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Murnedon Ridcull

5 participants

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Murnedon Ridcull Empty Murnedon Ridcull

Message par Murnedon Ridcull Lun 1 Mar - 15:01

~°Marine°~


~°Présentation du Joueur°~


  • Prénom: /
  • Age: 20 ans
  • Ce que vous aimez: Le café, les croissants, france inter et, globalement, tout ce qui est facteur d'une matinée réussie.
  • Ce que vous n'aimez pas: Les adolescents rebelles et toutes les sous classes de cette catégorie. Plus généralement, les p'tits cons.
  • Première Impression: C'est jaune
  • Autres : /
  • Comment avez vous connu ce forum?: Par le biais d'OPS



~°Présentation du Personnage°~


  • personnage inventé.

Murnedon Ridcull 505379OPS_Ridcull


  • fruit du démon : Comme de juste, je le garde en réserve pour dans 6 mois. Le cas échéant, j'en ferai la demande d'acquisition.

Murnedon Ridcull 247614OPS_fruit

  • Pouvoirs : Les gros bourrins de services diraient de Ridcull qu'il est autant dénué de pouvoir qu'une taupe en pleine ville. Les marins qui ont, un jour où l'autre, étés sous les ordres du vieillard auraient, cependant, à redire sur ce genre assertion. Techniquement, Ridcull est truffé de pouvoirs. Il en a même à revendre et, s'il le pouvait, il le ferait surement pour s'acheter de la bibine. Heureusement pour lui, la capacité innée de meneur d'homme, autant que celle qui consiste à faire pleurer les grosses brutes en leur faisant la morale, ça n'a pas de prix. Et comme il est impossible de troquer quelque chose qui n'a pas de prix, Ridcull se contente de garder ses capacités sous le coude en attendant qu'elle lui servent à quelque chose. Outres son panel d'attributs de politicien, le vieillard est grassement servit par la chance, laquelle doit avoir un sens de l'humour assez particulier.




  • Description Physique
    Physiquement, Hidao est un petit vieux voûté. Il est en fait grand et en bonne santé mais marche courbé. C'est un homme noueux, qui se déplace tout bonnement comme la troisième illustration du diagramme de l'évolution humaine. Il a le nez rouge qui coule tellement que ses interlocuteurs se mouchent par sympathie. A ce sujet, le nez de Ridcull pourrait, sans trop forcer, faire pâlir De Bergerac de jalousie. Mais notre gugusse tient très fort a son nez, y voyant sa marque de fabrique (aucune chance que quiconque soit affabulé d’un truc pareil) et son signe de virilité (a l’instar de l’un des personnage de Gogol dans ses « nouvelles petersbourgeoises »). Il est impossible de distinguer à l’œil nu si les yeux de Ridcull sont creusés encore plus profondément que sa bouche ou si tout cela n’est que le résultat d’un étrange effet d’optique due aux poches disproportionnées qui se traînent en dessous. En faisant une pause à cet endroit précis du visage, et après minutieux examen du compère, on remarquera à grand coups de « Holala » ou autres « Mon Dieu ! » que les rides parsemant le visage de Ridcull sont assez profonde pour, disons, y enfoncer une phalange ou deux de votre index (expérience que je ne vous conseil pas du tout, a moins d’apprécier particulièrement la sensation de se faire aspirer le doigt par un poulpe ou tout autre truc, disons, mou et bloblotant)

    Ridcull est indéniablement passé maître dans l'art de dire "merde" d'un simple coup d'oeil en biais. Il est habillé, à peut de choses près comme le majordome typique (du genre, qui regarde par les trous de la serrure et qui tape de temps en temps dans la réserve de Long John de son maître, ‘juste pour goûter’). Chemise à plastron grasse et vieillissante, petit gilet par-dessus le tout, pantalon assortit et vieux sabots, illustration même du terme clopiner, telle est les garde robe de Ridcull, le tout en 5 exemplaires (plus un de Noël, référence a l’avatar). Depuis sa promotion au grade de Vice-Amiral, Ridcull s’est retrouvé affabulé de l’encombrant manteau d’officier qu’il porte bon gré mal gré. Très sensible aux effets de mode, comme en atteste le reste de son accoutrement, il se contente de le poser sur ses épaules voutées. L’état major étant essentiellement constitué d’armoires à glace, ledit manteau s’avère bien trop grand pour le bonhomme qui, s’en souciant comme d’une cerise, laisse traîner les manches par terre sans jamais prendre la peine de les nettoyer à l’occasion. En résultat de quoi, le manteau, qui d’ordinaire impose par ses dorures et finitions empreintes de noblesse, ne fait que renforcer l’aspect malpropre et mal vieillit de l’accoutrement global. Cette tendance à virer du meilleur au pire, les spécialistes l’appèlent l’effet Ridcull. Le vieux se trimballe toujours une arbalette à la main, même lorsqu'il ne compte pas s'en servir (ce qui est franchement rare); simple précaution prétend-il. Quand il ne l’accroche pas à l’arrière de son pantalon, il se la carre sous le bras. A coté (ou au dessus plutôt) de tout ça, on trouvera sans surprise l’objet illustrant avec le plus de justesse le concept de 3ème âge qu’est la paire de lunette demi-lune. A ce point là, tout le monde aura sans doute compris que Ridcull nourrit les préjugés comme, disons, une de nos jambe peut à la rigueur nourrir un requin : de façon conflictuelle. Mais comment pourrions nous finir cet inventaire Ridculléen (on notera au passage que seuls les personnages hauts en couleurs peuvent se tanner d’être l’objet d’adjectifs) autrement qu’avec la cigarette. Métaphoriquement parlant, Ridcull et la cancerette, sortent du même moule. Ce n’est qu’à la distribution qu’il advient de les dissocier car (fort heureusement) Ridcull, lui, n’est pas délivré en paquet de vingt. L’objet, donc, toujours plantée entre les deux lèvres sèches du vieux gus, ne le quitte jamais, en ceci qu’une fois consumée, elle sera immanquablement remplacée par une de ses pairs. A noter que Ridcull fume du tabac à rouler qu’on aurait put comparer aux Gitanes Maïs®️ si seulement sa couleurs n’était pas verte.

    Sa cuisine prouve qu’il n’est pas obnubilé par son taux de cholestérol, et pourtant … Ridcull est maigre, un état quasi-squelettique en somme. Et ce qui reste du corps est, suppose on, composé de graisse dans sa grande majorité. Le sang, bien que parcourant des veines obstruées, est tellement gras qu’il glisse contre les parois avec bien plus de vivacité qu’il ne le devrait, offrant aux contemporains un Ridcull surexcité. La régulation cardiaque du gus n’ayant de régulatrice que le nom, laissait le soin a Ridcull de pomper du sang aussi vite qu’il le veut.
    La marche saccadée du vieillard se fluidifie au contact (entendons, contact avec la gorge) de l’alcool. Passé un certain taux d’alcoolémie dans le sang, on jurerait même qu’il lui est poussé une seconde articulation au niveau du tibia. Ayant compris assez vite qu’il lui était plus agréable de se balader ainsi (c'est-à-dire avec un foi gorgé de rhum), Ridcull ne mit pas longtemps à s’habituer à cette condition si bien qu’au final, il apprit à marcher bien plus droit et sûrement sous l’emprise de l’alcool que sous celle du jus de fruit. Passé 3 années d’apprentissage, il avait mis au point l’ordre de marche qui lui convenait le mieux une fois ivre : Droite-gauche-gauche-doite. Cette démarche sautillante et pleine d’entrain en a surprit plus d’un, mais les habitants de Logue Town s’y firent vite. Mieux, il s’en réjouissait. Car bien sur, il est beaucoup plus facile de fuir le vieillard lorsque celui-ci, prit d’une intarissable envie de vous botter le train, vous cours après de la sorte.

    En résumé, Ridcull est un personnage qui, malgré sa petitesse due aux courbatures, se remarque de loin et ce pour plusieurs raison. Son allure, son odeur et sa capacité à couvrir la bruit du réacteur d’un avion par la seule utilisation de ses cordes vocales.


  • Description Psychologique
    Ridcull a une forte personnalité, de celles qui demandent de la bière au petit déjeuner et qui ne semblent jamais avoir sommeil. Il crie beaucoup. Il est loin d’être idiot, mais son intelligence est basée sur une capacité exemplaire à se focaliser sur un problème (dont il est souvent à la base d’ailleurs). Cela rend difficile le chemin de son entendement aux idées des autres. Il souffre également d’une étroitesse d’esprit peut courante. Tout le monde aurait tendance (une tendance aussi peu encline à l’exception que la gravité dirons nous) à le caser dans la catégorie des gros cons (le genre de catégorie qu'on ferme a double tours et sur laquelle on s'assoit de peur que le cadenas pète.). Ce genre de discours fais souvent sortir le vieillard de ses gons, qui par ailleurs n'ont jamais servis jusqu'alors, le poussant au final à utiliser ses grands mots comme "******* de ******** de ****** de ****** de *****" .Le genre de mots donc qui, prononcés a un décibel de trop ( comme le contexte le réclame bien souvent) vous filait une otite, réclamant alors un traitement médical draconien (car aux grands 'mots' les grands remèdes.) Au terme de tests adéquats, il fut prouvé que même les oreilles exposées aux pires grivoiseries ne pouvaient se trouver la cible direct des insultes de Ridcull sans grincer des dents (métaphoriquement bien sur. Les oreilles n'ont pas de dents, pas plus que les dents n'ont ... d'oreilles disons).

    Il est dit que Ridcull n’a jamais vieillit. Bien sur, cela ne veut pas dire qu’il a gardé son âme d’enfant mais plutôt qu’enfant, il avait déjà l’âme d’un vieux. Il aime chasser, dézinguer toute sorte de chose en général et déteste qu'on le dérange quand il s'adonne à ce genre de distractions. C'est un vieillard foncièrement désagréable, un brin sénile sans doute, mais extrêmement vif d'esprit. Le problème étant que son esprit justement est légèrement dérangé. Cette improbable combinaison laisse place à un spécimen de méchanceté nourri aux neurones. Plutôt inquiétant donc. Archétype du vieux râleur, donneur de leçons, vantard, de mauvaise fois, le tout à la fois, il faut lui concéder son esprit brillant. C est d’ailleurs assez déconcertant vu sa personnalité, disons, dénuée de sens moral, établie dans une zone d’ estimation bien à lui où l'extermination pure et simple d'une race entière de bestioles (pirates inclus) peut aussi bien relever de la nécessité que de la sournoiserie selon ses humeurs et son degré d’implication dans ledit génocide. Il en est bien sur de même pour l'exhibition de parties génitales en public ... pas SES parties génitales bien sur; seulement celle, préalablement séparés du reste du corps de n’importe qui d’autre, qu'il agiterai à bout de bras au milieu de la nuit en criant "Paire de roustons ! Vou'z'en manque une ?! Y'en à des toutes fraîches ici !!".

    Le bonhomme est de ceux dont le discours est régit par la présence / abondance / surabondance de points d’exclamations. Et cette désagréable habitude de les réquisitionner dans le discours oral s’est étendue à sa propre écriture. C'est, d'après lui, le genre de ponctuation par laquelle toute phrase devait naître et se terminer, poussant le vice jusqu'à en insérer ça et là au milieu de certaines d'entre elles qu'il juge trop peut expressive, quitte a piétiner sans vergogne toute règle de grammaire universelle. Si on le lui avait demandé, le mot cucurbitacé aurait du s'écrire 'cu!curb!it!acé' et les pronoms relatifs auraient du être remplacés par des séries de points d'exclamations plus ou moins nombreux selon la nature de leur sujet. En plus de quoi, le vieillard entretient cette sale habitude toute aussi agressive de tourner autour de ses interlocuteurs en poussant force de "Huummm", en se grattant le menton et en les examinant de haut en bas et inversement. Cette manie, aussi anodine soit elle, s’averre particulièrement payante. Premièrement, elle feint l’intelligence avec brio, et c’est toujours ça de gagné. Enfin, et surtout, elle lui donne cet air inquisitorial ayant le don de tuer toute attitude réfractaire dans l’œuf. Le plus effrayant étant encore que Ridcull maîtrise cette capacité (fort utile en terme de sociologie) de façon inné, et le tout avec une nonchalance qui semble aller de soit. En fait, il s'agit là d'un redoutable politicien en puissance. Encore eut il fallut qu'il ne soit pas imperméable aux termes "économie" et "relation sociale". A l'idée du vieux gus, les deux termes s'apposent respectivement en cuisine et aux cabinets, ce qui, bien que pas tout à fait dénué de bon sens, n'est pas au goût de tout le monde (puisqu'on parle ici de sa cuisine et de ses cabinets).

    Face à la singulière répartie à toute épreuve du bonhomme (comme se livrer à la technique diablement efficace de tout nier en bloc en cas d’interrogatoire), la plupart des personnes piquent des crises, claquent violement la porte, s'enfuient en hurlant, ou fondent tout simplement en larme a la simple idée qu'ils aient a cohabiter avec pareil spécimen de méchanceté aussi gratuite que payante (la linguistique est pleine de bizarreries de ce genre), dans un monde qui, tout a coup, leur paraissait bien étroit. Leur définition de l'étroitesse, paradoxalement, se trouvant de beaucoup élargie quant au fait de laisser une certaine distance ("certaine" referant bien sur à un chiffre abondant en "0") entre eux et Ridcull, lequel par ailleurs, ne demandait pas mieux, tout du moins jusqu'a ce qu'il se rende compte que son mode de vie régit par une constante de l'ordre de l'emmerdement, souffrirait de l'absence de personnes à emmerder justement. Un de ses ami moustachu lui avait un jour parlé de son idée saugrenue d'insociable sociabilité que, disait il, Ridcull confortait a merveille, ce qui ne fut pas sans énerver ce dernier qui, de toute évidence, n'appréciait pas du tout d'être mêlé a une blague qu'il ne comprenait pas lui même.

    Outre cette pléiade de qualités / défauts ( l’appartenance à l’une ou l’autre de ces deux catégorie diffère bien sur selon les points de vue) dont Ridcull se trouve affabulé (parfois à tord, souvent à raison), des petits malins auraient trouvé amusant (du moins, pour un temps) de faire circuler quelques calomnies à l’encontre du vieillard ; rapport à un supposé manque d’honneur. D’aucuns disent que sa parole a autant de valeur qu’un film de Michael Bay. Bien sur, et en dépit des tracts placardés à cet effet, personne, pas même les plus grands malfrats des océans, n’a jamais accordé crédit à ce débat. S’attarder ne serait-ce qu’un instant sur le degré de bravoure, d’intégrité, de courage ou de toute autre qualité humaine dont Ridcull serait pourvu, c’est se donner tous les moyens pour se retrouver en position du poirier le long de son bureau à lui servir d’encrier (un plan de carrière qui n’intervient qu’en cas de gros pépin en somme). La vérité, bien que largement répandue d’un bout à l’autre de l’océan, n’est pourtant jamais desservie d’un individu à l’autre. En d’autres termes, il lui est permit de parcourir à sa guise n’importe quel cerveau, mais elle ne s’aventurera que très rarement jusqu’aux cordes vocales. Ainsi, il est de notoriété publique que Ridcull ne se soit jamais encombré de valeurs comme le sens moral, l’honneur, la droiture ou le savoir vivre, mais l’information n’ira jamais se transmettre d’une personne sur l’autre, de peur que l’autre s’avère être un Ridcull savamment déguisé. Ce phénomène que certaines mauvaises langues iraient dénoncer comme étant de la tyrannie, Ridcull, de son coté, le défini à sa manière comme une simple règle de politesse élémentaire
    « personne aime s’entendre dire qu’il est con, même s’il l’est … Et je l’suis pas. Compris ?! »
    En général, la réponse est « Oui ». Question de politesse.

    Hiérarchiquement parlant, on aurait pu représenter l'idée que Ridcull se faisait de l'administration par une espèce de graphique affichant un cercle intitulé "moi, le donneur d'ordre", relié par un trait en dessous à un autre cercle plus grand intitulé "tous les autres". Il est à noter que la libido de Ridcull est aux abonnés absents. Le vieillard peut se montrer extremement pervers mais pas sous cet angle là (à savoir 90° sous une culotte). La raison de ce manque d’intérêt flagrant vis-à-vis des délégations féminines dont on taira le nom n’est pas dû à quelque carence hormonale que ce soit (comme peut en attester une proportion non négligeable de la population de Logue town) ou à un vœu de chasteté, ni même à une orientation sexuelle plus marginale (quoique ses nombreuses parties de chasse en solitaire posent le doute.). Non. Si Ridcull n’est pas de cette catégorie dont l’appartenance est pourtant largement majoritaire passé la soixantaine, c’est pour la bonne raison qu’il satisfait avec tellement d’efficacité sa pulsion de destruction (via engueulades, passage à tabac et chasse entre autre) que son organisme ne voit tout simplement plus l’utilité de l’aiguiller vers d’autres sources de désirs (les culottes et ce qu’elles cachent). Pour la même raison, Ridcull s’avère totalement dénué d’instinct de conservation, d’où son manque total de tact vis-à-vis de potentielles sources de dommages (humains, charge d’éléphants, canons pointés vers lui etc). C’est uniquement parce qu’il est copieusement desservit par la chance que l’humanité doit encore déplorer sa présence après 91 années de vie qui auraient sans doute eues raison de n’importe qui d’autre.

    Son dicton est « La justice, ça se mérite ». D’où son salaire. Il s’avèrera, par la suite que Ridcull, fort de la paternité de cette phrase choc, l’étendait jusqu’au contenu de son petit déjeuner (y soustrayant tout son sens par le fait même). « Le pain-beurre, ça se mérite ». Cette allocution, aussi véridique soit-elle, perd de sa profondeur lorsqu’ elle s’adresse à une tartine grillée.

  • Histoire
    [bon, c’est tuant de médiocrité de pondre un ènième perso originaire d’East Blue (Logue Town de surcroit. Soit, la ville qui a tapé dans l’œil des lecteurs) mais j’assume. Si vraiment sa vous tape sur les nerfs, j’irai changer ça pour une île inconnue de tous dans le nord profond.]


    On pourra dire une chose sur Logue Town ; Les femmes là bas savent y faire pour pousser les fortes têtes hors de leur utérus. Avant même que Roger y fasse son arrivée triomphante, la moustache sous le nez, le sabre au fourreau et le placenta tout autours, une autre maman avait déjà donnée naissance à un bébé singulier. Déjà, on se rendit compte que le petit Murnedon, très précoce en la matière, n’avait attendu ni le ciseau pour couper le cordon ombilical, ni la tape sur le dos pour déclencher le premier braillement nécéssaire à la respiration du nouveau-né. Respectivement, ses dents et son poing avaient fait l’affaire. On s’étonna donc de l’initiative de Ridcull junior en la matière. Du reste, le docteur dû bien avouer que le tout avait été mené d’une main de maitre. Par la suite, il s’avéra que Murnedon préférait le rockin chair au couffin, la bouteille au biberon et les cotes de porc aux compotes. 3 ans après la naissance du bonhomme, le paternel s’inquiéta de voir sa réserve de tabac diminuer plus vite que d’ordinaire et entreprit de ne pas tenir compte de l’odeur caractéristique qui suivait son fils à la trace. Et le jour où la mère retrouva un cendrier savamment caché sous le matelas du petit bonhomme, elle se contenta de le vider et de changer les draps, convaincus que l’objet avait du atterrir là par le plus grand des hasard et que les mégots n’étaient que le résultat de la combustion instantanée de cigarette qui, du reste, avaient dues se rouler toutes seule. A la crèche, le petit Murnedon était une source intarissable de problème. Il terrorisait aussi bien ses camarades de jeux que la nourrisse, ordonnant à l’occasion des séries de génuflexions quand auxquelles tout le monde (nourrisse inclue) s’exécutait. Finalement, à l’école primaire, Ridcull junior trouva son maître en la personne d’un instituteur tyrannique et particulièrement mesquin. Monsieur Bulgon Mamoche. Celui-ci cumulait les coups bas envers ses élèves (et dieu sait combien il est gênant de se pisser dessus en classe.) et le petit Ridcull accumulait les prises de notes quand aux milles et unes techniques pour tétaniser ses condisciples si bien qu’au terme de son parcours scolaire sous le joug de Monsieur Mamoche, il n’avait plus rien à apprendre en la matière. Finalement le suscumul de cette aptitude innée à gueuler des ordres et des connaissances érudiques en terme d’emmerdement valut à Ridcull quelques problèmes qui forcèrent le jeune homme à s’exiler à la campagne.

    Par la suite soit quelques décénies plus tards, Roger fit son œuvre et la première ère de piraterie valut à Logue Town une pêlletée de problèmes qui mirent en branle la stabilité de la ville. Logue town avait connu toutes sortes de maires au fil des temps. Des grands des petits, des futés, des légèrement fêlés, des complètement givrés ; ils arrivaient, remplissaient leur fonctions, dans certains cas trop brièvement pour que le peintre ait le temps de terminé le portrait officiel destiné à l’hôtel de ville, et mourraient. Le premier citadin de logue town avait les mêmes perspectives d’emploi longue durée qu’un contrôleur d’échasses sauteuses dans un champ de mines. Pourtant, s’estimaient les adjoints, il ne fallait pas trop s’en inquiéter. Le nom pouvait changer de temps en temps, ce qui comptait c’était qu’il y ait toujours un maire dont la tâche la plus importante, de l’avis des conseillers municipaux, consistait à signer des papier, de préférence, toujours de l’avis des conseillers municipaux, sans les lire au préalable.
    Le maire en exercice était différent. D’abord, il était rarement chez lui sauf pour changer ses vêtements crottés. Et il criait sur tout le monde. D’abord sur ses adjoints. Et pourtant, à l’époque, on s’était félicité d’élire un maire qui n’avait pas mis les pieds à logue town depuis 40 ans. Les conseillers principaux avaient connu tant de luttes intestines entre leurs divers ordres au cours des derniers années qu’ils s’étaient pour une fois mis d’accord sur ce dont la ville avait besoin : une période de stabilité qui leur permettrait de poursuivre leurs intrigues et machinations en paix et dans le calme pendant quelques mois. Un épluchage des registres avait mis à jour le nom de Murnedon Ridcull, un quinquagénère qui avait quitté subitement la ville à l’âge de 17 ans pour s’occuper d’un domaine en pleine campagne. Ce choix leur avait paru idéal. Le type qu’il leur fallait. Ménage à fond, Balais neuf. Un intellectuel rural. Brave gars, fumeur de pipe, l’œil pétillant. Un bonhomme à reconnaitre les herbes, à se balader en forêt parmis ses frères les animaux. A dormir à la belle étoile, y’avait des chances. Parles aux oiseaux pensaient il.
    On avait envoyé un messager. Murnedon avait soupiré, lâché quelques jurons et s’était mis en route.
    S’il pose problème, pensaient les conseillers municipaux, ça ne devrait pas être trop dur de se débarrasser d’un gus qui parle aux arbres.
    Puis, il était arrivé et en avait constaté que Ridcull parlait effectivement aux oiseaux. Plus précisément il criait aux oiseaux et ce qu’il criait en général c’était « En plein dans l’aile, saleté ! »
    Pour ca, les animaux des champs et la gent ailée le connaissaient bien. Ils étaient devenu si experts en identification de silhouettes que dans un rayon de quarante kilomètres autours des terres du quidam, ils prenaient la fuite, se cachaient ou, dans les cas désespérés, attaquaient sauvagement à la seule vue de la pipe.
    Le seul que l’affreux bonhomme ne terrifiait pas, c’était le vieux Vindounze Pelle, cent trente ans, sourd comme un pot. Il avait réussi à digérer le fait que le nouveau maire serait un de ces dingues des haies et des petites zoziaux, il allait mettre une semaine ou deux à comprendre les changements survenus et il se fendait en attendant d’une conversation polie et distinguée à partir du peu qu’il se rappelait des choses de la nature et assimilées lors du banquet municipal en l’honneur de sa nomination et auquel toute la ville était conviée. Du genre « J’imagine que sa doit vous faire du … hummm … changement, hmmm de dormir dans un vrai lit plutôt qu’à la belle étoile ? » et : « ces choses hummm … la sa s’appelle des couteaux et de fourchettes, hmmm » et : « Ces .. humm.. machins verts sur l’œuf brouillé , hmm sa serait pas du persil à votre avis ? »
    Mais comme le maire ne prêtait guere attention aux propos échangés pendant qu’il mangeait et que Pelle ne s’apercevait jamais que l’autre ne lui répondait pas, ils faisaient plutôt bon ménage

    Cependant, et en dépis de tous ces menus defaults, les services municipaux comme la marine attitré à la bonne charge de la ville, supportaient la présence du gus au poste le plus haut situé de la ville. Fortement grandi de cette nouvelle aubaine, Ridcull montrait les capacités, ou défauts nécessaire au maintient, comme désiré, d’une certaine stabilité dans la ville. Pour ainsi dire, les seules entorses à la loi enregistrés en ville étaient de son propre fait. Mais, une nouvelle fois ces malencontreux incidents, fruit du hasard étaient passés sous silence, pour ne pas entacher sa réputation. Effort tout à fait inutile à vrai dire puisque la mauvaise habitude qui poussait le vieil homme à brailler une fois son saoul ingurgité, faisait profiter de ses talents de chanteur à tous ses électeurs.
    Bizarrement, Murnedon fut élu 9 fois de suites. Une législation en vogue lui aurait interdit de se faire élire plus de 2 fois d’affiler ayant été jugée innapropriée et supprimé du code public au cours de son deuxième mandat. Cette curieuse mais efficace manière de diriger logue town attira alors l’œil du gouvernement qui, ayant prit connaissance des techniques de directions de Ridcull, ne tarda pas à lui envoyer une délégation lui faisant savoir qu’il était convoqué à Maria Joa. Une nouvelle vague d’insulte accompagna les postillons qu’il cracha au visage du jeune homme venu lui faire parvenir la requette, suite à quoi il désigna Vindounze Pelle à titre de régent durant son absence et partit sur les traces du pauvre marin qui passa en compagnie du vieillard, les pires instants de sa vie sans doute.

    Au terme d’un voyage fort en chants militaires improvisés, Ridcull arriva finalement a destination où il fut accompagné jusqu’à un bureau situé quelques étages au dessus de son seuil limite d’effort (les spécialistes l’estiment entre 0 et 3 marches) Au final, et après quelques ronchonnement désaprobateurs, quelques commentaires malvenues et une pause de plusieurs minutes entre le second et troisième palier, le gus arriva finalement, en sueur, devant une porte ornée de symboles biscornues, où l’attendaient deux nouveaux gardes en uniforme. Leur carrure imposante les sauva probablement du coup de tabac que Ridcull leur avait préparé avant même d’avoir entamé son assention. Les deux armoires à glaces, impassibles, tocquèrent à la double porte et, avec une symétrie trop bien calculé pour n’être que le fruit du hasard, poussèrent chacun un pan de porte d’un puissant revers de la main, laissant le soin au vieillard d’apprécier les proportions de la pièce qui se trouvait derrière. Ridcull y pénétra. La suite est un peu floue mais ce dont les écrit relatent c’est qu’il ressortit bien plus ivre qu’en y entrant. Il est, à présent, de notoriété publique que les hautes pompes qui l’attendaient dans la salle lui aient délibérément présenté une bouteille de son alcool préféré pour pouvoir lui épingler les décorations de colonel sur le paltot sans qu’il ne s’en rende compte. Ridcull, s’était attiré la sympathie de la marine pour ses faits d’œuvre à Logue town en la profession de maire tyrannique. Son nom fut consigné dans les registres militaires en tant que colonel promut à cet échelon tant en raison de son âge avancé que de ses qualités de meneur d’hommes innées. Et Ridcull mit 2 semaines à s’en rendre compte. Deux semaines au cours desquelles il ne remarqua pas un seul des saluts militaires que les soldats en garnison à logue town lui adressaient. 2 semaines au cours desquelles il ne se demanda ni pourquoi il avait été convié au quartier général de la marine ni comment ce badge tarabiscoté avait atterrit sur son gilet. Enfin, il mit le doigt dessus après un tris d’entre ses lettres d’où il en récolta une lui adressant les félicitations du gouvernement et attestant des « meilleurs pensées que l’amiral en chef lui adressait » (terme que Ridcull confondait avec « cibler ». De son point de vue, les carreaux d’arbalette s’adressaient aux mouettes et les remerciements ciblaient les destinataires. Une confusion qui en dit long sur ses méthodes). La lecture finit, il lâcha un juron et fonça (pour autant qu’il le puisse) au poste de la marine de Logue town où on lui confirma sa qualité de Colonel de juridiction. Ridcull explosa de colère, lachant des propos diffamatoires au bouquet, menaçant de se reconvertir pirate juste pour la forme. Ensuite de quoi, il reçut son premier virement mensuel et jura de chasser la piraterie avec zèle, tache à laquelle il s’employa avec brio pendant 15 années de services remarquable à Logue town ou, ne pouvant plus exercer en tant que maire, il se démena pour se voir accorder un siège de conseiller municipal. Sa personnalité écrasante lui assura d’à peut près autant de control sur la ville qu’avant sa nomination. L’oppressante omniprésence de Ridcull au sein de la ville lui valut d’ailleurs quelques promotions, chacune d’elle accompagnée d’une hausse de salaire et donc d’un nouvel excès de zèle si bien qu’au grade de Commodore, le vieillard s’était assuré un plein pouvoir sur la ville, réduisant considérablement les afflux de pirates de tout East Blue qui, auparavant, convergeaient vers logue town en sa qualité de prémisse à Reverse Mountain.

    Enfin, alors que celui-ci s’apprêtait à souffler ses 84 bougies, Ridcull se vit octroyer le grade de Vice-Amiral à titre quasi-posthume. La marine voulant le récompenser de ses années de services, décida d’une montée en grade purement formelle, pensant que le vieil homme casserait sa pipe dans les mois qui suivraient, voir même, avec une régulation cardiaque défaillante et un peu de chance, lors de la cérémonie. En effet, Ridcull, jugé (à tord) gâteux devenait au fil des ans un boulet solidement noué au pied de la marine. Ses apports se faisaient de plus en plus maigre en comparaison de sa pension qui, elle, se faisait de plus en plus grasse. En bref, il n’était pas rentable. Le travail de Vice-Amiral nécéssitant parfois une intervention physique et musclé sur le terrain, assurait ainsi à la marine de se priver du vieillard dès sa première affectation.
    Les instigateurs de cette sombre machination ne mirent guère longtemps à se rendre compte de leur erreur. Ridcull, la faute à une chance insolente, s’avéra diablement coriace. En outre, ce changement soudain de régime semblait lui avoir conféré une nouvelle jeunesse. Au final, et contre toute attente, il s’avéra bien plus rentable et dangereux pourvu d’une étoile de vice-amiral. De nombreuses fois on lui affecta des régiments jugés peu fiables en guise de chaire à canon, dans l’espoir de pouvoir se débarasser au final de lui mais, à chaque fois, il s’avéra que son étonnante capacité à effrayer ses soldat leur conférait de volonté de combattre innégalable. Il est fait état, sous le commandement de Ridcull, de régiments entiers allant au combat avec entrain car l’adversaire, aussi coriace fut-il, valait toujours mieux que la compagnie du Vice-Amiral. En complément de quoi, sa chance intarissable semblait rejaillir sur ses soldat..

    Au final, le vieillard s’avéra être beaucoup plus rentable de cette manière. Le surnom de Recycleur commença même à circuler au sein de la marine. Si un régiment était jugé non-éfficace, il était laissé à Ridcull le soin de le remettre en état. Lorsqu’il s’agit de défendre le drapeau gouvernemental, Ridcull ne fuit pas face à l’adversité. En revanche, il lui arrive régulièrement de s’absenter aux cabinets lors d’une bataille prenant une mauvaise tournure et de ne jamais revenir. (Car, comme disait Brassens, « Mourrons pour des idées. D’accord mais de mort lente. ».)




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Message par Ambassadeur du Jeu Fou Lun 1 Mar - 15:41

bienvenue à toi ^^ et chouette présentation. Par contre, je n'ai pas encore tout lu, mais je t'arrête déjà pour ton fuit du démon, ils ne sont pas accéssible directement, même si j'aime beaucoup l'image du coffre de Terry Pratchett.


Et encore bienvenue à toi ^^
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Message par William Morgan Lun 1 Mar - 15:43

T'as retiré le fruit (très délire) de la Commode ? Bien...

A part ça j'ai rien à dire... Hormis : MAGNFIQUE !

Je sais que j'ai pas voix au chapitre quand aux niveaux attribués mais là on a une perle rare !

Un autre niveau 7 en devenir à tous les coups et un autre membre du club du 4e âge (avec Vilgrim).

Welcome in the Navy ^^


PS: la confusion entre "sa" et "ça" est volontaire ? J'ai vu la faute un nombre de fois impressionnant surtout compte tenu du petit nombre de fautes apparentes à côté...


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Message par Murnedon Ridcull Lun 1 Mar - 16:39

[bon, niveau longueur, c'est pas folichon. En plus de quoi, c'est bourré de dialogues (dont l'abondance est souvent synonyme de "médiocrité" dans les barèmes typiques). Mais bon, vous aurez l'occasion de remarquer que Ridcull est un personnage essentiellement verbal. Contrairement à Garp, il a pas la carrure du type qui balance des patates monumentales en beuglant "FIST OF LOVE !". A défaut d'actions d'éclats, donc, il se rabat sur les discussions gratinés, d'où le ratio dialogue / narration assez inhabituel de mes Rp (et qui parfois, je m'en doute, n'est pas au gout de tous). Ceci dit, ne voyez pas cette abondance de dialogues comme une solution de facilité. J'estime seulement que le potenciel comique de Ridcull se dévoile beaucoup plus de la sorte.]

La crise des Navets

Ombitul. Paisible région agricole situé à la périphérie du royaume d’Alabasta. C’était sans aucun doute le seul coin avoisinant sur des centaines de kilomètre à jouir d’un microclimat. Prenons alabasta par exemple. Vers le milieu de la journée, le soleil y réquisitionne une bonne partie du ciel. Impossible d’y trouver un coin d’ombre convenable pour s’y abriter. A Ombitul, célèbre pour ses radis blancs (au passage), le climat était beaucoup plus propice à … disons, l’eau et tout ce qui s’en suit. Une de ces rares ‘région carte-postale’ dont la recherche peut être l’œuvre de toute une vie. Ombitul, ses immensités verdoyantes, ses champs irrigués d’eau de source. Ombitul, ses braves agriculteurs, ses fermiers et éleveurs de vaches, tous vivant dans un bien-être sûr. Ombitul, ses collines où campent des troupeaux de moutons se nourrissant, si l’envie s’en fait sentir, d’une herbe si appétissante que même certains villageois s’en vont paître à l’occasion. Ombitul, son sympathique petit bourg animé, ses logis si pittoresques.
Et puis il y a les pirates aussi.

Rectifions donc : Ombitul. Région agricole d’ordinaire paisible (...). Car un équipage pirate investissant le village n’a (très certainement) rien d’ordinaire. Ni de paisible d’ailleurs. Comprenons donc ; Sous le joug (donc par essence plus ou moins éphémère) du Capitaine pirate Bulgon Mamoche, jeunot à la tête d’une petite flotte fraîchement arrivé sur Grand Line, les fermiers locaux regrettaient lourdement l’époque où leur principal soucis de la journée consistait en un manche de fourche cassé ou, à la rigueur, le pot-au-feu de la belle mère du samedi soir.
Ce ne fut qu’au bout de trois mois que l’amiral en Chef Sengoku, ne recevant
plus les arrivages mensuels de radis Ombituliens (célèbres pour leur croquant) destinés à sa fameuse chèvre (devenue de plus en irritable au terme de cette diète), décida qu’il fallait intervenir. Approvisionnement de radis + Annihilation de Pirates + Sauvetage, en prime, de paysans. Le calcul était vite fait. Il s’agirait d’une opération rentable. Pourvue que le travail soit fait proprement. Malheureusement pour l’Amiral en Chef, le seul gradé encore disponible s’avérait être Ridcull, soit le plus mauvais choix imaginable. Mais quand aucune alternative n’est possible, les pire choix s’avère aussi être le meilleur. Question de logique.

« Mais z’avez qu’à vous-z-en débarrasser d’votre bestiole là. Ca sert à rien, ça aboie toute la nuit, ça coûte une blinde en bouffe et ça dégueulasse tout l’étage ! » avait protesté Ridcull.
Après plusieurs tentatives infructueuses pour dissiper la confusion entre une chèvre et un chien, Sengoku beugla, tapa du poing, beugla plus fort et tapa à nouveau. Finalement, Ridcull obtempéra en bougonnant.
« C’est d’l’esclavagisme ça … » balança-il en se trainant les pieds vers la sortie du bureau
« Les esclaves n’ont pas de salaire Murnedon ! Le salaire ça se mérite !» Aboya (Ni chien ni chèvre cette fois) Sengoku dans son dos.
« Les radis aussi …
».



Après s’être vu affecté un régiment de tire-aux-flancs, Ridcull prit la mer à la tête d’une flotte de combat et arriva à destination quelques jours plus tard.
Rapport à son affectation, Murnedon fut de mauvais poil tout du long. Les marins furent donc pressés d’arriver et ne demandèrent pas leur reste pour camper leur positions le plus près possible du village. Leurs pensées convergeaient toutes dans le même sens : Plus vite cette mission serait remplie, plus vite ils pourraient se soustraire à la présence du Vice Amiral. Après une nuit passée à supporter les puissants ronflement de leur supérieur, les marins furent, tôt le matin Harangués par un Ridcull qu’une nuit de sommeil n’avait sût guérir de sa mauvaise humeur chronique.


« Bon, bande de rigolos ! J’ai ma montre à la main. Dans deux heures vous m’avez ratissés tout l’ terrain et mis à plat tous ces couillons d’pirates. L’aut’ à la chèvre m’a filé les plans du coins. Ces clowns ont investis l’premier village venu, et c’ui là est merdique pour s’qui est d’tenir un siège. Y’a des trous partout. Alors vous z-y allez par tous les coins et vous avancez en balançant des semonces toutes les 30 secondes pour leur mettre la pression. J’veux pas d’fuite ! Y faut qu’y convergent tous vers la chapelle qu’est au milieu du bled là. On voit l’clocher, repérez vous avec. Quand y z-y s’ront tous, vous canarder partout autours et vous les laissez mariner 2 minutes avec de la merde plein l’pantalon. Après y s’ront à vous, garantis sur facture. Sur ce, à vos couilles messieurs. J’ai lançé l’compte à rebours et j’veux m’barrer d’ici le plus vite possible compris ?! »

Ridcull était un spécialiste des plans bien huilés. Tout était fluide dans le scénario. Bien sur, dans la pratique, c’était une toute autre paire de manche. Murnedon ommétait délibérément de rappeler que les pirates aussi avaient des armes à leur disposition, ainsi qu’un minimum d’instinct de survie. Mais le plan, c’était déjà la moitié du boulot de fait. Et puis, les détails techniques ça n’était pas vraiment de son ressort.
« monsieur ? On est pas assez
nombreux pour …» balança une timide voix, très vite couverte par une symphonie de « Shhhhhhhh » désapprobateur.
« Vous ditez ? »
« Rien »
« Shhhhhhh »
« J’ai pas été clair ? »
« Si »
« Bin alors remuez vous ! Vous prenez sur mon temps libre là !! »

La foule de marin commença alors à s’agiter en un brassage chaotique. Cette manœuvre aux antipodes de la discipline militaire plus répandue avait un certain charme. Les marins couraient à pleine vitesse vers le village. Plus exactement, ils fuyaient Ridcull, ce qui revenait au même résultat. Le flot de soldat fondit littéralement sur Ombitul et ce avec une célérité déconcertante, même pour les barrages de pirates largement préparés à cet assaut. Seulement eux, ignoraient la présence du Vice Amiral. Une donnée tactique à ne pas ommêtre en somme. Les échos des cris de Ridcull résonnaient alors que l’investigation du bourg se faisait en un temps record. Au final, un 3ème classe en nage vint à la rencontre du Vice-Amiral qui pestait contre sa montre qu’il remuait dans tous les sens.

« Monsieur ? »
« Chalop’rie de … Quoi ?! » Répliqua Ridcull sans se détourner de sa montre qu’il entreprenait alors de démonter rageusement à l’aide de ses dents
« Le village est sous contrôle monsieur. »
« Ah Ouais ? Bin revérifiez pendant que je m’occupe de c 'te Milardju d’montre. Chuis bien sûr qu’vous avez oublié un zigoto dans un coin.» Balança le vice amiral en faisant tournoyer l’objet au dessus de sa tête.
« Euh, pas qu’je sache monsieur. » Fit le marin qui se plaqua aussitôt la main sur la bouche, conscient de son erreur. Ridcull, balançant l’objet le plus loin possible se tourna alors vers le pauvre marin, les joues gonflées et l’œil excité.

« Pas qu’tu sache hein ? Qui t’as autorisé à sacher, hein ?! Tu sache rien du tout p’tit corniaud ! C’est moi qui sache ! J’suis habilité à sacher qui sache et qui sache pas ici, compris ?! J’suis le sacheur en chef !Toi t’es qu’un sache-rien ! Tu sach’ra quand j’te dirais qu’tu peux sacher ! » Beugla le vieillard en arrosant le visage du 3ième classe, répandant par la même occasion une désagréable odeur de pastille pour la gorge. Ridcull s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle.

« Huu …. Tu vois ces …. Huuu …. Lunettes ? haleta-il en pointant les quidam posées en un équilibre bancale sur son nez patatoïdale. C’est signe que c’est moi qui … huuu … qui sache ! Et maint’nant, continua le vice-amiral, conscient que ses poumons ne supporteraient pas une nouvelle salve de hurlements, va m’ceuillir des radis, c’est pour un aut’ sacheur. »

Six minutes et un champs ravagé plus tard, Ridcull déboulait sur le village, inspectant les chaumières d’un œil expert, comme pour en établir une critique au sein de son rapport. Après un bref tour d’horizon, il rejoingnit ses sous-fifres, dont une partie maintenaient fermement le fusil de leur arme contre une rangée de pirates captifs.

« Mamoche c’est lequel ? » beugla le Vice amiral d’un air entendu
« Celui avec le bouc, monsieur »
« Mais y’en a la moité qu’ont des boucs ‘spece de corniaud »
« Non ça c’est une moustache, monsieur »
« Ah oui. Les poils sous l’nez c’est ça ?»
« Oui monsieur »
« Et le bouc ? »
« Autour de la bouche monsieur »
« Ah oui. Alors vous
c’est … »
« Une barbe monsieur »

« Une Barbe voila. »
Ridcull marqua une pause puis, conscient qu’il ne maîtrisait pas le sujet, ajouta avec hésitation.
« Donc Barbe Blanche il a … ? »
« Une Moustache Monsieur. »
« Bin tiens … »

Cette apostrophe fermée, Ridcull farfouilla dans l’une des poche de son lourd manteau pour y récupérer un carnet qu’il lut scrupuleusement
« Alors, Radis ? c’est fait …. Pirate ? C’est fait …. Paysans ? C’est … Ah mais non. On y sont ceux là ? »
« Ils ont fuis avec les pirates, monsieur. »
« Ah bon. c’est des pirates alors. »
Personne ne sut répondre à cela. Ridcull n’était pas du genre à pinailler sur les détails. Les pirates fuyaient, les villageois fuyaient. C’étaient donc des pirates. Ridcull s’arma alors d’un crayon pour dessiner méthodiquement une flèche depuis le mot ‘villageois’ vers le mot ‘pirate’. Après un examen attentif du résultat, il se pencha à nouveau pour écrire, le long de la flèche : ‘ Même chose’. C’est bien connu : Le crayon est une arme bien plus dangereuse quel’épée. Ce n’est pas à la pointe de la dernière mais à celle du crayon qu’on organise un génocide et qu’on signe les déclarations de guerre. C’est pour cette raison que Ridcull n’a jamais envié les qualités martiales de ses collègues. Lui maitrise à fond l’art de l’administration.
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Message par Serviteur du Jeu de Mots Mer 3 Mar - 12:28

Bonjour à toi et bienvenue sur le forum !

Tout d'abord bravo, voila une présentation haute en couleurs. Donc je vais aller très vite, sur la forme, des petites fautes qui trainent, une relecture suffira. Rien de méchant, je n'ai même pas envie d'en parler !

Maintenant j'avais une ou deux petites questions! Je suis un Pratchett addict Mr Red Donc forcément j'ai adoré ta présentation et ton personnage. Toutefois, on sent que celui-ci est un mix entre l'archichancelier, le doyen, Rincevent, Vimaire et même..(sisi j'ose) Chique ! Bref un florilège de tout ce qui fait qu'on adore le disque-monde. Pense-tu pouvoir incorporer un tel univers dans celui de One Piece sur la longueur (Je pense surtout au jeu de mot et tournure syntaxique réferrant à notre monde à nous)

Quoiqu'il en soit, super, vraiment. Je propose sans hésiter un rang 7. Après , je m'enflamme surement. Donc je laisserai le soin à mes illustres collègues de trancher de manière objective. N'hésite pas à me MP si tu as des questions.

Au plaisir de suivre les aventures de Ridcull.
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Message par Murnedon Ridcull Mer 3 Mar - 12:50

Yo !
Tout d'abord, merci pour vos sympathiques remarques. Elles sont toujours le bienvenue.
Pour ce qui est de l'inspiration Disque-mondaine, je dois bien avouer qu'elle est pas franchement finaude. J'ai découvert Pratchett et sa saga y'a quelques années de ça. Autant dire que, niveau role play, ça m'a fait prendre un virage à 180°. Avant ça, j'avais pondu une petite pléiade de persos du genre classe, clope au bec, blasé, psychopathe, et au final, plus où moins redondant. Le style de pratchett m'impressionnait tellement que je m'en suis inspiré sans trop y réfléchir (mais n'est pas pratchett qui veut. Au début c'était franchement indigeste comme écriture) jusqu'à pondre un perso bloubiboulga aux facettes piochées à gauche à droite chez les intervenants des annales. Au final, j'ai rarement rencontré de difficulté à intégrer Ridcull à l'univers One piece. Le coté décalé et comique malgré lui du personnage me vient plus où moins naturellement maintenant. Et c'est d'autant plus facile de le faire ressortir quand les joueurs en face sont réceptifs au style de Pratchett. Et étant donné qu'ici il semble y avoir une foule de fans du Disque monde, m'est avis que je vais pas avoir à me forcer.

Sur ce, merci encore pour les remarques et au plaisir.

edit : en fait la seule grosse difficulté que j'ai eu concernant l'adaptation du style du Disque monde à celui de One piece, a été de me retenir d'évoquer la magie chaotique qui régit les histoire de Pratchett. Ne pas pouvoir écrire de paragraphe sur la conceptualisation du temps qui passe par une arbre multi-centenaire, ou sur le rapport de cause à effet qui peut exister entre un sort de boule de feu lancé d'une part et une barbe qui flambe à l'autre bout du monde, d'autre part, bref, toutes ces subtilités du Disque-monde m'ont toujours un peu manqués mais, j'ai matière à compenser. ^^


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Message par Maître du Jeu au Trésor Mer 3 Mar - 13:21

(mais n'ai pas pratchett qui veut.

Ca casse tout Mr Red

Enfin, c'était un message sympathique de bienvenue !

Tu mérites en effet le niveau 7 et ton histoire, à moi qui n'ai jamais eu le courage de commencer le Disque-Monde (flemme...) est logique. J'ai un point de vue autre et trouve que tu as bien monté tout ça dans One Piece ^^ en effet il n'y a pas de magie ici.

La Marine gagne donc un officier de choix et un vice-amiral ! Tu vas maintenant pouvoir te mettre à l'oeuvre car la Marine est une section à part et auto-suffisante (indépendante) ici !

Félicitations

NB : quel rang tu lui voudrais à Scroodge ?
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Message par Murnedon Ridcull Mer 3 Mar - 13:31

Oh crotte !
Murnedon Ridcull a écrit:mais nait pas pratchett qui veut

Non ? Toujours pas ? Naitre ou ne pas naitre ?
Bref, trêve de plaisanteries grammaticales niveau ferme-célébrité.

Une nouvelle fois, merci pour les remarques. Si les non-adeptes du disque-monde apprécient aussi le style, alors je suis comblé.

A la prochaine.
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Message par Maître du Jeu au Trésor Mer 3 Mar - 13:35

Bien rattrapé j'apprécie ^^

Tu veux garder le rang vice amiral ?
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