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Lieutenant-Colonel Gütz Walace

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Monkey D. Luffy
Gütz Walace
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Message par Gütz Walace Mer 18 Aoû - 18:35

~°Marine°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: Edword Boobap
Age: 22 ans
Ce que vous aimez: la marine
Ce que vous n'aimez pas: les pirates
Première Impression: Marine un jour, marine toujours
Autres : La marine, c'est bien
Comment avez vous connu ce forum?: Je buvais une pinte avec Hiro et Folker qui m'ont parlé de ce forum.

~°Présentation du Personnage°~

Nom Walace
Prénom: Gütz
Surnom: Johann, La Hire
Age:31 ans
Sexe : mâle
Est-il existant ou inventé ? Inventé

Description Psychologique :
Gütz est un fier représentant de la marine et il souhaite ardemment la représenter dans toute sa splendeur. Pour l'heure, Gütz est persuadé que l'amiral Akainu incarne le plus la marine à ses yeux. Le colonel Walace consacre sa vie à cette institution ; il est prêt à donner sa vie pour la servir et protéger la Justice. On pourrait dire que Gütz est un fanatique. Servir est pour lui une chose naturelle. Il est marine dans son sang, dans sa chair et dans son esprit. Si la marine n'avait pas existé, il l'aurait inventé.
On peut décrire Gütz de deux façons différentes. En effet, il n'est pas toujours le même. Entre sa famille et la marine, il alterne par son comportement.
Avec ses proches, Gütz est quelqu'un de gentil et d'attentionné. Ses rares moments de détente, il veut les passer avec sa petite sœur et sa mère. Bien qu'étant un garçon adopté, Gütz ne reconnaît aucune autre famille que celle-ci. Il les aime profondément ; c'est presque de l'adoration. C'est cet amour qui motive en partie sa détermination en tant que marine : il doit protéger sa famille et cette protection passe par la victoire contre les pirates et les révolutionnaires. Pour les protéger, il est sans pitié et il le restera.
Gütz a le rire facile en famille, mais aussi avec ces collègues. Lorsqu'il n'est pas en mission, sa joie de vivre est surprenante. Toutefois, sous ce masque de gentillesse, Gütz reste intraitable sur les valeurs de la marine. Il est possible de rire et de se détendre, mais cela ne doit pas empiéter sur la bonne conduite, les entraînements et l'efficacité au combat : le relâchement n'est pas permis. Ses yeux sont toujours en alerte, prêts à sévir à la moindre incartade.

Gütz est considéré comme un officier prometteur par les hauts gradés. Beaucoup le respectent pour ses qualités d'officier et de combattant, mais aussi parce qu'il est connu comme l'un des « disciples » de la philosophie de l'amiral Akainu. Les sentiments de Gütz sont plus partagés, il respecte ses supérieurs, mais il lui arrive parfois de les trouver trop laxistes. Parmi ceux qu'il pointe souvent du doigt se trouve le vice-amiral Garp : son statut de héros n'est qu'une excuse pour ne pas accomplir son rôle, selon Gütz. Malgré ses critiques, il ne peut qu'apprécier ses collègues qui accomplissent toutefois leur rôle de gardien de la justice. Sans eux, la marine serait alors incapable de maintenir la paix dans le monde.

Les rares pirates qui survécurent à sa larme auraient voulu avoir ce même traitement de faveur. En mission, Gütz est transfiguré. Il n'a plus la moindre trace de gentillesse en lui. Tout son être est utilisé pour la victoire finale. Sur son bateau, la discipline est de rigueur. Qu'importent les méthodes et la morale, Gütz utilisera tous les moyens qui sont en sa possession pour vaincre. Il ne s'embarrasse pas de scrupule. Mentir et attaquer en traître sont pour lui des moyens comme les autres.
Gütz abhorre la lâcheté. Un bon marine est un marine qui ne fuit pas, car un marine est quelqu'un qui s'est engagé à combattre. Les actes de ses subordonnées doivent être motivés par la volonté de vaincre, et pas celle de sauver sa peau. Gütz considère que lui et ses hommes sont les instruments de la Justice. Obéir et combattre sont les maîtres mots de leur vie. Le Lieutenant-Colonel Walace n'hésiterait pas à tuer lui-même un de ses subordonnés qui fuirait le combat : un lâche n'est plus d'aucune utilité pour la marine.
Toutefois, Gütz n'est pas qu'un chien de guerre pour ses hommes. Il sait les aider et les écouter. Gütz part du principe qu'un marine peut avoir des difficultés et que c'est son rôle de les résoudre. L'important est qu'il n'abandonne pas le combat : celui qui fuit est celui qui n'a pas demandé de l'aide. Il est donc fautif en tout point.
Ce raisonnement s'explique simplement. Il sait que tout le monde n'a pu avoir sa formation. Lui aussi a douté par moments, c'est donc à lui d'aider ses hommes à se libérer de ces problèmes.

Description Physique :

Gütz s'est bien embelli avec le temps ; il est bien loin de son physique difforme de gamin abandonné. Sa vie aisée l'a véritablement métamorphosé, le changeant en un bel homme admirable.

Il est grand. C'est un fait indéniable. Il ne fait pas deux mètres, mais il est plus grand que la moyenne des hommes. De plus, il en impose par sa carrure athlétique. En effet, Gütz a soigneusement entrainé son corps lors de ses années d'entrainements. Il s'est constitué une musculature puissante et solide. Il n'y a pas d'excès de bodybuildisme chez lui, Gütz reste dans la norme. Sa puissance se cache au fond de lui-même et celle-ci peut exploser n'importe quand, sans nul besoin de capacité musculaire plus impressionnante qu'utile. Gütz ne quitte que rarement son armure. Celle-ci est constituée de pièce d'acier d'une très bonne facture qui recouvre son buste ainsi que ses épaules et ses bras. D'autres pièces sont agencées au niveau de la ceinture et de ses cuisses. L'armure est faite de sorte qu'elle n'entrave pas les mouvements de Gütz. De plus, les pièces de métal de son dos sont faites pour former le fourreau de son épée : Gütz a ainsi en permanence sa large épée à portée de mains.
Son armure est censée protéger certains points vitaux du marine. De plus, son jeu d'épée défensif est fait de sorte qu'il obtient la défense la plus optimale, utilisant son épée comme bouclier, protégeant les parties non protégées de sa personne. Excepté cette armure, il ne porte en général qu'un pantalon simple et une paire de Derbys aux pieds. Enfin, il aime porter sa cape d'officier de la marine appréciant surtout les mots à l'encre noire qui y sont écrits dans le dos. Il profite de chaque instant pour s'afficher avec cette cape, symbole de sa résolution pour la Justice.

Excepté ses vêtements et son armure, il ne porte rien d'autre sur lui. « Moins de superflus, plus d'essentiel » aurait pu être sa devise.
Son corps est pour beaucoup dans son charisme, mais son visage est vraiment ce qui marque les gens. Ce dernier ne ressemble pas vraiment à l'idée qu'on pourrait se faire d'un guerrier sanguinaire. Il est vraiment charmant avec un visage fin, presque parfait. Ses cheveux bruns ne sont que rarement coiffés et soulignent son regard pétillant de malice. La bouche toujours prête à sourire, Gütz semble toujours prêt à rire.
Cependant, son sourire se transforme toujours en rictus mauvais lorsqu'il s'agit de combattre les pirates. Son regard se fait plus dur et sans pitié. Plus de rires lors d'un combat, Gütz est entièrement concentré sur son épée et son envie de vaincre.

Pouvoir/capacité :

Gütz combat avec une épée de type Espadon légèrement modifié. Son épée est donc plus grande et plus large que la moyenne, formant une lame de métal solide et impressionnante, coupante des deux côtés à l'inverse des Katanas. Il se protège avec plusieurs pièces de métal qui protège plusieurs de ses points vitaux.

Gütz a, au cours de ses entrainements, beaucoup misé sur la puissance et l'endurance. IL peut ainsi manier sa si grande épée sans aucun problème et sa capacité à endurer est impressionnante. Ses techniques sont basées sur cette puissance : son but est de faire de terribles ravages chez son adversaire afin de compenser son manque de rapidité notable. Gütz est parfois comme une sorte de château sur le champ de bataille : son armure et son épée forment ses remparts et il sort parfois de sa retraite pour réaliser des attaques rapides et meurtrières. Il est ainsi assez agile pour permettre d'optimiser sa défense, mais pas plus que cela. Enfin, Gûtz est caractérisé par une volonté inébranlable. Il a foi en ce qu'il fait et les gens sont rares à pouvoir l'influencer.

Grade : Lieutenant-Colonel
Nom de votre supérieure : Sengoku
Fonction au sein de l'équipage : Capitaine
Histoire :
 
Gütz
 
Pour mieux comprendre l'histoire de Gütz, il est important de s'attarder sur le passé de son père, le sous-amiral Erwan Walace sans qui la vie de Gütz aurait surement fini dans un fossé.

Il y a vingt-cinq ans, la marine était bien affairée à lutter contre la vague de piraterie menée par le célèbre Gol Roger et le non moins célèbre Shiki le Lion. C'est à cette époque que se forgèrent de grands noms de la marine, avec comme chef de file l'actuel Amiral en chef, Sengoku. Au sein de cette prometteuse génération d'officiers, le sous-amiral Erwan Walace était sans contexte un des hommes les plus déterminés et les plus actifs de la marine. Son courage et sa détermination lui avaient ouvert les portes des hautes strates de la hiérarchie militaire. Erwan était jeune et ambitieux : fils d'un sous-officier de la marine, il mettait un point d'honneur à créer une famille qui formerait des officiers talentueux pour les générations à venir. Après moult tractations, il réussit à charmer Nienna, la fille d'un vice-amiral de renom, qui lui donna sa bénédiction avec vigueur.
Aussitôt que les deux tourtereaux furent mariés, ils désirèrent avoir des enfants. Nienna souhaitait depuis tout jeune avoir des enfants et peu lui importait entre garçon et fille. C'était une autre affaire pour Erwan : il ne voulait que des garçons qui pourraient par la suite devenir les brillants officiers dont il rêvait tant.
Hélas, le destin n'allait pas satisfaire le sous-amiral. Moins d'un an après leur mariage, pour son plus grand bonheur, Nienna donna naissance à une fille, Nina. À l'inverse, Erwan ne fut guère heureux, trépignant de frustration de ne pas avoir eu un fils. Ce dernier n'abandonna pas et persévéra dans son entreprise de sorte que Nienna redevint rapidement enceinte. L'accouchement approchant, le destin s'abattit une nouvelle fois sur le couple : nienna fit une fausse-couche, perdant le bébé et devenant stérile par la même occasion. Fort heureusement, elle survécut. Hélas, Erwan était effondré, pensant son rêve perdu à jamais.

Il ne fallut que quelques semaines pour que la détermination sans borne du sous-amiral reprenne l'ascendant. Erwan pensa rapidement à l'adoption, mais pas n'importe laquelle. Le marine était soucieux de la « qualité » des enfants qu'il voulait adopter. Il n'était pas question d'élever un faiblard maladif avec tous les rêves de grandeur qu'il nourrissait à l'égard de sa progéniture. Tout d'abord, il chercha des orphelins issus de famille aisée ainsi que des fils d'officiers morts au combat. Il s'avéra bien vite que ces deux cas étaient assez rares ; la mort d'un officier était un fait rare à cette époque et les familles aisées ne mourraient jamais sans raison.
Bredouille, Erwan dut diminuer ses critères de sélections et commencer à chercher parmi les orphelins « communs ». Toutefois, le marine n'arrivait pas à arrêter son choix, la peur de faire une erreur lui pesait comme une enclume sur le dos. De plus, Nienna s'impatientait ; elle ne comprenait pas les raisons qui poussaient son mari à tarder d'adopter. Poussé dans ses retranchements, Erwan n'eut d'autres choix que d'entreprendre une expérience de sélection plus que drastique.

À cette époque, le couple habitait une île de West Blue connu pour son attachement à la marine et pour cause, on y trouvait le quartier général de la marine de West Blue. On y trouvait en son centre les quartiers de la marine où les riches demeures des officiers côtoyaient les agréables maisons des marines de rangs moins élevés. Le reste de la ville était occupé par des gens sans trop d'attaches avec la marine. L'île était très accueillante et la paix régnait. Néanmoins, les faubourgs de la ville grouillaient d'année en année de personnes peu recommandables ainsi que d'orphelins livrés à eux-mêmes dans cet univers impitoyable. C'est dans ce milieu que Erwan Walace vint chercher une trentaine de jeunes garçons âgés de sept à dix ans. Plus qu'une recherche, ce fut un enlèvement savamment orchestré par le sous-amiral, épaulé par quelques hommes de confiance, qui s'exécuta avec une facilité déconcertante : la disparition des garnements ne semblait émouvoir personne.

Erwan avait acquis un vaste entrepôt désaffecté à l'écart de la ville et à l'abri des regards indiscrets. Là-bas, il avait organisé ce qu'il appelait « son orphelinat ». Le bâtiment n'avait de l'orphelinat que le nom ; il ressemblait plus à un camp de prisonniers. L'intérieur de l'entrepôt était un enchaînement de couloirs et de salles de moyenne taille qui formaient une sorte de labyrinthe. Des détritus étaient entreposés çà et là dans les salles. On trouvait de tout : morceaux de bois, matériaux de construction usagés, outils cassés, vaisselles brisées... Les enfants furent lâchés, sans aucune indication, dans cet endroit sans portes de sortie et sans fenêtres ; la totalité de l'entrepôt était éclairé par des projecteurs installés directement sous le toit. Le bâtiment était fait de sorte que l'on ne puisse distinguer le jour de la nuit.
La première journée fut terrible : les gamins perdirent la notion du temps. Les gardiens les surveillaient sur des passerelles faisant le tour de l'entrepôt, suffisamment élevé pour être inaccessible aux enfants. Ces derniers partagèrent le peu de nourriture que les gardiens leur donnèrent, bien décidés à survivre à cette épreuve.
Hélas, ce bon sentiment se délita au fil des jours. La nourriture fournie par les gardiens était bien trop insuffisante pour subvenir aux besoins des prisonniers. Bien vite, le chacun-pour-soi se généralisa et, lors des distributions de repas, c'était la cohue autour des passerelles ; les enfants se battaient bec et ongles contre leurs semblables.

Puis vint Erwan Walace. Il s'installa sur une passerelle un peu plus élevée que les autres et les garçons se regroupèrent en dessous de lui. De là, le sous-amiral commença à monologuer sur les bienfaits et la grandeur de la marine. Erwan parlait avec une fougue et une verve hypnotique. Il parvint rapidement à se mettre une bonne moitié des gamins dans sa poche qui y voyait là quelqu'un qui pourrait apaiser leurs récentes souffrances. Il leur expliqua que l'épreuve qu'ils enduraient allait faire d'eux des hommes nouveaux. Il expliqua longuement son horreur des traîtres et des lâches et exhorta ses prisonniers à lutter contre ceux qui leur barrent la route.
Depuis ce jour-là, la totalité des enfants sombra peu à peu sous l'influence du sous-amiral.
Chaque jour, il venait sur cette passerelle, répétant son discours avec la même intensité et chaque jour, les enfants venaient l'écouter, s'abreuvant de ces paroles. Chacun considérait le marine comme un modèle à suivre et tous n'avaient qu'une seule idée en tête : trouver un moyen de le satisfaire.
Toutefois, les approvisionnements en nourriture n'augmentèrent pas et la faim les tiraillait. Les distributions étaient devenues de véritables bagarres générales en seulement une semaine ; pas un seul jour ne passait sans que le sang vînt à couler.

Ce qui devait arriver arriva, un des prisonniers tua l'un des leurs avec une violence inouïe. Ce fut le commencement d'une guerre sanglante au sein de l'entrepôt. Erwan ne le sanctionna pas, au contraire, il le récompensa, prétextant qu'il avait bien servi la marine en tuant le gamin, convainquant l'ensemble des prisonniers que son futur était destiné au crime. De là, les enfants devinrent comme fous : chacun était persuadé de la culpabilité d'autrui et chacun souhaitait satisfaire le marine en éliminant les potentiels ennemis de la marine.
Ainsi, des clans se formèrent et des batailles éclatèrent rapidement. Les enfants se battaient avec tout ce qu'ils pouvaient utiliser dans les détritus. Les trahisons succédèrent aux alliances ; l'ennemi d'hier pouvait devenir l'allié de demain. Il n'y avait aucune confiance entre eux et tous les moyens étaient bons pour arriver à leurs fins. Les tendres furent rapidement éliminés et seuls restèrent les plus endurcis qui se lancèrent alors dans une lutte à mort. Pendant ce temps-là, Erwan observait, ne se contentant d'intervenir que lors de ses discours quotidiens qui étaient écoutés dans un silence religieux.

Le bain de sang dura plusieurs semaines. Régulièrement, des corps étaient retrouvés sans vie, souvent en très mauvais état, prouvant la férocité des combats. Lorsqu'il ne resta qu'une dizaine de garçons, Erwan introduisit plusieurs couteaux dans l'entrepôt ; la guerre devint une boucherie. Les prisonniers ne dormaient plus, ne pensant qu'à trouver le moyen d'éliminer leurs adversaires. La situation était ironique : ils étaient maintenant assez peu nombreux pour tous manger à leur faim, mais ils continuaient cette guerre qui avait commencé à cause du manque de vivres. La motivation première avait laissé place à une dévorante envie de tuer les ennemis de leurs guides, Erwan Walace.

Un mois après le début de « l'expérience », il ne resta qu'un seul enfant en vie. Lorsque Erwan lui demanda son nom, le jeune garçon, dont le regard était si brillant de fierté d'avoir réussi l'épreuve, ne répondit qu'un seul mot.

Gütz. C'était son nom.

Johann

Erwan Walace considéra que « Gütz » n'était pas un prénom qui seyait à sa progéniture. Il décida alors de l'appeler Johann, car, Johann Walace, ça sonnait bien à ses oreilles. Il fit jurer au jeune garçon de ne jamais révéler ce qui s'était passé à l'entrepôt ; ce ne fut guère difficile quand on constatait la confiance inébranlable que mettait Gütz en la marine.
Après avoir soigné les nombreuses blessures du garçon, il fut présenté à Nienna, qui s'attacha tout de suite au garçon qui avait rapidement retrouvé le sourire, évidemment ravi de devenir un membre de la famille d'Erwan Walace. De son côté, le sous-amiral était confiant dans son choix : seul l'unique survivant de cette épreuve pouvait posséder les qualités requises pour devenir le puissant officier dont rêvait Erwan. Il décida de retarder la prochaine « promotion » afin d'observer celui qui était devenu son fils.

Du passé de Gütz, Erwan ne sut que peu de choses. Gütz lui-même l'ignorait. Son physique semblait être celui d'un enfant d'une dizaine d'années, mais on ne pouvait préciser son âge avec certitude. L'enfant était déjà solide pour son âge et sa vivacité en faisait la fierté de Nienna qui ne le considéra pas une seule seconde comme un étranger. Alors qu'il fut arrivé bien plus tard, Johann devint le grand frère de Nina qui l'adopta tel quel. Erwan Walace permit à Johann de vivre en paix pendant deux ans. Il jugeait nécessaire que l'enfant forge de profonds liens avec sa propre famille. De plus, il s'avéra par la suite que Johann n'oublia pas les préceptes qu'ils avaient embrassés dans la terreur de l'entrepôt.
Pendant ces deux années, Erwan Wallace fut souvent absent : Gol Roger venait de mourir et la piraterie redoublait de vigueur au lieu de faiblir. Toutes les forces de la marine durent travailler avec acharnement pour contenir la fougue de ceux qui devinrent les empereurs du Nouveau Monde.
Ainsi, Johann put goûter à la paix et au bonheur de la famille pour, peut-être, la première fois de sa vie. Nienna s'occupa elle-même de son éducation, lui inculquant le nécessaire pour évoluer dans ce monde. Les terribles lacunes du garçon furent très vite révélées, mais ce dernier montra une telle envie d'apprendre qu'il combla son retard en quelques mois. Par la suite, Nienna poussa dans son enseignement, s'aidant de professeurs particuliers afin de satisfaire la curiosité sans cesse croissante du garçon qui n'avait jamais pu répondre aux nombreuses questions qui fourmillaient dans son esprit. Beaucoup de son temps passait dans son éducation. Cependant, il utilisait ce qui lui restait pour tenir compagnie à sa petite soeur. La relation frère/sœur s'étant faite avec une rapidité presque naturelle, Johann ne pouvait qu'être un grand frère aimé pour la jeune fille qui fut la première à l'appeler par son véritable prénom, Gütz, ce qui ne cessa jamais d'agacer Erwan Walace et d'amuser Nienna. Des longues heures que passèrent la soeur et le frère en promenade divers et variés, il en sortit un lien indestructible, un soutien mutuel qui allait perduré malgré les difficultés. Qu'importe le passé de Gütz, Nina avait là son idéal de frère.

Ainsi, deux ans après être devenu un Walace, Johann quitta la demeure familiale afin de commencer son entraînement de marine sous l'égide de son père. Il ne quitta pas l'île pour autant, mais il devint l'élève d'un marine à la retraite qui habitait à l'écart de la ville, sur la côte. Ce dernier était un ancien officier aux nombreux faits d'armes. Il a été le mentor d'Erwan Walace à l'époque ou celui-ci n'était encore qu'un novice. Il était donc naturel pour le sous-amiral de s'aider du vieil homme pour former son unique fils.

Le marine n'était pas quelqu'un de mauvais. Certes, il était sévère et strict, mais il avait un bon fond ; il estimait que son travail était d'inculquer ce qui était nécessaire pour survivre dans les terribles mers du globe. Son entraînement était difficile, il le reconnaissait, mais tous ses anciens élèves ne le remerciaient jamais assez pour son utilité lors de leurs missions.
Johann Walace commença son entrainement auprès du « colonel » comme il aimait se faire appeler. Johann apprit rapidement que le personnage aurait voulu atteindre ce grade, mais il n'en a jamais eu l'occasion, la faute à des supérieurs égoïstes.

Il n'y a que quelques éléments à retenir des trois années qui suivirent. L'entrainement du colonel visait surtout à renforcer le physique des futurs marines, donnant force, rapidité et agilité. Johann prouva une fois encore qu'il ne se laissait pas faire. C'est lui qui montra le plus de motivation lors des divers exercices et ses résultats furent plus que satisfaisants pour le colonel. Johann s'inséra très bien parmi la dizaine d'élèves qu'il côtoyait. Certains allaient même devenir d'importants camarades de missions. Le jeune Walace montra déjà un mental de fer à cette époque ; les élèves discutaient souvent entre eux de leurs avenirs dans la marine et de leurs devoirs. Johann était toujours le plus radical et le plus déterminé à servir la marine. Déjà, il n'avait aucun scrupule tant que la justice était victorieuse. Les méthodes qu'il souhaitait employer dérangèrent certains de ses camarades, mais tous le désignèrent comme le plus apte à appliquer la justice sur les mers. Cela n'échappa pas au colonel qui lui aussi était considéré comme un radical par ses pairs. Il ne fallut pas longtemps pour que l'élève et le maître commençassent à discuter régulièrement du futur rôle de Johann. De ces discussions, le colonel en fit des rapports qu'il envoya directement à Erwan Walace. Ce dernier fut agréablement satisfait que son fils adoptif ait déjà la mentalité qu'il souhaitait pour son successeur. Aux termes des trois ans d'entrainements, Erwan décida de reprendre en main l'entrainement de son fils, récompensant généreusement le colonel pour son excellent travail.

Johann devait avoir treize ans à ce moment-là. Il put revenir quelque temps parmi ses proches et constata que sa soeur avait bien grandi malgré sa tristesse d'être séparé de son grand frère. À l'inverse, Nienna et Nina ne purent reconnaître Johann au premier regard ; l'entrainement avait transformé le garçon blessé et meurtri en un jeune adolescent musclé et charismatique. En tout cas, Johann apprécia les quelques jours où il put se rattraper un peu en tant que grand frère auprès de Nina et il en profita jusqu'à ce que son père l'emmène.

Erwan jugeait le temps nécessaire de trouver l'arme qui définirait son fils. Pour cela, il l'emmena dans les grandes armureries de la base de la marine de l'île. Là-bas, pendant plusieurs jours, il laissa Johann déambuler dans les rangées remplies d'armes les plus hétéroclites. Le jeune garçon demanda l'avis de nombreuses personnes qu'il croisa là. On lui conseilla évidemment d'utiliser un Katana, arme très utilisée, même chez les marines. Toutefois, Johann sut dès qu'il posa les mains sur l'une de ses armes qu'il n'était pas fait pour elle. Plus tard, il admit que les principaux préceptes du bushido ne s'adaptaient pas du tout à sa psychologie.
Il essaya par la suite de nombreuses armes, aussi bien de corps-à-corps qu’à distance. Pour ces dernières, il montra rapidement sa répulsion ; quand il était jeune dans les bas-quartiers, il préférait combattre à mains nues plutôt que lancer des pierres comme bon nombre de ses camarades.
Avec ces mots, Johann aurait voulu quelques choses de pures et d'immuables, une arme qui imposait le respect. Une arme qui pourrait incarner au mieux ce qu'il concevait de la marine. De fil en aiguille, son choix se porta vers les épées. Étant plutôt fort pour son âge et souhaitant devenir encore plus fort lorsqu'il sera adulte, il se décida pour les épées longues à deux mains, arme qui lui procurait un sentiment de puissance et de force inébranlable. Il lui fallut cependant plusieurs semaines pour décider du type d'épée qu'il voulait. Son choix se porta sur l'espadon, un modèle d'épée caractérisait par une sa grande longueur. Par la suite, Johann fit en sorte d'obtenir une catégorie particulière d'espadon qui avait comme caractéristiques d'avoir une lame plus large que la normale. L'arme semblait alors faite dans la démesure, mais Johann appréciait grandement ce type d'armes.

C'est ainsi que, jusqu'à sa majorité, Johann s'entraîna à manier l'épée. Il partageait son temps entre la salle d'armes de la base des marines et les terrains d'entrainement de ladite base ; le garçon profitait de l'influence de son père pour pouvoir s'y trouver en toute impunité malgré son jeune âge. Parfois, il parvenait à convaincre, son père de lui accordait, une brève visite de la famille. Ces rencontres devinrent des moments chéris par le Johann qui pouvait ainsi voir grandir sa jeune soeur. Ces visites étaient l'occasion de ressourcer sa motivation et il mettait toujours beaucoup plus d'ardeur dans son entrainement, quelques jours après les visites.

Au cours de ses entrainements, Johann commença à porter des pièces d'armures souples, protégeant ce qu'il lui semblait nécessaire, sans toutefois empiéter sur sa mobilité. Il acquit ainsi l'arme et l'armure qui allait faire de lui un brillant officier.

La Hire

Erwan Walace décida de faire entrer son fils dans la marine quand celui-ci atteignit sa majorité : cela faisait dix ans que le jeune Johann était devenu un Walace. Ce dernier aurait dû rejoindre les centres d'entrainements de la marine comme n'importe quelle nouvelle recrue. Cependant, Johann n'était pas n'importe qui. Les années d'entrainements avaient porté leur fruit : Johann était maintenant un fabuleux gaillard avec son imposante stature. Qui l'aurait cru ? Au fil des années, il devint un beau jeune homme joyeux et enthousiasme, bien loin de son ancienne image de gamin vaurien. Ses techniques de combats au maniement de l'espadon étaient impressionnantes. Il ne fallut guère que quelques minutes pour convaincre les officiers-recruteurs que le centre d'entrainement de la marine n'aurait pas servi pour Johann Walace, digne successeur de son sous-amiral de père.
Toutefois, malgré une façade plus qu'agréable, le jeune homme conservait en lui les préceptes qu'il avait appris dans le sang de l'entrepôt. Derrière son sourire charmeur, Johann était un fanatique de justice. Erwan avait constaté très rapidement que son fanatisme était loin d'être aussi poussé que celui de son fils. Il n'eut même pas l'occasion d'y apporter sa touche personnelle : Johann se forgea une conviction inébranlable en ce qu'il protégeait. Il abhorrait les traîtres et les lâches, il fulminait contre les incapables et il évitait les tendres. L'adage « seule la victoire compte » était l'un des préceptes qui lui tenaient le plus à cœur.

Ainsi, Johann n'entra pas dans un camp d'entrainement de la marine, mais il intégra la marine directement au grade de lieutenant. Par la suite, il fut affecté au navire de son père, afin de commencer sa carrière en douceur.
Père et fils, ils restèrent ensemble pendant quatre années. Plus que des missions, ce fut une véritable campagne antipirate qu'amorça Erwan Walace, fortement influencé par la soif d'en découdre de son fils. De West Blue à Grande Line, de East Blue au Nouveau Monde, ils sillonnèrent les mers, pourchassant sans relâche tous les pirates qu'ils croisaient, des novices jusqu'au plus expérimenté.
Pour les pirates les plus faibles, Erwan s'accordait le luxe de laisser son fils s'occuper seul de l'équipage adverse. Ce dernier s'employait à le réduire en charpie sans pitié, faisant tournoyer son immense épée, tranchant les membres et les armes. Erwan Walace était déjà un homme craint et respecté par ses hommes, mais l'arrivée de son fils adoptif changea radicalement cette opinion : Johann était bien plus terrifiant et charismatique que son père et ce dernier en était bien conscient.
De ses années à parcourir les mers, Johan en tira une grande expérience en matière de combat, mais aussi de stratégie. Forte heureusement, il gardait la tête sur ses épaules et il aimait passer du temps avec l'équipage, les considérant comme ses égaux ; cependant, ceux qui avaient failli à leurs tâches étaient bien souvent exécutés sans autre forme de procès par Johann. Ces rares moments de violence pure horrifièrent les marines qui trouvaient la punition trop violente. Cela importait peu à Johann, tant qu'il gardait en tête son but et ses convictions, il était satisfait.

Pendant ces quatre années, le lieutenant Walace put rencontrer les grands cadres de la marine, grâce aux relations de son père. Il fit la connaissance de Sengoku, des amiraux et de bons nombres de vice-amiraux. Il séjourna plusieurs fois à Marineford, siège de la toute-puissance marine. Ces visites étaient l'occasion de se faire remarquer : le lieutenant était reconnaissable à l'imposante épée qu'il portait dans son dos et ses faits d'armes le prédestinaient à une carrière prometteuse.
Les visites de la famille étaient encore plus rares, mais toujours aussi importantes pour Johann. Nina était devenue une femme belle et élégante. Elle s'était mise en tête d'apprendre à se défendre avec une épée et les rares visites de son Gûtz étaient des occasions pour elle de s'entraîner. Erwan désapprouvait ce comportement, mais il céda rapidement lorsqu'il constata que son fils et sa femme n'y voyaient aucun problème. Nienna avait depuis quelques années perdues l'envie d'élever des enfants. Cependant, elle donnait beaucoup de son temps à aider les enfants défavorisés et cela le contentait. De son côté, Erwan n'avait ni le temps, ni la liberté de reformer une nouvelle « promotion ». L'idée lui semblait de plus en plus inutile lorsqu'il constatait le talent de Johann.
Ainsi, ils formaient une famille unie et heureuse.

Hélas, le malheur s'abattit sur eux : Erwan walace fut tué en mer. Lorsque Johann rentra chez lui, ramenant le corps de son père, il expliqua que la tragédie s'était passée lors d'un combat contre des pirates du Nouveau Monde. Un monstre marin avait surgi de nulle part et avait happé la moitié des deux navires. En conséquence, Erwan chuta sur le bateau et sombra dans l'inconscience après s'être fait cogner violemment. Les pirates profitèrent alors de cette occasion pour lui ôter la vie.
De la bataille, il ne resta aucun survivant parmi les pirates et Johann termina totalement recouvert du sang de ses adversaires.
À la suite de ce décès, Johann se renferma sur lui-même, aiguisant ses convictions et s'armant d'une soif de vengeance et de punition insatiable. Il prit le commandement de l'équipage de son père, ignorant les ordres du quartier général, et il partit une nouvelle fois sur les mers, chassant sans pitié les pirates qu'il croisait. Nul ne pouvait l'arrêter et Marineford ne savait pas comment ramener à la raison un homme aussi prometteur.
Pendant cette période, Johann se montra souvent beaucoup plus cruel et sanglant que ses adversaires ; le lieutenant était en colère et celle-ci s'exprimait par son épée. Ses hommes commencèrent à cette époque à le surnommer La Hire et, depuis, il porta ce surnom avec grand plaisir. De plus, il changea de prénom ; il s'appelait de nouveau Gütz, préférant garder le « Johann » pour les officiels et sa famille. Gütz était dorénavant celui qui ensanglantait les ennemis de la marine, tandis que Johann devait protéger sa famille et le monde.

Il fut sauvé par un homme qui n'était que très rarement apprécié. Il croisa sa route sur Grande Line et Gütz y trouva là un mentor ; il décida alors de le rejoindre.
Ainsi, l'amiral Akainu fut l'homme qui remit La Hire dans le droit chemin.

Akainu conserva le jeune lieutenant pendant cinq ans alors qu'il n'était pas un homme à s'attacher à ses subordonnées. Cependant, il constata que Gütz et lui se ressemblaient : la même motivation, la même fidélité et la même mentalité. Il ne se passa pas grand-chose entre eux pendant toutes ces années. L'amiral donnait des ordres et Gütz s'exécutait avec vigueur. À aucun moment, Akainu ne donnait un conseil ou bien ne réprimandait le lieutenant. Il se contentait de le laisser observer les méthodes et les manières du Chien Rouge.
Akainu trimballa Gütz sur toutes les mers, luttant évidemment contre les pirates, mais aussi contre les révolutionnaires. Pour Gütz, ils étaient tout aussi dangereux que les pirates et il les traqua avec autant d'ardeur. L'amiral ne lui accordait aucun répit et aucune permission ; Gütz souffrait quelque peu de ne pas voir sa soeur et sa mère, mais ces dernières lui envoyèrent régulièrement du courrier. Malgré les restrictions, Gütz concevait une admiration sans bornes envers l'amiral. Celle-ci était bien plus forte que celle qu'il avait envers son père. Akainu était LE Représentant de La Justice.

Il arriva alors un jour où Akainu considéra Gütz comme suffisamment prêt à combattre corps et âme les ennemis de la marine. Il promut Gütz au rang de Lieutenant-Colonel et il chargea le quartier général de lui donner une affectation. Ce dernier ne contesta pas une seule seconde l'action de l'amiral : les huiles de la marine étaient toutes d'accord pour enfin confier officiellement un équipage à Gütz.

Celui-ci ne se fit pas attendre pour montrer une fois encore qu'il était impitoyable et qu'il le resterait jusqu'à sa mort. Moins fougueux qu'avant, il exécuta cependant ses missions avec une efficacité redoutable. Il écuma les mers à la recherche d'homme qui partageaient les mêmes valeurs que lui, déterminer à former une pléiade de combattants ayant les mêmes principes que lui, liés par l'envie indestructible de servir la marine. Il ne refusait aucune mission ; il en demandait même toujours trop. Son courage était parfois teinté d'inconscience, mais Gütz n'aurait changé pour rien au monde. Il était devenu un officier connu et reconnu et ses capacités de combats avaient atteint leurs paroxysmes. Gütz savait qu'il était temps de relever de nouveaux défis, pour le bien de la marine et de la justice. Pour tout dire, il ne serait jamais satisfait tant qu'il vivra.







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Message par Monkey D. Luffy Jeu 19 Aoû - 21:55

Yop, voilà la fameuse recrue ^^

Recrue qui a des descriptions bien complètes, de ce côté là rien à redire. Peut-être 2-3 constructions de phrases maladroites du genre "protégeant les parties non protégées de sa personne" ou "Il est grand. C'était un fait indéniable." entre autre pour les soucis de concordance des temps mais en tout cas c'est bien détaillé.
Il ressemble un peu au mec trop parfait à mon goût, mais il en faut bien.

Pour l'histoire aussi il n'y a pas vraiment de point d'ombre, du moins il me semble. Il y a quelques fautes d'orthographes encore, mais une relecture pourrait sûrement les gommer.

Il reste juste quelques incohérences il me semble, en voici quelques-unes :

"Son physique était celui d'un enfant de neuf ans, mais on ne pouvait dire son âge avec certitude. L'enfant était déjà solide pour son âge"

Difficile de savoir si il était gaillard pour son âge si l'on ne connait pas son âge.

"Johann était bien plus terrifiant et puissant que son père"

Terrifiant, pourquoi pas mais un mec qui après 8 ans d'entrainement est plus puissant qu'un Sous-Amiral, c'est un peu exagéré je trouve.

Sinon, niveau nom, le vieux passe rapidement de Erwin à Erwan, et Johann a laissé tomber le "J" ou le "Y" a quelques passages^^

Pour finir, petite curiosité de ma part, Gütz n'a pas eu de permission entre le moment où Aka Inu le libère de son commandement et le moment où il est muté à une autre tâche pour aller rendre visite à sa famille ?

Bonne chance pour la suite
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Message par Gütz Walace Jeu 19 Aoû - 22:19

J'ai corrigé et j'ai levé les doutes sur les passages relevés.

Pour ce qui est de la permission, il y en a plusieurs, oui. Il accomplit ses missions en passant parfois par la case permission dans sa famille, mais rien de bien très important. Juste le fait de se ressourcer de temps en temps comme pour décrits précedemment.
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Message par William Morgan Ven 20 Aoû - 21:36

J'ai lu rapidement, Luffy a déjà fait un bon travail avant moi mais j'ai tiqué sur ceci :

Toutefois, Gütz n'est pas qu'un chien de guerre pour ses hommes. Il sait les aider et les écouter. Gütz part du principe qu'un marine peut avoir des difficultés et que c'est son rôle de les résoudre. L'important est qu'il n'abandonne pas le combat : celui qui fuit est celui qui n'a pas demandé de l'aide. Il est donc fautif en tout point.

Ça me semble en contradiction totale avec le personnage tel que tu le présentes. C'est pas un tendre, pas une mère Theresa qui va tendre l'oreille aux problèmes de ses hommes. C'est "le devoir avant tout, tes problèmes tu les gardes pour toi". Après tu peux toujours dire que sous ses aspects bourrus et strict, et sans jamais montrer la moindre gentillesse, il tient compte des problèmes de ses hommes (genre lui confier une mission spécifique pour vaincre sa peur ou un truc dans le genre). C'était peut être comme ça que tu le percevais déjà mais vois à le clarifier alors.

Sinon l'avatar, rajoute lui une barbe nom de Dieu ! Il fait vraiment jeune minet et pas 30aine en mode "vieux biscard" parcequ'il a roulé sa bosse le Guntz ! Et même s'il a progressé plutôt vite ça doit se sentir. Tu peux d'ailleurs surement améliorer ta description physique en parlant de ce genre de choses. L'allure, le regard ! Tu le fais (un peu) sur la fin mais pas suffisamment à mon goût.

Sinon pour la promo, passer de Lieutenant à Colonel ça fait quand même trois échelons (Commandant - Lieutenant Colonel - Colonel) et c'est pas rien ! Si c'était pour être sur qu'on attribue un commandement à son protégée, une promo au rang de Commandant aurait suffit. Pourquoi Colonel donc ? Il a fait une quelconque action d'éclat ? Et même là je pense pas que ça aurait mérité plus que deux échelons. J'ergote je sais mais je trouve que ça manque un poil de cohérence de ce côté.

Sinon j'aime bien le perso, vraiment, un bon marine comme on les aime. Droit dans ses bottes, près à tout pour faire triompher SA vision de la Justice, intraitable sur la discipline. Bref un homme un vrai ! J'applaudis Smile
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Message par Maître du Jeu de Loi Dim 22 Aoû - 9:33

Tu peux rédiger ton test RP : feu vert accordé. Ta fiche sera ensuite évaluée dans sa globalité.

Bon jeu à toi Monsieur Boobap.
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Message par Gütz Walace Dim 22 Aoû - 11:33

Merci bien monsieur Loi.

Voici donc le test RP. Pour ce test, j'ai testé la première personne pour la première fois dans ma vie. J'espère que ça passera bien !

***

Les dents broyèrent le pain rassis avec frénésie. L'agréable contact de mes dents contre la matière à la fois sèche et douce me remplissait de bonheur. Cette pauvre nourriture allait enfin satisfaire l'insatiable faim de mon estomac et de mon corps. Mâchant lentement, presque religieusement, je transformai l'aliment en une bouillie nutritive. Sachant que ce serait probablement ma seule nourriture de la journée, je l'avalai presque à regret. Je sentis les aliments passés dans ma gorge aussi sèche que le pain et arrivés dans mon estomac condamné depuis peu au chômage technique. Mes sucs gastriques se mirent instantanément au travail, se jetant littéralement sur la nourriture, la réduisant à l'état de nutriment en quelques instants. Le sentiment de pouvoir se nourrir et de mâcher pour la première fois depuis plusieurs jours rendait ce pain rassis aussi savoureux que du pain frais.

Mon morceau fini, je rouvris les yeux. Mes plus proches voisins avaient l'air eux aussi de se régaler, ingurgitant la maigre pitance qu'ils avaient pu acquérir lors de la dernière distribution. Toutefois, tout le monde n'était pas dans mon cas ; une bonne moitié n'avait, ce jour-là, rien à se mettre sous la dent. La faim les rendait nerveux et insociables, les yeux furetaient de gauches à droite, cherchant la moindre miette de pain à terre comme autant de pigeon sur une place de ville. Dans ce milieu où chacun luttait pour sa survie, la camaraderie n'avait guère de place.
Ignorant superbement la détresse des autres affamés, je voulus entamer mon deuxième morceau de pain. Je l'avais subtilisé des mains de l'un de mes codétenus : celui-ci avait l'air beaucoup moins appétissant que le premier, mais mon ventre, qui criait famine, n'allait pas faire la fine bouche. On ne pouvait survivre si l'on ne mettait pas toutes les chances de son côté, j'en étais conscient. Toutefois, je voulus prendre une nouvelle fois le temps de le manger. Le prochain repas pouvait être dans plusieurs jours et je comptais profiter au maximum du plaisir apporter par cette deuxième bouchée.

Bien mal m'en fit.

Le précédent possesseur du morceau en question ne s'était pas résigné à laisser s'échapper son dû. Je ne pus que constater, le regard ahuri, le coup de poing qui vint s'écraser sur mon visage, me prenant par surprise, me projetant lourdement à terre, la tête sonnée. Bien que puissant pour un type de son gabarit, le coup de mon agresseur ne parvint pas à directement m'assommer. Une douleur lancinante à la tête me faisait souffrir atrocement. Je me relevai lentement, vacillant sur mes jambes affaiblies, Je regardai alors mon agresseur qui se tenait non loin de moi.
Il était un peu plus grand que moi, mais un peu moins musclé. Ses jambes filiformes étaient autant un avantage qu'un handicap dans ce milieu fermé. Il semblait être le plus amaigri de nous tous. Ses vêtements n'étaient plus que des haillons et son corps était recouvert de nombreuses blessures bénignes qui lui donnaient une allure d'enfant sauvage. Il me regarda, affamé, la bouche légèrement entrouverte, respirant par saccade, la lèvre inférieure tremblante. Son regard me fixait comme s'il voulait voir à travers moi.
Plus précisément, je me rendis compte qu'il fixait ma main qui n'avait pas lâché le morceau de pain. De la bave commençait à sortir de sa bouche et coulait sur son menton. J'en étais persuadé maintenant : son dernier repas devait remonter à une semaine au moins.

Je sentis qu'un peu de sang coulait sur mon propre menton ; son premier coup avait éclaté une veine sur ma joue gauche. L'odeur et la chaleur de mon propre sang ne me laissèrent pas indifférent : une sourde colère monter en moi. Se faire frapper n'était jamais très agréable. Toutefois, j'avais connu bien pire comme situation avant même d'avoir été emprisonné ici. La blessure était superficielle et sans grand danger.
L'autre semblait attendre un mouvement, une parole ou une autre chose. Pris d'un malsain plaisir, je portai le pain à ma bouche et j'en mangeai un morceau, comme s'il ne s'était rien passé. Puis, je me mis à mâcher ostensiblement, un sourire ravi aux lèvres, fixant mon agresseur, méprisant. L'autre serra les dents et un grondement de mauvais augure sortit de sa bouche. Ses yeux s'injectèrent de sang. Il serra les poings et releva ses bras. En un éclair, il passa à l'attaque, poussant un mugissement bestial, se précipitant à ma rencontre tel un taureau.

Je m'étais attendu à cette réaction ; l'absence d'agressivité aurait été étonnante. Toutefois, je fus plus lent que prévu à réagir : je fus indécis un trop long moment sur ce que je devais faire de la nourriture qui se trouvait dans ma main. La situation exigeait son abandon. Néanmoins, l'idée d'abandonner de la nourriture m'était insupportable.
Mon adversaire ne s'embarrassa pas d'un dilemme futile et me percuta de plein fouet au niveau du bassin. Nous fûmes projetés à terre, nous roulâmes sur le sol et nous perdîmes quelques instants les notions de hauts et de bas. Il fut le premier à se relever et il repassa aussitôt à l'attaque, projetant son pied vers mon visage, pour ne pas changer. Encore groggy par sa précédente charge, je me le pris de plein fouet. Une explosion de sang perturba ma visibilité ; mon arcade sourcilière était touchée et le liquide écarlate en coulait abondamment. J'essayai de me relever, mais mon agresseur ne m'en laissa pas le temps, une fois encore. Il m'agrippa par les cheveux et me releva de force. Il projeta son poing libre encore sur mon visage, me cassant cette fois-ci mon nez ; les saignements redoublèrent d'intensité. Il me lâcha et je tombai à terre.

Je savais qu'à ce train-là, j'étais fini. Je puisai dans mes réserves d'énergie pour me relever rapidement, nettoyant hâtivement le sang qui perturbait ma vue. Je pus alors constater la situation dans laquelle je me trouvais.

Les diverses attaques m'avaient amené vers une petite pièce toute proche où le sol était jonché de détritus et de matières nauséabondes : cette pièce servait depuis peu de toilette et de dépotoir pour la trentaine de prisonniers. L'affreuse odeur de l'endroit assaillit mes narines. Des mouches volaient un peu partout. Le bourdonnement qui en découlait était désagréable. Mon adversaire bloquait la seule issue possible. Son visage n'était plus qu'un masque de haine et de dégout. Son corps tremblait ; il était animé par une envie de vengeance et par le désir de me faire souffrir. Pour la première fois depuis que j'étais arrivé ici, je voyais enfin quelqu'un qui souhaitait ardemment ma mort.
Du sang coulait du poing qui m'avait cassé. Le nez. Il le porta à ses lèvres arides et lécha le liquide rougeâtre sans me quitter des yeux. À son tour, il me narguait, sadiquement. Mon visage me faisait atrocement souffrir. Mon propre sang entrait dans ma bouche et son goût salé me mettait hors de moi. Poussant à mon tour un cri de rage, je me précipitai vers lui. Il tenta de me frapper à nouveau, mais j'esquivai son poing et je le frappai ses côtes avec le mien. Il posa un genou à terre à la suite du choc et grimaça de douleur. Comme lui un peu plus tôt, je ne le laissai pas le temps de souffler. Je frappai rapidement avec force son nez, le brisant sous l'impact. Œil pour œil, dent pour dent. J'enchainai aussitôt avec un coup de genou directement dans son plexus. Un bref moment, la combinaison d'attaques coupa sa respiration. Le souffle court, je posai moi aussi un genou à terre. Le regardant droit dans les yeux, je projetai mon front sur le sien. Le choc fut brutal.

Je fus projeté vers l'arrière et je basculai sur le dos. Ma tête me faisait de plus en plus souffrir. En face, mon coup de boule fut mieux encaissé. Ayant retrouvé un peu de sa lucidité, mon adversaire sauta vers moi et nous roulâmes une nouvelle fois sur le sol souillé. Nous échangeâmes des coups de poing à l'aveuglette, frappant sans cibler d'endroits précis ; les poings plurent de part et d'autre. Sentant ma force diminuer, je tentai de griffer son visage ensanglanté, désespéré, ne sachant quoi faire d'autre pour me tirer de cette mauvaise passe. La chance me sourit alors. Mon opposant poussa un cri de douleur ; son œil avait été touché. Il roula sur le côté, se désengageant du combat, portant ses mains à son visage. Je crus un instant qu'il en avait eu assez, mais ce fut peine perdue. Il attrapa une bouteille cassée et la projeta vers moi. La bouteille vint percuter mon front et se brisa. Des bouts de verres se répandirent sur le sol, blessant mes jambes et mes bras. Mon état empirait, mais c'était pareil pour mon adversaire ; il rampait vers moi, faiblement, prêt à en finir.

Cherchant aveuglément une arme, je mis la main sur un bout de bois. Sans réfléchir à ce que j'allais faire avec, je l'agrippai des deux mains et de toutes mes forces, je frappai une nouvelle fois son visage. Il tomba durement au sol sous l'impact, sonné. Du sang coulait abondamment.
Lentement, je me relevai, vacillant, le sang coulant sur mon torse. Examinant mon arme de fortune, je m'aperçus qu'un clou était planté à l'extrémité du bout de bois ; celui-ci était rougi par le sang de mon adversaire.
Ce dernier ne semblait plus capable de se battre. Il tenait son visage avec une de ses mains, l'autre tendu vers moi, la paume à l'horizontale, implorant ma pitié. Il gémissait de douleur et pleurait à grosses gouttes. Je m'approchai de lui, tenant fermement mon arme, décidée à conclure l'affrontement.

En temps normal, j'aurais pu m'arrêter là ; il n'était plus en état de se battre. Toutefois, il avait cherché la bagarre et l'avait trouvée. Les diverses blessures qu'il m'avait infligées réclamaient une inexorable vengeance. Mon visage resta de marbre et je relevai mon bâton haut au-dessus de ma tête. Ses yeux s'écarquillèrent et il cria, terrorisé. Ce dernier me fit froid dans le dos. Je ne souhaitais alors plus qu'une seule chose, que ce cri s'arrête.
Je frappai avec force, abattant mon arme sur cette bouche haïe. Je réitérai mon geste plusieurs fois. Le cri s'intensifia après chaque coup. Puis, il se changea en un borborygme. Je continuai, pris d'une frénésie sanglante, me satisfaisant du son de l'arme percutant la chair, le sang se projetant dans tout les sens après chaque coup. Je prenais plaisir à exécuter ce geste si simple, mais si destructeur.

L'autre avait fini de crier et de bouger depuis longtemps quand je m'arrêtai enfin. Son visage n'était plus reconnaissable ; il n'était même plus humain. Ce n'était qu'un amas de chair sanguinolente. Je laissai tomber mon arme recouverte de son sang et je m'écroulai au sol, épuisé. Le bâtiment était silencieux. Mes codétenues regardaient le corps sans bouger, hypnotiser par l'exécution qui venait de se dérouler.
Je ne recherchai même pas la nourriture que j'avais tantôt abandonnée. Celle-ci avait déjà rejoint l'estomac d'un autre depuis longtemps.

J'avais neuf ans, j'étais affamé et j'avais tué pour la première fois.

***

La lame vint se figer dans le bastingage. Son propriétaire mugit de colère et tenta de libérer son épée prisonnier du bois. Mes réflexes m'avaient sauvé sur ce coup là. Qu'est-ce qui me prenais de penser à cela à un tel moment ? La réminiscence de ce vieux souvenir en plein combat m'avait fait hésiter et le pirate en avait bien profité. Sans la chance, je me serais pris cette taille dans le bras. Rien de bien réjouissant n’en serait sorti. Je pestais contre moi-même de ce relâchement : rêver en plein combat était honteux pour un officier tel que moi. Je me devais de montrer l'exemple et de châtier sévèrement ceux qui s'opposaient à la Justice.
Je tenais mon espadon dans ma droite. Le pirate ne parvenait pas à libérer sa lame et la sueur perlait son front, constatant que j'avais repris mes esprits. D'un geste mainte fois répété pendant ma jeunesse, je replaçai mon arme devant moi, l'agrippant des deux mains et la dressant au dessus de moi. Mon adversaire écarquilla les yeux de terreur. Il abandonna son arme et fit volte-face, cherchant à fuir le bras de la Justice. Celui-ci s'abattit sans pitié, d'un mouvement souple et rapide, tranchant verticalement le dos de l'homme qui le fuyait. Ce dernier s'écroula à terre, hors de combat, gémissant de douleur.

Toutefois, Gütz ne s'occupait déjà plus de sa victime. Il se remit en mouvement, commençant son ascension vers le gouvernail du navire. Un homme venait à sa rencontre, descendant l'escalier sur lequel il se trouvait. L'homme tenta un estoc. L'officier devina ses intentions et replaça son épée devant lui. La pointe du sabre vint riper sur la lame de l'espadon et dévia sur le côté. L'homme perdit l'équilibre suite à son attaque et Gütz en profita. Il disposa son épée sur son côté gauche, les deux mains sur le large poigné et pivotant sur ses solides appuis, il rabattit sa lame contre le pirate, cherchant à le pousser sur le côté et le faire tomber à l'eau. Le pirate, qui était bien solide, tint bon quelques instants, résistant à la puissance du Walace. Cependant, le marine n'était pas disposé à perdre du temps. Il banda ses muscles et propulsa le pirate dans les airs. Sans un regard pour son adversaire, il bondit en avant et arriva sur le pont supérieur. Le capitaine de ce navire-pirate se tenait là, tenant une épée dans chaque main. Son sourire démontrait qu'il se sentait sûr de lui.
Le pirate commença à parler, déclarant que le lieutenant n'avait aucune chance contre lui. Il exhibait fièrement ses faits d'armes ainsi que le montant de sa prime. Ce déchainement de paroles suintant de confiance n'intéressait pas Gütz qui prépara son attaque à l'insu du pirate.
Il plaça son arme vers le bas, la pointe touchant presque le bois du bateau. Prenant appui sur la rambarde derrière lui, il amorça sa course vers le capitaine pirate qui, surpris, se mit en position pour contrer.
Mais il était déjà trop tard. Bien que très peu rapide, Gütz avait parcouru la distance qui les séparait avant même que le pirate ne commence à bouger. Lorsqu'il fut assez prêt, le lieutenant Walace releva sa lame qui vint trancher successivement le ventre, le torse et enfin le visage du capitaine pirate. Une large ouverture se créa et lâcha rapidement des litres de sangs et d'intestins sur le sol. Le pirate s'agenouilla, cherchant étrangement à remettre ses entrailles à leur place avec ses mains.
Gütz aurait pu s'arrêter là et le laisser mourir, mais il voulut finir proprement sa mission. Il brandit son épée et murmura d'une voix rauque.


Je vous déclare coupable d'actes de piraterie, de meurtres et de pillages. Votre sentence est la mort.

Cela étant dit, il décapita le pirate.

La mission était remplie, mais les combats continuaient. Gütz regarda le pont inférieur de son promontoire. La moitié des pirates étaient déjà hors de combat et les troupes du lieutenant se battaient fougueusement et acculaient les rescapés. Son regard balaya le champ de bataille, analysant quels duels se finiraient par la victoire du marine. La connaissance de ses hommes était importante à ses yeux et l'entrainement qui leur avait fait subir portait ses fruits.
Soudain, Gütz repéra un marine en difficultés. Ce dernier semblait avoir vaincu deux pirates, mais le troisième venait juste de le désarmer. Le marine chuta à terre. Effrayé, il demandait grâce à son adversaire qui s'approchait pour le tuer.

Gütz n'hésita pas. Il sauta par dessus la rambarde et se réceptionna impeccablement sur le pont inférieur. En trois pas, il se plaça à portée du pirate qui semblait savourer le plaisir d'avoir une vie entre ses mains. Le lieutenant passa l'attaque et planta son arme, de ses deux mains, dans le torse du pirate ; la larme ressortit de l'autre côté dans un jet de sang. Le pirate s'écroula à terre, mort.

Rapidement, les combats prirent fin, la victoire revenait à la marine.


Je me sentais un peu fatigué après ce combat. Les hommes soufflèrent et tenaient en respect les pirates qui s'étaient rendus. Je plantai mon arme dans le bois et je me reposai dessus. L'odeur des morts commençait à se faire sentir. Me redressant, j'ordonnai à mes hommes de jeter les cadavres de pirates par-dessus bord, ce qu'ils firent promptement. Un de mes matelots s'approcha et me demanda.

Que fait-on des prisonniers ?

Je répondis instantanément, tant la réponse me semblait évidente.

J'avais dit : « pas de prisonnier ». Alors, ne faites pas de prisonniers.

L'homme me fixa un instant, déglutit et hocha la tête, montrant qu'il avait compris. Je ne m'inquiétais pas outre mesure de ce qu'il pensait. Mes hommes s'étaient habitués à mes habitudes. Après un moment de surprise, ils allaient obéir sans rechigner.
Bientôt, j'entendis les coups de feu indiquant l'exécution des pirates restants ; les cris se turent rapidement quand les marines leur mirent une balle dans la tête.
Dans les instants qui suivirent, mes hommes soignèrent les blessés et se reposèrent. Pour tous, l'événement était fini, la mission accomplie.

Mais pas pour moi. J'avais encore une chose à faire.

Je rangeai mon épée dans l'étui de mon dos et je me mis à la recherche du marine. Je le trouvai dans le coin des blessés. Dès que je le vis, je le désignai du doigt et j'ordonnai d'un ton qui ne tolérait aucune réplique.

Marines ! Mettez cet homme aux arrêts !

Sans savoir pourquoi, le marine fut encerclé par ses camarades, qui, eux aussi, ne savaient le pourquoi de cet ordre. On amena le marine devant moi et je m'expliquai à haute voix pour que tout le monde soit au courant.

Marine ! Vous êtes coupable de lâcheté devant l'ennemi et en conséquence de quoi, de désertion et de trahison. Votre sentence est la mort.

Un silence d'effroi s'abattit sur tous les marines présents. Pas un seul marine n'ignorait que je détestais les lâches et les traitres, mais rares étaient les cas sur le bateau. Le marine coupable me demandait grâce, mais je ne lui répondais que par mon mépris et mon dédain. Mon regard froid dut détruire les derniers espoirs du marine ; celui-ci commença à se débattre pour fuir le navire. M'adressant à ses camarades de chambre, qui étaient tous choqués par l'événement, je leur ordonnai, indifférent aux protestations du marine.

Je vous charge de la charge du peloton d'exécution. Vous avez une minute. Passez ce délai, je vous considérerais aussi comme des traitres et je m'occuperais personnellement de vous trancher la tête.

Personne ne répondit, car, évidemment, il ne pouvait rien à y répondre. Répondre, cela reviendrait à signer son arrêt de mort : quelqu'un qui conteste mes ordres, conteste la Justice. Quand on s'oppose à la Justice, on ne mérite pas de vivre. Je fis volte-face et je retournai calmement à mon bateau. Montant à son bord, mon second vint à ma rencontre, une gourde de vin à la main. Il me la jeta et je l'attrapai en vol. Je fis couler une franche rasade du liquide dans ma gorge qui me fit un bien fou.

Dure journée, n'est-ce pas ? Mon lieutenant.

J'esquissai un sourire sincère et fatigué à l'homme.

Pas trop. Ils étaient bien en dessous de leur réputation, qui n'était déjà pas fameuse.

Mes mots furent coupés par plusieurs coups de feu qui retentirent dans mon dos.
Ce jour-là, je fus très satisfait de mes hommes.



Dernière édition par Ernesto Orff le Lun 23 Aoû - 18:30, édité 5 fois
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Message par Ambassadeur du Jeu Fou Dim 22 Aoû - 21:16

Dur dur la vie de ton bonhomme.

Pour ma part je te trouve parfois maladroit dans ta construction de phrase ce qui rend ton texte lourd à lire par moment, je remarque beaucoup de répétitions également.
Un regret par contre, avec le style que tu as adopté, tu peux aller plus dans les sensations.

"Je sentis les aliments entrés dans mon corps, arrivés dans mon estomac ou mes sucs gastriques se mirent au travail après plusieurs jours sans nourriture."

" Je sentis cette bouillie glisser lentement de ma gorge, repeignant les parois qui éprouvaient quelques difficultés à la faire parvenir à mon estomac. Mes sucs gastriques prirent le relais et se mirent au travail d'un pas lourd et douloureux après être restés en léthargie depuis plusieurs jours."

Ce n'est qu'un exemple et je ne sais pas si j'ai plus joué sur les sensations que toi ^^

Pour le moment j'hésite entre un niveau 4 ou 5. Donc je te propose ceci: relis moi tout ça, arrange moi les phrases qu'il faut corriger et les fautes ^^.
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Baron des psychopathes
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Message par Gütz Walace Lun 23 Aoû - 14:34

Rp corrigé.
Je pense éventuellement faire une deuxième partie à mon test rp. À voir.

Edit : Deuxième partie postée.
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Message par Lou Lun 23 Aoû - 17:52

J'aime beaucoup cette deuxième partie de ton test rp qui donne l'idée de ce qu'est devenu le lieutenant-colonel! La dichotomie entre les deux est agréable et on sent le personnage bien cerné.

Si je devais te donner 2 ou 3 petits conseils:
- les passage à la première personne devrait avoir une autre police, ça facilite la transition (qui est pas dégueu dans le fond). L'italique est nickel pour le phase narrative à la 3ème personne.

- Tu utilises souvent le mot pirate... trop souvent, ça se répète. Il y a plein de synonymes qui seraient parfaits, tels forbans, boucaniers, gredins, etc.

-pour finir en fin de RP tu dis, je cite : "Personne ne répondit : ils avaient compris que rien ne pouvait me calmer". Est-ce que calmer est vraiment le bon terme. Faire changer d'avis certes, mais Gutz m'a l'air froid et calme lorsqu'il donne cet ordre, voir glacial. Face à lui je ne me sentirais pas dans le besoin de la calmer, mais je serais plutôt terrifié face à tant de calme !

Pourquoi pas dire dès lors quelque chose comme "Personne ne répondit: ils avaient encore une fois la preuve qu'on n'enfreignait pas mes ordres." ou un truc dans le genre. Ça laisse à penser que cette ordre est normal selon lui, qu'il le fait raisonnablement , en connaissance de cause... J'avoue je chiquenaude un peu!
Lou
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Le roublard
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Message par Ambassadeur du Jeu Fou Lun 23 Aoû - 19:17

Un vrai fanatique je le vois bien de l'inquisition ton bonhomme.

Sinon pour tes test rp, je préfère le deuxième, même si le première est beaucoup plus fluide que la première version.
Mais dans ton deuxième test rp tu nous offre un style que je n'ai pas encore vue et très intéressant par ces deux vision.

Pour ma part, je te donnerais 5 pour ton niveau.
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Message par Maître du Jeu de Loi Lun 23 Aoû - 20:03

J'applaudis des deux mains, très bon perso (bien mieux que ton premier si tu veux mon avis). Si tu es capable de le jouer aussi extremiste (y compris vis à vis des joueurs marines à ton bord) tu mériteras un niveau 6.

En attendant je te conseille de tenir compte des propos de Lou, tu pourras ainsi progresser plus facilement. Outre l'orthographe, tu as encore quelques problèmes de fluidité. Les scènes s'enchainent sans parfois beaucoup de cohérence entre elles mais tu sauras y remédier.

Level 5 pour moi aussi, la validation aura lieu sous peu. Re-bienvenue parmi nous Edword.
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