puissance, l’Homme-poisson a, comme tous ses congénères, une force surnaturelle. Son appartenance ethnique lui confère également une affinité certaine avec le combat sous-marin.

Grade : A l’heure actuelle, Vilgrim est Adjudant-Chef. Mais il n’a pas toujours été un sous-officier. Il fut un temps où il faisait partie des Hautes-Sphères de Mariejoa, en tant que Vice-Amiral. Dans sa carrière s’implantent cinq rétrogradations, ainsi il atteignit, en plus du grade de Vice-Amiral, deux fois le rang de Colonel, une fois celui de Lieutenant-colonel et une fois celui de Lieutenant avant d’être retiré de ses hautes fonctions pour redevenir Adjudant-chef. Depuis une trentaine d’années, il refuse toute promotion, sachant à quoi s’en tenir.
Nom de votre supérieure : A voir
Fonction au sein de l'équipage : Manœuvre, Combattant et, plus simplement, Sous-officier.

Histoire :
Cent quarante-et-un ans passés sur cette terre sont difficiles à ressassés. Peu de personnes savent tout ce que Vilgrim a pu faire au fil d’une si longue vie. Sa naissance se passe sur l’Île des Hommes-poissons où son existence pouvait être qualifiée de banale. L’île sous-marine étant difficilement joignable par les autres races, il menait une vie paisible avec sa famille et ses amis. C’est à l’éveil de l’âge adulte qu’il décide de partir visiter le monde, dans le simple but de satisfaire sa curiosité. Un monde qu’il apprendra à connaître tant bien que mal. Le premier contact avec l’extérieur fut plutôt rude. Les villageois de la première île qu’il rejoint ne l’accueillirent pas à bras ouverts. Pour un peu, ils auraient pris les armes et lui auraient couru après s’ils n’avaient pas eu peur de lui.
Pas découragé pour un sous, il voyagea de villes en villes, d’îles en îles, accumulant des connaissances sur la culture humaine. Jusqu’au jour où un homme, l’ayant entendu parler de sa soif de voyage, lui proposa d’entrer dans la Marine. « Des choses incroyables, t’en verras plein dans la Marine. Si tu survis assez longtemps. » Lui avait-il dit avec un sourire narquois. Ainsi, sa carrière était toute tracée. Il suivit l’homme qui l’incorpora au Gouvernement Mondial, sans se douter un seul instant que ce métier le suivrait toute sa vie. L’homme s’avéra être l’officier commandant de sa section, l’Adjudant-chef Faradday. Celui-ci avait recruté Vilgrim pour ses capacités physiques innées et comptait sur lui pour tenir la première ligne.

Faradday avait raison, la Marine formait un homme, lui faisait voir le monde. Qui plus est, ce job offrait un quota de violence assez élevé. Voyages, aventures, combats, en bref tout pour plaire au jeune humanoïde. A cela se rajouta l’argent facile. Après une dizaine d’années dans le corps, il en avait trouvé les failles et les occasions de magouiller que celles-ci offraient. L’argent, en réalité, l’indifférait. Il l’utilisait généralement pour payer une tournée générale à ses collègues ou le partageait pour le bien commun. Le seul fait qui lui importait était qu’il bluffait le Gouvernement et, à fortiori, le volait. Les pirates pillent un village appartenant à un état, Vilgrim rackette les pirates et leur vole l’argent des officiels. Une manière grisante de contrarier l’Etat. Vilgrim aimait ce boulot, certes, mais avait du mal à se faire à l’idée qu’il travaillait en tant que fonctionnaire. En quelque sorte, il se sentait traître à sa race, majoritairement composée de pirates.

Grimpant difficilement les échelons, son appartenance ethnique crispant les Hauts-gradés, il fit la plus grosse erreur de sa carrière lorsqu’il accepta d’être promu Vice-amiral. Grade qu’il ne garda pas longtemps. Cette attribution attira l’attention sur lui et ses magouilles furent découvertes. En raison de ses états de service irréprochables, ils ne le radièrent pas de l’armée et préfèrent le rétrograder. Ainsi, de Vice-amiral, il passa au simple trouffion de Sergent-chef. D’un siège au conseil de Marie-Joa, il passa à une chaise en bois dans un bar miteux. Et les années passèrent, comme les supérieurs hiérarchiques, allant du très bon au très mauvais. Selon les hautes-sphères, tous devaient garder un œil sur Vilgrim. Alors celui-ci prit son mal en patience, pour recommencer de plus belle une fois ses magouilles sorties de la tête de la hiérarchie. Le temps était son arme la plus redoutable pour vivre confortablement au sein du corps des Marines. Lui, tenace et rancunier, se rappelait, eux, simples humains vivant au maximum quatre-vingt années, oubliaient ses méfaits.

Sa première rencontre avec Garp se passa quand ce-dernier était encore loin de son titre de légende. Affecté à son unité, Vilgrim devint son supérieur direct. Mais Garp apprenait vite et s’attaquait à la montagne qu’était la hiérarchie avec une facilité surprenante. Bien vite, il s’éleva à un grade plus haut que l’Homme-Poisson, pour finir Vice-amiral. La situation s’inversa et c’est en tant que Lieutenant-colonel que Vilgrim se lança, avec Garp, à la poursuite de Gol D. Roger. Une traque qui mena l’équipage à combattre plusieurs fois la bande du Seigneur des Pirates, sans résultats probants. Une chasse qui se termina lorsque le mythique pirate se livra de lui-même aux autorités. L’Homme-poisson fut déçu, la fin de l’évènement le plus amusant de sa vie ne le satisfaisait pas. Tant de poursuites, de manœuvres en pleine tempête pour ne pas se laisser distancer, tant de sueur et de sang versés, tant de batailles, tant de force chez un homme, pour que, finalement, Roger se rende. Intolérable. Pendant un temps, il pensa à un plan pour le libérer. Mais lorsqu’il vit le rival de Roger, Shiki, assaillir Marie-Joa dans ce but, puis échouer, il comprit que son souhait était irréalisable.

C’est peut-être la seule chose que Vilgrim regrette dans sa vie, de ne pas avoir pu mettre un véritable point final à cette affaire. Les plus valeureux hommes de Garp eurent une promotion. Ainsi, le Loup de Mer devint, à nouveau et pour la dernière de sa vie, un haut-gradé, en tant que Colonel. Toujours un ripou pur et dur, il redevint l’Adjudant-chef qu’il aurait dû toujours être deux plus tard. Ce cinquième relèvement de ses fonctions le convainquit de ne plus jamais accepter une quelconque promotion.
Aujourd’hui, vieillard parmi les vieillards, il se contente de vivre son quotidien, arrêter les hors-la-loi et grignoter leurs butins. Pour être honnête, il ne sait plus pourquoi il est devenu Marine. Mais il s’en fout, car ce boulot lui plaît.
Marine depuis plus d’un siècle, Marine jusqu’au bout.

Test RP: En attente du feu vert.

J'aime beaucoup le choix de ce personnage et je trouve que tu l'incarnes à merveille.

Je me permet de faire des critiques que Rebelle n'a manifestement pas fait.

-Il n'y a pas vraiment de ligne de temps définie, cette homme a 141 ans et on ne trouve aucune allusion à son age pendant les périodes de sa vie. Cette histoire est relativement courte et décevante pour un homme si âgé.

-Tu n'as utilisé qu'une seule fois son appartenance aux hommes poissons. Je ne vois pas l'intérêt d'en être un si tu nous plonges pas dans leur univers. C'est une race qui se croit supérieur. Le seul moment où tu parles de son appartenance qui vit en regardant les hommes d'en haut. A part la difficulté de prendre du grade et sa force, on ne ressent pas ton appartenance ethnique.

-Toute ton histoire est centrée sur son grade et ses magouilles. Si on enlevait ces parties il ne resterait plus que le paragraphe sur Roger.

-On aurait aimé avoir des nouvelles de ton mentor. Je doute qu'il soit encore vivant alors je ne comprends pas que tu n'ais pas mis en scène ce moment crucial.

-Tu as utilisé des personnages importants dans le manga en disant que Garp a participé à la capture de Gol D Roger. Ce genre de liberté n'est pas à prendre à la légère. Tu pourrais entrer en contradiction avec le manga.

-Quand le forum commence cela fait 22 ans que Roger est mort et donc moins d'une trentaine d'année au même grade pour ton perso.

Voilà, je n'ai lu que ton histoire et elle m'a un peu déçue. Je m'attendais à beaucoup mieux de ce personnage. Mais là, 141 ans résumées en une trentaine de lignes où il ne se passe pas grand chose, n'est pas de mon goût. Pourtant, je vois que Rebelle est satisfait alors prend mon avis comme tu le voudras. J'espère avoir le plaisir de lire ton RP. Bonne chance.

Bernitiel Dever, merci. J’aime les critiques constructives. Cet argument te paraîtra peut-être peu convaincant mais j’ai choisi ce format court et grandement allégé pour deux raisons. La première, pour ne pas emmerder les gens. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de valider des fiches et, personnellement, les histoires interminables, ça me barbe. La seconde, et la plus importante, c’est moi-même. Tout simplement parce que, comme je l’ai dit, je n’aime pas les histoires longues.

-Il n'y a pas vraiment de ligne de temps définie, cette homme a 141 ans et on ne trouve aucune allusion à son age pendant les périodes de sa vie. Cette histoire est relativement courte et décevante pour un homme si âgé.

J’ai justement voulu éviter ça pour ne pas alourdir le texte. Dire à chaque paragraphe qu’il avait tel ou tel âge au moment de tel ou tel acte aurait été terriblement pesant.

-Tu n'as utilisé qu'une seule fois son appartenance aux hommes poissons. Je ne vois pas l'intérêt d'en être un si tu nous plonges pas dans leur univers. C'est une race qui se croit supérieur. Le seul moment où tu parles de son appartenance qui vit en regardant les hommes d'en haut. A part la difficulté de prendre du grade et sa force, on ne ressent pas ton appartenance ethnique.

Il est vrai, je n’ai pas insisté sur sa race. Tout simplement parce que la majeure partie de sa vie ne s’est pas faite aux côtés de ses semblables. Il a passé plus d’un siècle aux côtés des humains, qui ont forcément eu une influence sur lui. Et je trouve que l’intérêt de jouer un Homme-poisson est, justement, de le jouer plutôt que de l’affirmer à de nombreuses reprises dans la fiche.

-Toute ton histoire est centrée sur son grade et ses magouilles. Si on enlevait ces parties il ne resterait plus que le paragraphe sur Roger.

Là, tu es dur avec moi. La partie narrant les évènements avant son adhésion au corps de Marine n’est pas centrée sur les magouilles. Mais, je t’avoue, jouer un Marine ripou, ça m’botte.

-Tu as utilisé des personnages importants dans le manga en disant que Garp a participé à la capture de Gol D Roger. Ce genre de liberté n'est pas à prendre à la légère. Tu pourrais entrer en contradiction avec le manga.

Je ne vois pas comment le fait que mon personnage fut dans l’équipage de Garp à cette période est une contradiction au manga. Un quidam sans importance parmi des dizaines, voire des centaines d’autres. Il n’y a pas de coïncidence avec la bande dessinée, juste une référence.

-Quand le forum commence cela fait 22 ans que Roger est mort et donc moins d'une trentaine d'année au même grade pour ton perso.

Je n’ai pas compris ce que tu voulais dire.

En tout cas, je te remercie pour avoir pris le temps de m’avoir lu et d’ajouter une critique à ta lecture. Je comptais façonner le personnage plus en profondeur par après. Dans une sous-section du forum appropriée. Du moins, j’ignore s’il y en a une.

En outre, voilà mon post RP. Il vous paraîtra peut-être un tantinet exagéré, mais j’ai fais rimé liberté de sujet avec plaisir. Sur ce, bonne lecture.


Il était là, bière à la main, cigarette au bec. Alcool et tabac, le repos du travailleur après une dure journée de labeur. En vérité, il n’y avait pas eu de travail aujourd’hui pour l’Adjudant-chef Vilgrim. Il était simplement alcoolique et en proie au tabagisme. La première chose qu’il faisait quand lui et son équipage posaient pieds à terre, c’était de trouver la taverne la plus proche. Ce qui était aisé vu que les tavernes se trouvaient souvent à quelques pas du port.
Assis tranquillement à une table avec quelques collègues, il écoutait ceux-ci parler de leur dernière mission sur Vertigo, une île étouffée par une végétation luxuriante où une alliance de pirates tenait une réunion. Le Caporal Hefflin, à en croire ses dires, aurait abattu cinq pirates. Le Caporal Corbet une dizaine et le Sergent Mouss une quinzaine. Si Vilgrim leur disait qu’une cinquantaine de forbans étaient tombés sous ses coups, ils le croiraient. Car tous connaissaient ses aptitudes au combat. Mais il ne le fit pas. Car Vilgrim n’accordaient aucune importance à la reconnaissance et l’admiration que ses pairs pouvaient lui porter. Son passé, parsemé de gloire, le comblait. Il ne trouvait donc pas nécessaire d’en rajouter, son ego ayant déjà atteint des proportions incommensurables. La flatterie, les fleurs lancées, le vieillard laissait ça aux jeunots pourris d’ambition. Lui, quand il sent l’odeur des fleurs, il est homme à se demander où est le cercueil. Cynique jusqu’à la plante des pieds.
Il allait commander une énième choppe lorsqu’une explosion scinda le bâtiment en deux. L’impact avait soufflé certains clients. Malgré le choc, la bâtisse tenait encore debout tandis que le mur avoisinant donnait désormais vue sur la mer, et sur un navire au drapeau noir pilonnant joyeusement le village.
Par cette même ouverture surgirent trois Marines. L’un d’eux, un peu affolé, se dirigea vers Vilgrim et cria.

- Chef, l’île est bombardée par des pirates.
- Toi, gamin, t’es le roi de l’observation. Répondit l’interpellé de sa voix grave et calme.
- Qu’est-ce qu’on fait ? L’Adjudant-chef passa à côté de son subalterne et lui tapotant l’épaule.
- T’inquiètes pas, va. Papy Vilgrim va nous arranger ça.

Et Papy Vilgrim sortit par la brèche, atterrissant directement sur les quais. Ensuite, il se dirigea vers la mer, enlevant au préalable son imper brun qui ne le quittait qu’en de rares occasions, comme celle-ci. Arrivé au bord de l’eau, il s’y jeta prestement. Le contact avec le monde sous-marin lui fit un bien fou, toute sa liberté de mouvement lui revint et le poids des ans se dissipa en un instant. Il se sentait à l’aise en pleine mer, comme un poisson. Car il est de nature commune que l’Adjudant-chef Vilgrim est un homme-poisson. Il profita encore un petit moment de ce bain de jouvence avant de décider de s’occuper des pirates. Les pauvres, ils n’avaient pas vu le drapeau à la mouette sur le navire gouvernementale car il avait besoin d’être lavé, du coup, ils avaient cru la voie libre. Les imbéciles, pas de prise de précaution, ni de recherche de renseignements plus approfondies. Des idiots, des pirates, en bref. Et ils allaient le payer.
En quelques secondes, le Loup de Mer rejoignit le navire. Il ne semblait pas bien grand. Couler un bâtiment était plus facile que ce que l’on pouvait imaginer. Seulement si l’on connaissait la bonne méthode et que l’on appartenait à la race supérieure. Scinder un bâtiment en deux n’était pas bien dur non plus. Cela recommandait peut-être plus de force mais était réalisable pour Vilgrim. Il tâta le bois, constata que l’usure le gagnait déjà. A travers les coups, les bosses, les griffes et les petites brèches, il vit les évènements vécus par le bateau. Il allait plier sous son poing comme un pacifiste se plie devant la violence.
Il se plaça pile au milieu, juste en-dessous de l’embarcation. Il tendit son bras gauche, émit des craquements au niveau de ses phalanges, prêt à frapper. Puis le rabattit sur la quille. Le bois ne lui opposa aucune résistance et Vilgrim fut légèrement surpris par sa fragilité. Le choc fut rude, trop rude pour ce faible bâtiment, qui éclata en deux.
L’homme-poisson s’éloigna un peu pour admirer son travail et, surtout, pour avoir un meilleur point de vue sur ce qui sombrait. Plusieurs minutes passèrent lorsqu’il repéra enfin un sac qui coulait plus vite que les autres. Un sac remplit d’or, sans aucun doute. Il slaloma entre les débris et le récupéra. Il l’ouvrit, saisit une poignée de pièces et le referma. Ensuite, le représentant des forces de l’ordre retourna vers la rive et déposa le sac dans un recoin formé par la digue. Il reviendrait le chercher plus tard. A l’aide d’une vive accélération, il bondit hors de l’eau, au milieu d’un groupe de Marines surpris par son arrivée. L’un d’eux lui tendit son manteau qu’il récupéra sans un mot. Ses pas le guidèrent alors vers ce qu’il restait de la taverne, comptant bien se faire servir malgré les récents évènements, lorsque l’un des Marines l’apostropha.

- Mon Adjudant, que fait-on des pirates ? Ledit Adjudant se tourna vers son interlocuteur et le fixa.
- Y’a trois solutions, gamin. La bonne, la mauvaise, et la mienne. La bonne, c’est que vous allez les chercher. La mauvaise, c’est que vous attendez qu’ils reviennent à la nage. La mienne, c’est que vous les laisser se noyer. A toi de choisir.

Et sur ces mots, il tourna les talons et s’installa une nouvelle fois à la taverne où le propriétaire, bien qu’énervé par l’état de son bar, le servit, tout de même reconnaissant de l’avoir vengé. A ceci, il s’ajouta une bonne petite cigarette.
Alcool et tabac, le repos du travailleur après une dure journée de labeur.

Personellement, je pense qu'une présentation est faite pour montrer le personnage grosso-modo. Ses traits caractéristiques et l'essentiel de ce qui fait de lui ce qu'il est, en somme. Je trouve plus intéressant d'étoffer le personnage en RP. Citer des détails que je ne jouerai finalement pas ne m'intéresse guère.

J'ai juste une question : tu parles du drapeau du gouvernement mondial mais en le décrivant avec les mouettes, est-ce une erreur de ta part ? Tu désires être dans la marine ou le gouvernement mondial ?

Selon moi, la Marine, c'est l'armée, et l'armée est généralement gouvernementale. C'est donc plus un qualificatif qu'une appartenance que j'ai utilisé ici.

Pas de problème, j'attendrai le temps qu'il faudra.

Le niveau six me convient très bien.

Sur Grandline.

J'aimerais commencer sur Water Seven, si possible.