Ouateur Prouf

~°Pirates°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: vous pouvez m'appeler Dieu.
Age: entre le big bang et l'instant précis auquel vous lisez ce message, mais je manque peut-être de précision...
Ce que vous aimez: prendre mon temps, penser, dormir, bouffer/boire (les deux dans l'même panier ^^), le froid, parler de cul, cracher sur les machos et les féministes, les mathématiques, les documentaires télévisés, des Chiffres et des Lettres, le rock, et encore plein d'autres choses ^^.
Ce que vous n'aimez pas: beaucoup d'humains (je suis assez misanthrope), les animaux (à part les chats, et encore), les chansons à texte (rap et variétés de toutes langues), les insectes grouillants (en numéro 1, les blattes), les araignées (pour ceux qui ne savent toujours pas, c'est pas un insecte !), les choux de Bruxelles, la galanterie (mais j'aime bien certaines femmes ^^), l'alcool, les trolls de forums (inclus dans la misanthropie, mais eux, c'est ce qu'il y a de pire), et encore plein d'autres choses ^^.
Première Impression: bleu et orange.
Autres : cacahuètes. Sinon, j'connais pas grand chose de One Piece. J'ai vaguement regardé jusqu'à la défaite de Arlong et encore : j'en ai peu de souvenirs.
Comment avez vous connu ce forum?: par quelqu'un qui s'appelle Delphine ^^.

~°Présentation du Personnage°~


Nom Prouf
Prénom: Ouateur
Surnom: La proue
Age: 24
Sexe : Féminin
Est-il existant ou inventé ? Inventé

Description Psychologique ( 5 lignes minimum ):

Brave. C'est le meilleur mot pour résumer ce qu'elle est, une brave fille.
Totalement obéissante, et plutôt du genre à suivre les autres, elle reste innocente, ne sachant pas vraiment ce qu'elle fait ou ce qu'elle dit, et n'ayant jamais vraiment eu de notion de bien ou de mal.

On pourrait plutôt penser que son véritable trait de caractère est purement lié aux messages physiques, ayant pas mal d'attrait envers les 'mauvais' garçons sans être libertine, elle aime être rassurée devant une forte présence et se pliera à toute ses volontés, persuadée que c'est la seule et unique voie à suivre. Cela ne l'empêchera pas de communiquer normalement, et même sympathiquement, avec tous les gens qu'elle rencontre, même avec des opposants.
Malheureusement, elle n'est pas un modèle de fidélité : son regard et sa dévotion se porteront, bien souvent, vers le personnage au plus fort charisme qui se trouve dans son entourage, fut-il un ennemi.

Néanmoins, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle aime, et fera tout pour concilier sa dévotion et ses passions, l'une d'entre elles étant une pure fixation sur les proues de navires. Bien souvent, elle passera son temps, les cheveux dans le vent, à représenter la figure de la proue du navire sans rien faire d'autre, pour des raisons qui vous seront expliquées plus tard...

Description Physique ( 5 lignes minimum ):

Je ne l'ai pas encore précisé, mais Ouateur est une sirène, de queue plutôt d'espèce maquereau si l'on juge uniquement par son apparence métallique, mais reste le problème de sa couleur bleuté et de la forme plus gracieuse qui poussent à l'associer à la sardine... Pour d'autres qui n'aiment pas lancer ce genre de débats ridicules, c'est juste un bâtard des deux, sa mère étant déjà du type maquereau. N'ayant pas encore atteint la trentaine, il lui est presque impossible d'évoluer sur terre et elle passera la plupart de son temps harnachée à la proue du navire.

Néanmoins, elle est un peu comme le vilain petit canard des sirènes, étant née avec une peau plus métallique qu'écailleuse en apparence uniquement, puisque le tout étant totalement organique et offrant la même résistance que la peau de sirène standard.
Sa queue ressemble à un attirail mécanique, semblant être une succession de 'sections' bleues marine qui permettent le mouvement de la queue.
Ne parlons pas de son étrange chevelure, ressemblant naturellement à un casque de la même couleur que sa queue et poussant d'un seul trait.
Une malformation très rare chez les sirènes.

Mais chacun sait que le vilain petit canard se révèle être un magnifique cygne, et ses traits humains sont tout ce qu'il y a de plus désirables : un regard d'ange muni d'yeux bleus marine ; un visage fin et allongé ; des bras graciles ; des courbes alléchantes...

Niveau parure, elle se ballade exclusivement avec un poitrail fait sur mesure pour elle : du simple tissu confectionné de telle manière qu'il ressemble à du métal de la même couleur que sa queue et sa ... 'Coiffure', cette dernière ornée d'un diadème doté d'une simple pierre jaune et d'une petite frange en forme de nuage (cherchez pas, elle aime ça ^^)

Niveau armes, elle privilégie le trident, mais peut s'en passer.

Pouvoir/capacité :

En terme de capacités :
- Malgré sa totale dépendance envers la hiérarchie, Ouateur a développé son propre art martial. Son trident permet d'allier, en parfaite harmonie, défense et attaque, et sa forme profilée permet à Ouateur de se battre aussi bien dans l'eau que sur la terre (enfin, c'est ce qu'on lui a dit, mais elle n'a encore jamais testé, mais bon, vous savez, els jeunes sirènes qui peuvent pas marcher sur terre manquent d'expériences de vie), même si l'eau l'avantage particulièrement en terme de rapidité d'action. Le but premier de cette arme est de causer de graves hémorragies chez la personne visée, dans le but de l'affaiblir petit à petit tandis qu’Ouateur se défendra en tournant autour de sa victime, un peu à la manière d'un requin. Ne possédant pas une grande force, elle usera bien souvent de techniques pour déséquilibrer ou faire tomber son adversaire.
- Sa 'coiffe' spéciale contiendra toujours suffisamment d'eau (effet capillaire, des cheveux aussi ordonnés amplifient le phénomène), à condition qu'elle soit renouvelée, pour permettre à des petits organismes marins d'y survivre quelques heures, en général 4 à 5 d'une taille proche du centimètre, qui lui accordent de l'aide au niveau médical. Elle peut en apposer sur une blessure ou en faire ingérer par quelqu'un, et elle-même, pour atténuer des hémorragies ou neutraliser des poisons. Le plus dur, après, c'est de les récupérer... En général, le patient et l'animal, passeront un moment pénible aux latrines... Mais ce sont surtout des moyens de ralentir un saignement avant les vrais soins médicaux.

En terme de pouvoirs :
- Ouateur peut parler aux animaux marins et les comprendre, mais n'a encore jamais vraiment essayé avec les animaux non marins... Enfin si mais, n'étant pas habituée, elle n'a pas vraiment eu de résultats concluants, et je dirais même assez gênants : par défaut, nous considérerons qu'elle ne parle qu'aux animaux marins. Elle peut se servir de ce pouvoir à la fois comme une aide, en guidant un bateau perdu en demandant son chemin par exemple, et aussi comme un moyen de diversifier son offensive, usant de poissons comme leurres, gènes ou encore attaques directes sur l'adversaire.
- Elle peut déterminer si une source d'eau est potable et même sa teneur en sels minéraux !

Grade : Proue de navire, ça compte ?

Nom de l'équipage : Je rejoindrais bien l'équipage du Léviathan.

Fonction au sein de l'équipage : ... proue de navire !

Histoire ( 30 lignes minimum ):

"Je vais vous conter l'histoire de la personne la plus improbable qu'il m'ait été donné de voir dans toute mon existence de nourrice de sirène... Je tiens à préciser que je suis une vieille sirène acariâtre qui n'a absolument aucune estime pour son prochain, alors si ma façon de conter l'histoire ne vous sied guère, vous pouvez aller vous faire cuire du caviar ! Je serais votre narratrice."

Naissance :

Ouateur est née prématurée avec le cordon sirènal enroulé autour du cou, ce dernier s'étant heureusement déchiré de lui-même, ses premiers instants de vie ont été emportés dans l'estomac d'une petite baleine qui passait par là. On peut vraiment dire que Ouateur est bénie, surtout parce que ce diable de baleineau avait avalé un gros caillou en plus et la recracha directement, manquant de s'étouffer. C'est avec beaucoup de bave et de soulagement que sa mère put enfin tenir son enfant dans ses bras.

Bon, je dois avouer qu'ayant été mère plus de dix fois par le passé, je peux comprendre que l'on considère son enfant comme le plus beau qui existe. Par chance, la mère d’Ouateur était complètement folle et ne voyait pas vraiment ce qui clochait en sa fille. Que dire, sinon ce que disait tout le royaume : qu'elle est laide ! On aurait dit que sa queue était un patchwork de toutes ces affreuses armes en métal que les humains fabriquent et mettent sur leur bateau... Un monstre !
Néanmoins, ayant quand même un brin de sirèneté, ou "d'humanité" comme vous dîtes chez vous, je décidais de la prendre en charge moi-même avant que sa mère ne fasse une bêtise, surtout que c'est moi qui l'ai élevée cette bougresse.

Malheureusement, j'étais arrivée trop tard... Dans notre coin d'eau, la coutume veut que lorsque la mère prononce le nom de son enfant, ce nom devient officiel... Misère ! Ouateur Prouf ! Ce nom est encore plus laid que l'être qui le porte !
Vous voulez savoir d'où cela vient ? Partout sous l'eau, il nous arrive de trouver des vieilles épaves de navires étranges, visiblement construits par les humains il y a longtemps compte tenu des restes étranges. Un jour, l'autre folle m'a ramené un objet fin de forme oblongue et allongée avec une extrémité couleur cuivre d'où sortait une pointe ainsi qu'un mince filet d'encre. Sans doute une sorte de nouvelle ruse de pieuvre, jusqu'à ce que je lise cette petite inscription gravée sur le coté de l'objet, formant deux mots étranges.

"Water Proof." dis-je le plus naturellement du monde, mais vous pouvez prononcer Ouateur Prouf.

"Oh ! Mais c'est magnifique ça !" disait-elle avec ce regard niais et assez effrayant que je haïssais, et les cernes permanentes qu'elle avait sous les yeux ne la rendaient pas moins inquiétante, si au moins elle passait des nuits correctes sans convulsions... "Si j'ai un enfant, je l'appellerais comme ça !".

"Ma fille, si tu as un enfant un jour, je veux bien être pendue par les tripes."

... Certes, je suis toujours en vie pour l'instant, mais cet enfant est un sacré accident. Elle ne m'a jamais dit où et comment cela a pu arriver, et je ne préfère pas le savoir. De toute façon elle est morte peu après la naissance. Poséidon ait son âme !
Bref, pour cette petite Ouateur Prouf, la vie n'avait pas commencé sur un tapis de corail rouge.

Jusqu'à son âge de raison, elle fut une fille étonnement disciplinée, sage et gentille, mais un peu trop dépendante de ma présence. Je n'ai pas grand chose à raconter sur cette période, mais il sera bientôt temps pour elle d'affronter le monde extérieur, l'année de ses huit ans.

Puis Ouateur est allée à l'école :

"Non ! Mamie Thetys, par pitié..."

Je la regardais, avec de la peine je dois avouer, pleurer les larmes de son corps en s'accrochant de toutes ses forces à ma chemise. Mais je ne devais pas me laisser attendrir.

"Assez !" j'empoignais vivement son bras pour l'emmener vers sa salle de classe *Pfft ! Du corail bleu sur les murs, des portes en bois de santal, et après on va encore me dire que l'éducation est en déficit budgétaire ! Grmbl !*

Après mes habituelles minutes de 'maugréage', alors que je m'approchais de la salle neuf...

"C'est fini maintenant Ouateur ! C'est un ordre ! Entre dans cette salle, je reviendrais te chercher plus tard !"

Malgré ses réticences, Ouateur toqua d'elle-même à la porte tandis que je m'éloignais d'elle. Néanmoins, j'étais certaine que tout se passerais bien.

Je faisais erreur !

A mon retour, je fus totalement surprise de voir Ouateur aux prises avec d'autres élèves. Etonnement, c'était elle qui mâtait tout le monde, et je ne pouvais que rester un instant ébahie en voyant cette fille que je croyais connaître en train de plaquer un homme sirène sur le mur, l'air menaçant, son coude sur sa gorge. Mais je repris vite mes esprits.

"Je ne suis pas un monstre !" elle brandit son poing que je pris soin d'attraper au vol avant que plus de dégâts ne se produisent. Je la soulevais pour porter son visage au niveau du mien.

"Pourrais-tu me dire ce que tu es en train de faire ?" sa réponse sortit très naturellement de sa bouche, sans hésitations, et le tout avec un air si doux et affectueux, un immense sourire illuminant son visage. Un virage à 180 degrés par rapport à sa précédente expression.

"Tu m'as dit que si on me faisait des remarques sur ma différence, je devais être ferme envers mes camarades, alors j'ai fait comme toi quand les monsieurs du bar sont pas gentils. J'ai bien fait hein mamie chérie ?"

Que répondre à ça ? Quand on devient soi-même la cause des écarts de conduite de son enfant, on n’est pas très fière. Heureusement, cet accident a été plus bénéfique qu'autre chose : elle n'a pas été renvoyée ; ses camarades de classe l'ont tout de suite acceptée ; son professeur de sport lui a trouvé des dons. Même si elle rate ses études elle pourra au moins être bonne à quelque chose, c'est déjà bien.
Je l'ai haïe à sa naissance, mais maintenant je n'arrive pas à lui trouver de défauts. Elle me ressemble énormément d'une certaine manière, je n'arrive pas à expliquer pourquoi...

Et on étudie, ma fille, on étudie !

Personne n'aime vraiment passer son temps devant un pupitre à étudier, et Ouateur ne faisait pas exception, mais il y a toujours certaines matières qu'on aime plus que le reste et Ouateur passait la plupart de son temps à m'en parler.

Durant l'enseignement des bases, elle n'a jamais cessé de me parler d'arithmétique. Vous n'avez aucune idée à quel point elle pouvait m'ennuyer avec tout ça... Et j'essayais de le lui faire comprendre tant bien que mal.

"De mon temps, c'était la matière la plus détestée et la plus redoutée... Je ne pouvais m'empêcher de mettre ma main sur mon front tellement ça me donnait la migraine." La nouvelle manie de Ouateur ? Trouver des relations entre les chiffres dans tout ce qu'elle voit ou entend.

"Mais si, regarde c'est marrant."

*Quelle énergie... Cet éternel entrain de la prime jeunesse, je suis trop vieille pour ces bêtises.* Je me frottais déjà le front en marmonnant "Savoir compter c'est juste pour pas se faire arnaquer plus tard, il faudra que je t’apprenne ça un jour ma fille..."

"Ecoute, quand tu es allée faire des courses avec moi, j'ai entendu : 48 pièces pour le homard, 12 pour les truites et 4 en pourboire, c'est super rigolo, tu fais 4 fois 12 et tu obtiens 48, c'est génial non ?"

Elle avait l'air tellement contente d'avoir vu cette relation que je ne pouvais pas m'empêcher d'approuver, il faudrait être sans cœur pour ne pas craquer devant cette mignonne petite bouille à peine entrée dans l'âge de raison. Je suis quand même contente qu'elle ait une passion aussi saine, mais, de mon temps, on se roulait dans le sable, on cueillait les anémones et on chassait les crabes dans les bas-fonds... Aujourd'hui, les jeunes ne savent plus se contenter d'occupations aussi simples ! Hum, je m'égare, où en étais-je ? Ah oui !

Je n'ai jamais passé d'aussi mauvaises nuits que durant la période où Ouateur faisait des études complémentaires... Je ne peux que m'en vouloir, après tout, elle a fini ses bases si vite que je lui ai conseillé de pousser d'avantage, mais qu'est ce qu'elle peut parler... Surtout depuis qu'elle a l'âge de raison, elle n'avait que la 'biologie' en bouche. Elle passait tout son temps à m'apprendre ce qu'elle étudiait...

"Alors tu vois, par exemple, les sangsues sécrètent une salive qui empêche le sang de coaguler, ce qui aide beaucoup pour lutter contre certains poisons ou maladies qui épaississent le sang..."

Rien qu'à l'idée d'entendre son monologue mon mal de tête revint, et quelques minutes plus tard, elle enchaînait directement sur un autre de ses animaux bizarres.

"Ah oui ! Et il y a aussi pas mal d'espèces d'escargots de mer qui sont dangereux quand on les manipule mal, comme certains cônes. Mais le professeur nous a dit que, si on en a le pouvoir, on peut leur demander de libérer une quantité de venin suffisamment petite pour qu'il ne s'attaque pas à notre sang mais à tout ce qui ne devrait pas y être..." Si on écoutait les scientifiques, on aurait peur de tout et n'importe quoi. Mais je la laissais parler le plus souvent, depuis le temps j'ai abandonné l'idée de la faire taire. "Regarde, j'ai même ramené un bébé cône pour te montrer !"

"Haaaa !" Difficile de rester en place devant un 'truc' aussi répugnant, surtout quand on l'affiche aussi brusquement en dessous du nez de son interlocuteur. Aïe... C'est pas bon pour mon dos ça... Je me relevais, refusant l'aide de Ouateur "Je ne te comprends pas ! Tu passes ton temps à me parler de ces animaux dangereux, et puis tu me ramène ça à la maison..."

Elle a toujours des dons bizarres, l'autres jour elle m'a empêché, au dernier moment, de passer dans une zone remplie d'eau polluée. Elle arrive toujours à bien sentir les particularités de l'eau, comme un don inné. Déjà que l'odorat d'un poisson est très fin, le sien est plus élevé que celui du requin, pouvant déceler une goûte de sang dans une piscine Olympique... Je ne sais pas d'où me vient cette comparaison ! Qu'est-ce qu'une piscine Olympique d'ailleurs ?

"Ne t'inquiète pas..." Elle porta sa main au niveau de son visage pour admirer son nouveau compagnon "... Il m'aime trop pour me faire du mal !" Dit-elle en rigolant. Elle fini par porter l'animal à sa chevelure où ce dernier disparu "Avec mes cheveux, je suis un bon filtre à plancton, c'est comme une maison...".

"Tu es vraiment un drôle de phénomène ! Les filles de ton âge passent leur temps à vouloir ressembler à de belles sirènes, elles prennent soin de leurs cheveux, et cetera..."

"Ha bon ? Pourquoi ça ?" Elle mit ses main doucement sur ses cheveux, et je la sentis pleurer (difficile de 'voir' si quelqu'un pleure sous l'eau) "Mais non, je ne veux pas faire du mal à mes amis !"

"Non, ne t'inquiète pas, tant que tu restes fidèle à toi-même, je suis heureuse..."

Tout cela s'était fait au détriment de relations amicales. Jamais je ne l'ai vue sortir avec des amis. Et même au début de son adolescence, malgré les changements qu'elle sentait en elle, Ouateur restait une sirène à la fois curieuse et isolée du monde extérieur, assez étonnant comme mélange...

Les connaissances complémentaires ne duraient généralement pas plus de trois années : Ouateur avait réussi ses évaluations 1 an d'avance avec brio, recevant même la médaille de corail vert du mérite pour ses résultats. Je dois avouer que j'ai honteusement revendu cet objet au Marché Bleu-Sombre, le corail vert ça coûte vraiment très cher ! Je ne l'ai jamais avoué à Ouateur, alors, chut s'il vous plaît !

Formation militaire

S'il y a bien une chose qui fait notre grande fierté, c'est que toutes les sirènes apprennent les rudiments du combat. Pour beaucoup d'espèces, nous ne sommes que du bétail à vendre. Néanmoins, à 165 ans je ne peux décemment pas me permettre de prodiguer moi-même cet enseignement, donc je l'ai emmenée chez Chuck Nordis, le chef de la garde de notre ville.

L'inscription a été difficile, car Ouateur se trouvait déjà en plein dans l'adolescence et serait donc plus âgée que la plupart de ses camarades. L'enseignement devait se faire juste après l'apprentissage des bases durant le cycle de vie où le corps se développe le mieux.

L'apprentissage se fait en une année par le biais de permis, le plus difficile à obtenir étant le permis B. Pour se faire, les élèves se trouvent isolés de tout contact avec leur famille sur un terrain spécial et subissent régulièrement un parcours du combattant :

Première partie, l'esquive : le terrain est constitué d'une suite de piliers de pierre séparés à égale distance, distance devenant plus petite au fur et à mesure des progrès de l'élève. Le principe est simple, la sirène doit se lancer dans un slalom entre chaque cône le plus rapidement possible et sans en toucher un seul, ceci leur permettant d'améliorer la maîtrise de leur queue. Plutôt simple, c'est une épreuve qui ne posa que peu de problèmes à ma petite Ouateur.

Deuxième partie, le départ arrêté : plus difficile celui-là, c'est le cauchemar de bon nombre de sirènes. Il est presque impossible, pour un poisson commun, de s'arrêter brusquement comme ça. De nombreux hommes poissons de type seiche possèdent un don particulier, mais la morphologie d'une sirène nous pousse à développer nous-mêmes notre façon de s'arrêter. Ca a été un véritable calvaire, après un bon mois d'entrainement j'ai fini par revoir Ouateur pour sa semaine de congé, l'air déterminé. Bien qu'inquiète, Ouateur passa le plus clair de son temps, sans un mot, derrière la maison à faire et refaire cette partie de l'entraînement. Je ne lui connaissais pas cette détermination, j'ai même l'impression de revoir le Chuck dans sa jeunesse. Il fallu cinq journées à Ouateur avant de trouver son truc : juste avant la limite, elle écarte ses bras et tournoie vivement sa queue devant elle en hélice. Pas très subtil, mais efficace, et avec l'entrainement elle réussit à se passer de ses bras.

Troisième partie, la vitesse : dans notre monde c'est notre meilleure arme, et l'épreuve pourtant aisée est la plus éprouvante des 3. Je ne compte plus le nombre de messages que j'ai reçus indiquant que Ouateur s'était évanouie pendant l'entrainement. Si je n'étais pas la pour l'encourager, je ne sais pas vraiment ce qu'elle ferait c'te fainéante !

Bien que longues, extrêmement répétitive et difficiles, ces séances modifièrent le corps de Ouateur. Sa queue s'était élargie au niveau de ses hanches, devenant plus charnue. Malgré son retard, elle avait réussi à rester au niveau de tous ses camarades. Et il le fallait pour le grand jour...

"Bonjour, je suis Guybrush Trip Whoud, je suis ici pour évaluer la classe de Chuck !" l'inspecteur était un homme sirène étrange aux cheveux blonds, l'air de s'emmerder totalement et avec une queue d'hippocampe. J'avais même pas envie de lui parler.

Encore un de ces fichus fonctionnaires, grmbl ! Puis je me levais depuis les gradins en criant "Vas-y Ouateur ! N'oublie pas ce que tu as appris, et tout ira bien !" Dis-je sans trop de convictions... Moi-même je n'avais réussi à avoir que le permis A. Bonne chance...

Cent candidats, et il a fallu que ma petite Ouateur soit pratiquement dans les dernières à passer. La pauvre, malgré le sourire, on sentait sa sueur se répandre dans l'eau, elle était vraiment sur les nerfs. Cette tension se libéra quand l'inspecteur appela son nom, elle se précipita de suite sur le parcours aménagé par l'inspecteur.

"Bien, nous allons commencer : la limite de temps est 30 secondes et toutes les épreuves se feront à la suite. Quelques questions théoriques vous seront demandées en fin de parcours, bonne chance..." Dit-il avec un ton monocorde et presque aussi convaincu qu'un poisson-lune. Il m'énerve ce gars !

Je fus interrompue dans mes pensées par le jet d'encre de l'homme pieuvre qui annonçait le départ, et quelle surprise de voir qu'elle se débrouillait si bien ! Pas une faute, rien à redire, les cônes intacts, le départ arrêté réussi, bien que de justesse, et une vitesse qui fit presque émerger un sentiment d'étonnement à l'inspecteur...

"21 secondes, c'est très bien, très bien..."

Chuck ne pu réprimer un large sourire en me regardant. Visiblement, c'était un très bon temps. Ouateur n'était pas particulièrement essoufflée, mais son excitation ne faisait que grandir tandis que l'inspecteur gravait des inscriptions sur sa petite dalle de pierre.

"Première question, vous suivez une sirène plus lente que vous et qui va dans la même direction que vous. Vous allez toutes deux tourner à droite en contournant un récif de corail, allez vous la doubler ?"

"B... Bien sur que non ! Il y a toujours un risque de percuter une sirène arrivant en sens inverse et que je ne verrai pas forcément venir dans le tournant."

"Très bien..."

L'inspecteur passa en revue le code des fonds marins et semblait satisfait des réponses, enfin en tout cas il en avait l'air.

"Dernière question, en nageant trop vite, vous percutez un rocher coupant qui lacère votre queue. Comment installez-vous votre queue de rechange ?"

"... Pardon ?"

"Non rien, vous avez votre permis B." Dit-il en tendant sa petite dalle à Ouateur.

Un silence de mort glaça l'eau environnante...

Cet imbécile avait réussi à gâcher le bonheur de l'évènement en sortant cette blague qu'il a sûrement du préparer à l'avance... Mais... Ai-je bien entendu ?

"Permis B ? Par Poséidon ! Bravo ma fille !". J'ai du mal à réprimer mes émotions quand mes enfants grandissent et réussissent de grandes choses. Grâce à ce permis, elle pouvait intégrer les forces spéciales et réellement apprendre à combattre.

Born To Be Wild !

C'est pile le jour de ses 18 ans qu'elle intégra les forces spéciales dans l'unité Jaw sous le commandement de Brousse Li qui, cette fois, était vraiment mi-homme, mi-poisson lune, un corps rond et une queue ronde hérissée de milliers de longs piquants... D'ailleurs, on se demande encore si les deux excroissances en dessous de ses narines étaient des piquants ou des barbes. Avec les rares personnes encore vivantes que je connais, on a lancé pas mal de ragots sur ce type qui vient de je ne sais quelle contrée loin à l'est...

"Ma fille, si jamais cet homme poisson te propose des choses étranges, je veux que tu le frappe de toutes tes forces, d'accord ?"

"Ah bon ? Pourquoi ?"

Je la pris dans mes bras pour la serrer fort.

"Je plaisantais, mais fais très attention : on ne se reverra plus pendant deux longues années..."

Elle leva la tête dans ma direction et fit un simple sourire en fermant les yeux comme seule réponse. Tout allait bien se passer, cette fois j'en suis certaine.

Tout ce que j'avais comme nouvelles, c'était les lettres qu'elle m'envoyait chaque semaine. La plupart du temps, elle me décrivait les entrainements.

*Aujourd'hui, le commandant nous a appris à nous servir du bâton. C'est vraiment le type d'arme que je préfère, je l'utilise bien mieux que la matraque ou le sabre, mais je dois apprendre à me servir de toutes ces armes pour pouvoir rester ici... Hier, je me suis même tranché l'avant-bras avec le sabre, mais grâce à maître Li, j'arrive à mieux maîtriser la douleur. D'ailleurs, je t'ai déjà dit que une fois par semaine on fait de la 'méditation' comme il dit ?*

Oui... Tu me l'écrivais chaque semaine, et je continuais de croire que l'armée ce n'est plus comme avant...

Par chance, aucun accident particulièrement grave n'était arrivé la première année. J'ai même été invitée pour assister à un entrainement spécial...

"Cet endroit est vraiment grand !" Ce sont de vieilles ruines humaines réaménagées de forme ovale, et pouvant accueillir des milliers de sirènes dans les gradins. J'étais arrivée discrétement après les fanfares d'introduction pour ne pas perturber ma fille. Au centre de l'arène se trouvaient Li et Ouateur qui se regardaient, il s'en en fallu de peu pour que j'arrive en retard. "Ha ? C'est déjà le tour de Ouateur ?" Je m'assis aux côtés d'autres sirènes, sans doutes d'autres parents qui me dévisagèrent un instant.

"C'est votre fille ?"

"Oui, pourquoi ?"

"Ce combat est très important, il déterminera si, oui ou non, elle pourra monter en grade..."

*Décidément... Elle ne cessera jamais de me surprendre...* Je ne pu répondre, ni même terminer mes pensées.

Li se précipita sur Ouateur les mains en forme de griffe

"Technique du loup de mer !"

Ouateur, l'air sévère et plus concentré que jamais, esquiva et laissa la main passer à côté de son visage. On aurait cru qu'elle s'était fait frappée, mais difficile de tout distinguer à cette distance. Cependant, je n'eu aucun mal à voir Li s'écrouler. De ce que j'ai pu voir, Ouateur avait avancé son bras en avant et le passait sur le flanc de Li en accompagnant son mouvement.

"Nom d'un Poséidon ! C'est ma Ouateur ça ?" Elle avait encore radicalement changé de comportement, plus calme et réfléchie.

En un instant, elle avait même réussi à se retourner et tenta de poser son avant bras sur le dos du crâne de son opposant, mais Li avait roulé sur le côté et s'était relevé. Il commença à parler de son horrible voix nasillarde qui, malgré la distance, était, malheureusement, parfaitement audible.

"Tu as un don ! Ces mouvements sont très difficiles à maîtriser, moi-même je dois puiser dans mes meilleures techniques pour rivaliser avec toi !" Il se dirigea vers deux piquets situés non loin de là. "En garde !" Il les agrippa et en jeta un en direction de Ouateur. Pas un instant de repos, pour ces deux là, il fit un mouvement extrêmement rapide de droite à gauche, manquant de peux Ouateur qui s'était laissé tomber en arrière. Comment font-ils pour aller si vite bon sang ?

"Laissez-moi vous faire honneur maître !" Elle répliqua directement, depuis sa position, d'un mouvement circulaire de haut en bas pour frapper directement son adversaire, mais le bougre avait déjà ramené son arme en défense devant lui.

"Petite prétentieuse ! Je connais ton point faible, c'est la force !" l'homme poisson avait tout donné d'un coup et la repoussa. Je dois avouer que j'ai eu peur quand elle lle s'est fait projeter comme un boulet de canon, mais elle a fait je ne sais quel truc bizarre avec sa queue et elle le propulsa dans le sens de l'offensive. "Grr ! Cette manière de savoir comment exploiter mon assise est déconcertante !" grommela t'il.

Mais il n'avait pas l'air de vouloir abandonner. Toujours en propulsion, il s'agrippa à un rocher et usa de toute sa force pour rediriger son élan dans la direction de Ouateur, sans lui laisser le temps de se retourner, et le résultat ne se fit pas attendre. Li se trouva alors derrière Ouateur, le bâton sous sa gorge, la prenant au dépourvu. Par réflexe, Ouateur avait lâché son bâton pour éviter que Li ne comprime sa trachée.

"Abandonne ce combat !" Dit-il toujours aussi calmement.

"Jamais ! Vous devrez me mettre KO !" Elle lança ses hanche vers l'arrière de toute sa vitesse et percuta le corps rond de son adversaire, recevant de vilaines blessures de la part de ses piquants au passage, et fit levier avec ses mains pour projeter le maître au sol.

Je dois avouer qu'en voyant le sang qui s'écoulait des plaies de Ouateur, j'en avais presque oublié de constater l'air totalement abasourdi de Brousse... Il se releva quand même bien vite, Ouateur avait déjà prit une posture défensive, semblant ignorer la douleur. Je ne pouvais m'empêcher de crier.

"Allez Ouateur ! Montre que dans la famille on a plus de muscles qu'un homme poisson !"

Le maître me regarda en souriant avant de faire un signe bizarre à l'attention de Ouateur, il mit son poing contre sa paume et se courba. Ca doit être un salut de l'est. Ouateur fit exactement la même chose, puis Li se tourna vers l'assemblée.

"Ouateur a tenu plus de 30 secondes face à un membre de notre élite ! Je la déclare officiellement apte au service." Puis je le vis se tourner vers Ouateur, le doigt tendu "Mais ne crois pas être en vacances ! J'ai encore une année pour te faire souffrir !"

Et c'est tout ce dont j'ai été autorisé à voir. Ils ont eu au moins la courtoisie de laisser une pauvre vieille femme féliciter sa fille, mais je devais vite partir, l'isolement de tout lien étant nécessaire pour forger le caractère.

*Mon œil ! Si tu touche un seul de ses cheveux tu le sentiras passer !* Visiblement, le message était passé malgré l’absence de paroles, car Li déglutit difficilement.

Tout ce termina sans incident. Dans ses lettres, Ouateur m'expliquait qu'elle avait soigné de nombreuses maladies grâce à ses amis bizarres qui sont dans sa tête... Ce que je viens de dire n'est pas très flatteur, mais vous savez de quoi je parle, alors ne me regardez pas comme ça !

Un de ses camarades était mort, et comme on dit : il existe certaines maladies que tout les mes deux seins du monde ne peuvent guérir. Ca lui a fait un choc, elle a eu une semaine de repos, ma pauvre chérie en a profité pour venir me voir. Etrangement elle a vite accepté la défaite. Et elle a même acheté, avec sa solde, les livres les plus récents sur les animaux bizarres qu'on trouve partout. Elle termina ses classes sans aucun autre accident.

C'était généralement très calme par chez nous, et on avait encore jamais du partir au front, c'est plutôt rassurant pour ma petite Ouateur... même plus forte, elle reste toujours ma petite fille mignonne et fragile...

Haa l'indépendance...

Ouateur a bien changé, je la vois de moins en moins depuis qu'elle a fini ses classes surtout depuis qu'elle a rencontré un certain Krakens. Je devrais plutôt être rassurée qu'elle aille de ses propres nageoires, son éducation a été rapide.
Mais j'avais entendu dire que krakens était un humain, et un pirate.

"Bonjour mamie Thetys !"

"Ha ! Tu es encore au courant que j'existe ?"

"Mais je ne peux pas oublier ma mamie adorée voyons !" C'est alors que, toute contente, elle m'enlaça tendrement. J'aime toujours quand elle me fait ça, difficile de lui en vouloir. Elle arbora son plus beau sourire "Tiens, je t'ai rapporté un souvenir !"

C'est la que j'ai remarqué cette corde qui dépassait à l'entrée.

"Oh non... Tu n'as pas..." Ouateur tira la corde et le lourd objet qui traînait sur un petit socle avec des roues. "Une proue de navire ! Elle est encore plus grosse que les dernières !" je me relevais l'air excédée ! "Tu n'as pas idée du désordre que ça fait !" je m'approchais d'une très grande porte juste derrière moi pour l'ouvrir "Saperlipop..." difficile de terminer sa phrase quand des tonnes de métal tombent sur vous depuis le grand débarras.

Par chance, Ouateur réussit à me tirer par le bras au dernier moment tanfis que les figures entassées dégringolaient dans un terrible fracas...

"Ma... Ma maison !" je tournais la tête vers Ouateur "Ta manie des proues m'enquiquine ! Je ne veux plus jamais en voir une seule !" Ouateur avait cet air penaud que je lui connaissais bien et entreprit de ranger la pièce. Je m'assis à la première chaise venue "Je ne peux vraiment pas t'aider, je ne suis plus toute jeune...".

Quelques minutes de silence passèrent. Je finis par engager la conversation.

"Tu sais, je suis d'accord que tu veuilles vivre avec quelqu'un, mais j'aimerais savoir ce que tu ressens pour cet homme..."

Elle posa ses magnifiques yeux bleus sur moi un instant avant de reprendre son rangement.

"C'est assez long, si tu savais..."

Flashback, humains

Un jour, alors que Ouateur revenait de l'école, elle fut surprise par de terribles remous qui frappèrent subitement. Tout son corps fut impuissant devant le déplacement d'eau et fut balloté dans tous les sens et même propulsé jusqu'à la surface. Le souffle coupé pendant de longues minutes à cause de la pression, elle manqua plusieurs fois de tomber inconsciente. A demi-consciente elle sentait que ce qu'elle respirait était différent de d'habitude alors que plein d'images floues de ce qui ressemblait à d'énormes vagues l'entouraient. Difficile de décrire ce qu'elle voyait : deux immenses masses d'eau semblaient flotter dans l'air pour former un tube gigantesque dans lequel se dressait un monstre tout aussi énorme.

"N... Non, pas... Un monstre" Elle dressa sa main devant elle en direction de la masse "Un navire ?". Puis le noir complet.

Plus tard...

"Alors ma bonne dame !" Surprise par cette voix à la sonorité étrange, Ouateur entrouvrit doucement les yeux.

"Haaa !" elle se réveilla bien vite, surprise par des créatures qu'elle n'avait jamais vues. Un corps de sirène, mais à la place de la queue, deux autres bras plus long et gros, un peu comme quand la queue d'une sirène se sépare en deux, elle se dit que cela devait leur permettre de se déplacer sur terre. Autour d'elle, une dizaine de créatures qu'elle fini par associer au nom d'humains. "Que... Que voulez-vous ?" Elle tenta de se redresser, mais son corps n'était pas encore assez mature pour se mouvoir sur Terre.

"Tu peux r'mercier not' capitaine si t'es encore en vie !" un des hommes, plus brutal que les autres qui se contentaient de glousser, s'approcha en dressant sa lame en direction de la jeune sirène "On manque de nourriture et de divertissement ici, avec toi c'est deux pour le prix d'un, héhéhé, Aïe !" L'homme brutal fut éjecté par une brusque manchette d'un homme plus grand et imposant que tous les autres réunis ici.

Ce fut comme un choc : en un instant, Ouateur sentit son cœur battre et son regard se concentrer sur ce nouvel humain. Elle prit son temps pour le détailler : stature imposante, pantalon bleu marine en toile épaisse, aucun vêtement ne recouvrant son torse si ce n'est une longue veste noire déchirée et trouée par endroit le recouvrant presque jusqu'au sol mais dévoilant la plupart de ses muscles. Le visage de l'homme était plutôt sévère et carré, une petite barbe parcourant les cotés de son visage jusqu'à ses favoris et sa chevelure mal coiffée, voletant dans l'air aux grés du vent. Ce qui impressionnait le plus, c'était ce regard pénétrant et presque hypnotisant.

"Sirène..." commença t'il très calmement.

"Ouateur... Je m'appelle Ouateur Prouf" Répondit-elle directement, toujours l'air béat et immobile sur le sol.

"Je suis le capitaine de ce navire, le Pirate Krakens ! En échange de ta vie, je te demande d'être à mon service !"

Toujours abasourdie, la jeune sirène mit quelques temps avant de répondre "Ou... Oui bien sûr !"

Le capitaine fit un bref sourire avant de continuer.

"Très bien, remettez-la à l'eau !"

Les autres matelots regardèrent l'homme avec surprise mais finirent par s'exécuter, on ne contredit pas le capitaine. Ouateur et Krakens avaient plongé leur regard l'un dans celui de l'autre. Un regard qui ne fut interrompu que par la chute de la jeune sirène.
Le capitaine fit demi-tour et se dirigea doucement vers l'avant du navire, faisant signe à ses moussaillons de le laisser seul.

Quelques secondes plus tard, il s'accouda à la rambarde avant de son navire et posa son regard dans l'eau. Elle était là, en dessous, il le savait même s'il ne la voyait pas. Le visage de la sirène commença à apparaître lentement, ses yeux toujours obnubilé par le capitaine.

"Ce que je voudrais te demander est assez particulier, mais j'aimerais que tu deviennes la proue de mon navire.

"Pardon ?"

"J'ai été séduit par ta beauté, et j'aimerais que tous les gens que nous rencontrerons sur les océans puissent t'admirer..."

Aucun autre échange de paroles ne se passa entre les deux personnages, jusqu'à ce que le capitaine ne lève sa main et claque des doigts : en un instant, trois moussaillons firent tomber une corde à la proue du navire qui allait jusqu'à l'eau et firent descendre des bouts de bois qu’ils commencèrent à clouer sur la proue du navire.

Il ne fallu que quelques minutes avant de voir le résultat : une sorte de fauteuil spécial se dressa à la proue, légèrement arrondi et profilé en spirale il était désigné pour une personne au corps 'serpentiforme'. Toujours silencieuse, Ouateur se précipita sur la corde, un large sourire aux lèvres et s'assit directement.

"Ouah ! Quelle magnifique vue !" Elle regardait l'horizon, cette part du monde qu'elle n'avait encore jamais vue de sa vie. Elle pouvait voir le ciel et les nuages, le soleil et l'océan à perte de vue.

Le capitaine se retourna et leva son bras en direction de ses subalternes.

"Levez l'ancre ! On est repartis les gars !"

C'est avec beaucoup d'entrain, et de chansons, que les matelots préparèrent le navire au voyage !

Flashback, yo ho ho et une bouteille de rhum !

De nombreuses années se succédèrent durant lesquelles Ouateur passa le plus clair de son temps près du capitaine, ne pouvant pas rejoindre sa mamie à chaque fois qu'elle le voulait. Les moussaillons ne savaient pas quoi penser de leur nouvelle camarade. A force de la côtoyer, ils avaient fini par l'apprécier, mais elle passait tout son temps assise à cette fichue proue, toujours en souriant, pendant de nombreuses heures, admirant l'horizon.

*Comment elle fait pour pas s'ennuyer ?* se demanda le costaud en se grattant derrière la tête.

Leur capitaine passait toujours le plus clair de son temps à l'avant du navire, posant souvent un regard admiratif sur sa 'figure de proue' personnelle. Ouateur ne savait pas pourquoi elle aimait être là, mais elle avait du mal à quitter son capitaine. Ils n'échangeaient que peu de mots, surtout des sourires.

Même les actes de piraterie ne choquaient pas la jeune sirène, son capitaine semblait aimer le combat et le danger, pour elle, quoi qu'il demande, c'était normal ! Il lui arrivait même de participer : c'est par accident qu'elle découvrit qu'elle était capable de demander des services aux animaux marins, elle était déjà capable de les comprendre au cours de son entrainement de sirène. Pourquoi est-ce que ces derniers lui obéissaient ? Sans doute à cause de son charme particulier, et de son air innocent qu'elle arborait en permanence. Bref, elle pouvait demander à de grands animaux d'empêcher un bateau de bouger, et même de le secouer si nécessaire. Ce fut pendant une de ces escapades qu'elle trouva son fameux trident qui devint vite son arme de prédilection, trésor trouvé au fin fond d'un bateau au nom de Neptune... C'est d'ailleurs le nom qu'elle donna à son trident.

A fluctibus opes !

D'ailleurs, en côtoyant les pirates, elle commença à mettre en pratique ses longues années d'apprentissage au combat, traquant les ennemis tombés à l'eau ou, quand cela était possible, attrapant un adversaire par surprise, s'étant trop rapproché du bord, et engager le combat. Jusqu'à maintenant, jamais elle n'avait été blessé, mais la plupart des matelots tombés à l'eau n'avaient pas de grand potentiel. D'ailleurs, la facilité avec laquelle elle tuait ses rares adversaires, et leur transperçait le corps sans remords et sans frémir, déconcertait beaucoup...

"Vous avez l'air de tellement aimer ça que je n'arrive pas à m'empêcher de trouver ça amusant !" répondait-elle simplement, et calmement un large sourire aux lèvres et les yeux à demi fermés, empreints d'innocence.

Ouateur commença, peu à peu, à développer une forme de jalousie envers les autres proues de navire. A chaque fois qu'elle en avait l'occasion, elle appellait des poissons scie et des requins marteau pour démonter ces icones avec colère, sous le regard amusé du capitaine et son équipage.

"Mais c'est qu'elle prend goût à la piraterie ma Ouateur !" Fit-il en rigolant doucement.

Ouateur fini par rigoler en entendant les matelots, ne sachant pas vraiment pourquoi elle riait, mais elle était tellement heureuse et se sentait si bien protégée près de Krakens. Elle sentait que l'homme avait un immense pouvoir, mais elle ne l'avait jamais vu l'utiliser...

Fin des Flashbacks
The End (retour au RP de la vieille sirène)

"Je n'en crois pas mes oreilles !" je me suis redressée d'un coup, furieuse, j'ai nagé de toute la vitalité qui reste dans mon corps de sirène vers Ouateur et je l'ai empoignée par son petit chemisier. "Comment peux-tu à la fois déshonorer ton peuple et commettre de tels actes ? Et l'éducation que j'ai mis tant de temps à t'inculquer ?"

En m'agitant de plus en plus, je ne pouvais m'empêcher de trembler du bras gauche : une intense douleur commençait à parcourir mon bras depuis la pointe des doigts et remontait de plus en plus.

"Mamie... S'il te plaît, je te jure que je l'aime. Je ne peux pas t'expliquer pourq..."

"Tu vas m'écouter..." je commençais à haleter "Tu quittes cet homme... Je... Arg."

"Mamie , Mamie, qu'est ce qui t'arrive ? Non ! MAMIE !"

Conclusion

Ouateur n'avait jamais eu le temps de comprendre le concept de mort : sa vie s'est passé tranquillement, protégée du monde et dans la totale ignorance des aléas de la vie. La mort de Thetys avait totalement rompu son lien avec les sirènes. Pour elle, tout son avenir se déroulerait auprès de Krakens. Ce dernier avait réussi à la rendre plus forte et plus confiante, et il ne fallut que quelques mois à Ouateur pour vraiment accepter la mort de la personne qui a été sa mère, sa nourrice et son amie pendant les premières années de sa vie. Il faut aller de l'avant maintenant.

Jusqu'à ce fameux soir...

Test RP

CHEZ LES LEVIATHAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !

Come on, boy !

Le gang des hommes-poissons sera le meilleur !

Une sirène chez les homme spoissons ? Pourquoi pas ^^.

Quelle arnaque ! Pourquoi c'est toujours les Léviathans qui se récupent toutes les sirènes ?!
Nous aussi on en veut chez L'Apostat !
Bon ok celle là on vous la laisse (sans offense de ma part bien sur ^^) elle a l'air un peu trop naïve pour nous. Allez chuis sympa on vous recup' Nethiel comme ça le compte est bon... Moi marchand de tapis ?

Sinon on sent bien le gros délire perso derrière les descriptions. J'aime bien la compulsion de la proue... marrant ^^

ou pas, je suis déjà pas une marchandise mon petit Lionfish et qui plus est je n'ai aucune envie d'aller chez toi, je préfère mon bel Océanos


Bienvenu à toi ma petite sirène

Ça peut facilement se comprendre Nethiel... *sig'*
Mais tu m'en voudras pas d'avoir essayé ^^

En tout cas bon courage Ouater. Même dans un autre équipage tout homme (ou femme) poisson à toute ma sympathie. Montrons à ces perméables de quel bois se chauffe le peuple de la mer

Bievenu à la nouvelle recrue des Leviathans (une de plus), décidement les poissons se reproduisent vite ces temps-ci...

Fais nous signe quand tu auras rédigé ton histoire.

Pas de problèmes.

Je risque de prendre un peu mon temps vu que je fais un job d'étudiant jusqu'au 31 Juillet, mais ce sera fait !

Voilà pour l'histoire !

Bonjour et bienvenue à toi, drôle de sirène.

Tout d'abord félicitations pour l'idée du personnage, crééer une proue de navire fallait oser, j'applaudis

Pour ta fiche en elle même :

- Tu dois préciser quel type de poisson elle est vu que les hommes-poissons dans one piece sont un mélange d'humain et de poisson assez reconnaissable même si ça se voit moins chez une sirène (un poisson perlé ou ayant une couleur d'écaille plus métallique que la normale en apparence, etc.).

- Tes capacités à présent : se battre sur terre pour une sirène est très difficile, surtout que dans ton cas elle a moins de 30 ans donc sa queue n'est pas dédoublée, tu seras donc, comme toutes les sirènes de ton âge, handicapée par cela. Ton sens martial est une chose mais ton histoire ne me montre pas suffisamment d'entraînement dans sa vie que pour en arriver au résulat que tu cites, essayes d'adapter cela. Pour l'histoire de la coiffe, c'est une bonne idée mais, à nouveau, il faudrait que tu fasses coïncider cela à ton historique : comment a t elle appris les petits organismes qu'elle pouvait utiliser ? etc.

- Les pouvoirs ensuite : parler aux animaux est tout à fait légitime pour une sirène mais nous n'en avons connaissance que pour les animaux marins. Pour les animaux terrestes, elle n'a pas été assez sur terre (toujours ton histoire) que pour pouvoir lui en définir un don, c'est donc étrange, à ce stade, de remarquer cela. Pour l'instinct et le repérage des sources d'eau tu devras le traduire par un degré de chance élevé dans ta fiche, quant au fait de voir si elle est potable ou non... tu l'as compris, cela résulte d'un apprentissage que je ne vois pas dans ton histoire.

Comme tu peux le constater, ici tout est acceptable dans la limite du raisonnable et du possible tant que la justification et la logique suite, aussi, tu pourras adapter des pouvoirs/capacités avec ton histoire et inversément.

Pour terminer, ton histoire en elle même :

Elle est très originale mais la présentation est difficilement mettable sur une ligne du temps, tu devrais diminuer les dialogues et privilégier la narration de ce qui c’est passé, surtout par rapport à ce qui est sur-cité.
Attention à ne pas mélanger futur et conditionnel, ton orthographe est très bonne et ta narration agréable à lire, c'est dommage d'y voir un point noir ^^
La Ppésentation amusante même si tu termines ton flashback sans annoncer où il s’ouvre.
L’orange est illisible sur l’orange pour tes dialogues, essaye une couleur plus foncée ou plus clair mais pas celle là


Bref, on sent que tu as de l'imagination et beaucoup d'humour ressortent de ta fiche qui, je pense, pourra être très bonne une fois terminée mais tu dois, à présent, la relire pour en faire un tout cohérent et logique !


Bon courage ^^

NB : pourrais tu ôter le spoiler de ta signature, c'est un forum de jeu pas de politique et c'est dommage d'y voir des opinions ainsi mise. Merci

C'est fait :

- J'ai ajouté le type de poisson qu'elle représente.

- J'ai d'avantage approfondi le pourquoi de ses capacités dans l'histoire (ça reste simple, car je veux mon perso comme un pirate ayant eu une vie normale et un peu ennuyeuse).

- Pour le pouvoir de parler aux animaux, j'en ai parlé par MP !

- Je viens de rajouter 4 chapitres avec d'avantage de narration, et la ligne du temps est, pour moi, mieux exprimée normalement ^^.

Attention à ne pas mélanger futur et conditionnel, ton orthographe est très bonne et ta narration agréable à lire, c'est dommage d'y voir un point noir ^^

- Ce sera sans doute ce que tu vas encore me reprocher maintenant, d'ailleurs je veux bien une petite aide par MP si ce genre de faute est encore présente, en tout cas au moins pour m'aider à éviter de faire ces fautes ^^.

- En fait, il faut lire le 'nom des chapitres' (en souligné) qui indiquent si on a affaire à un Flashback ou pas.

Test RP (mon message dépasse la limite autorisée, alors je poste ici) :

PS : désolé du temps que j'ai mis, mon PC a Krashé, et j'ai pas eu de PC pendant 4 jours...

...Un de ces soirs tout ce qu'il y avait de plus tranquille.

Plus tôt dans la journée, Krakens et son équipage étaient tombés sur un bateau très spécial, Le Crésus... Oui, pas très malin de la part de ce riche marchand de donner un tel nom à son navire, c'est un peu comme si on ouvrait toutes les portes de la réserve d'argent de la marine avec un gigantesque panneau 'Venez me voler s'il vous plaît !' suffisamment grand et éclairé pour qu'on le voie à trente kilomètres aux alentours.

Krakens, toujours aussi calme, passa ses mains dans son dos avant d'entamer son discours.

"Alors les gars, on s'énerve pas : on les aborde, on les égorge, on les étripe, on les massacre et on les coule ! La routine habituelle quoi..." Il posa son pied sur le rebord du navire le plus proche du Crésus et sauta vers lui en hurlant "A l'abordage !"

Le navire avait été plutôt facile à maîtriser, le marchand en question étant un radin en puissance n'ayant pas jugé bon d'engager des hommes de main pour protéger son navire, l'équipage entier se composait d'à peine quelques mercenaires qui mordirent vite la poussière. Le possesseur du Crésus tenta de marchander sa cargaison face à près de cinquante pirates armés de cimeterres ou de pistolets, et si on prend en compte le fait qu'à peine la moitié savait lire, l'autre moitié savait à peine écrire, et que la force brute était leur spécialité, nous avions une impossibilité totale de marchander. En trois minutes, le navire était sous contrôle. Krakens se rapprocha du marchand après avoir visité la cale.

"Bien ! Puisque vous semblez être un homme généreux, je vais vous laisser partir vivant." Krakens lâcha un petit rire malsain, suivit de près par un tas de rires gras de la part de ses hommes d'équipage. "Par contre, je vous laisse à peu près trois minutes avant que je n'envoie un de mes hommes vous prendre en chasse !" finit-il par dire, alors que ses yeux brillaient d'une sinistre lueur.

Ni une ni deux, le marchand se précipita vers l'unique embarcation de secours et trancha, sans attendre, la corde d'attache. Ce geste manqua de détruire l'embarcation sur l'eau, mais l'homme avait au moins investi un minimum dans son matériel, et le bois de balsa était assez résistant. Pendant ce temps, Krakens s'était rapproché de l'avant du Crésus et stoppa net, se grattant l'arrière de la tête l'air gêné. Ouateur Prouf s'était hissée sur la proue et s'égosillait dessus, ayant pratiquement arraché la masse de fer à elle seule.

"Tu vas céder immonde relique !" Elle redressa son trident, l'air furieux, et le replanta de toute ses force dans l'interstice déjà bien agrandi. C'était limite si de la bave ne coulait pas de la commissure de ses lèvres. Elle avait, par ailleurs, totalement griffé le visage de la proue avec son trident. "Chancre du comédon !".

Elle fut interrompue dans son geste par la seule voix qui pouvait la calmer dans ces moments.
"Il faudra que je t'apprenne à insulter un jour !" Krakens rigolait doucement, une grosse goûte de sueur était apparue derrière sa tête : il devait sentir le regard totalement incrédule de ses matelots. "Des fois tu me fais honte tu sais ?"

La proue lâcha.

"Haa !" Ouateur et la masse de métal chutèrent en même temps dans l'eau en un immense 'splash'. Krakens soupira lourdement l'air blasé, mais ne pu réprimer un regard plus doux en se penchant.

"J'ai un nouveau jeu pour toi !" Une petite tête émergea de l'eau, ne laissant apparaître que les yeux, les oreilles et les cheveux de la petite sirène. "Il y a un petit bateau qui s'est échappé par là-bas, et il faut vraiment le réduire en miettes ainsi que ses occupants en leur faisant le plus peur possible, tu peux le faire ?" Ouateur donna un puissant coup de queue pour s'éjecter hors de l'eau et adressa un très large sourire comme réponse avant de replonger dans l'eau. Krakens eu juste le temps de lui dire "Et surtout, n'oublie pas de t'amuser !" il sourit en lui-même *Ton charme, c'est cette étonnante naïveté et ta douceur. Que ferais-je sans toi ? Je me souviens encore de ce premier homme que je t'ai demandé d'embrocher, et tu l'as fait pour moi en m'adressant un si joli sourire...* Il essuya une petite larme avec son index *Je suis si fier de toi !*.

Ouateur gardait son sourire d'ange et se précipita vers la petite embarcation. Dedans, on pouvait voir le marchand en sueur et essoufflé, actionnant tellement vite ses rames qu'on aurait dit qu'il y avait deux petites aubes sur les cotés, mais la sirène l'avait déjà rattrapé. Elle avait appelé quelques poissons torpille venant des haut fonds qui la suivaient de près, ainsi qu'un énorme, mais inoffensif, requin baleine qui passait par là. Le marchand regardait avec horreur une masse d'eau se mouvant dans sa direction plus vite que lui. Dans l'eau, Ouateur l'observait avec un regard malicieux.

La petite sirène était très pensive, ne voyant que le visage de Krakens dans ses songes éveillés *Il m'a toujours dit que le plus drôle, c'est de voir la peur sur le visage de la victime...* Elle ferma les yeux et s'arrêta un instant en se tenant le visage en rougissant *Mon petit Krakensounet !* Ouateur retrouva ses esprit quand le requin baleine lui tapota l'épaule avec sa nageoire caudale. La sirène, en un vif mouvement de queue, reprit immédiatement de la vitesse en direction du bateau et donna un violent coup de trident sur la rame, accompagnant le mouvement du marchand, ce qui lui fit lâcher prise. Ce dernier n'avait plus qu'une rame, enfin une passoire plutôt puisque les poissons torpille avaient foncé dedans, y créant de gros trous. Ouateur tourna alors sa tête en direction du requin baleine et lui demanda de tourner autour de l'embarcation en exhibant sa nageoire dorsale. On pouvait entendre les hurlements de terreur de l'homme même dans l'eau, ce qui fut comme un signal pour Ouateur qui envoya les poissons torpille frapper un coté du bateau après l'autre pour le faire tanguer, de plus en plus fort. Ouateur prit alors un regard plus sérieux.

Le marchand regarda l'aileron du requin disparaître, puis, quelques secondes plus tard, une masse émergea doucement de l'eau. Un visage, des yeux d'un bleu profond mis en valeur par le petit diadème et la frange en forme de nuage, et affichant un sourire affectueux qui, en cette situation, était effrayant, comme si un ange des abysses avait décidé de donner aujourd'hui son jugement quand à la valeur de la vie du marchand. Ce dernier ne bougea pas, l'être aux traits humains 'chevauchait', si on peut dire cela d'une sirène, la tête de l'immense requin baleine dont les deux yeux fixaient intensément l'homme, ce dernier blêmissant de plus en plus.

Puis un choc.

L'homme cracha du sang et baissa son regard pour voir que le trident de la créature aux traits humains lui avait transpercé la cage thoracique, le tout dans un geste si vif que l'homme ne put voir le mouvement. Ses poumons commencèrent à s'affaisser, et, alors qu'il tentait d'hurler de douleur, des bulles de sang éclatèrent depuis sa gorge. D'un coup les poissons torpille transpercèrent le fond, déjà précédemment abîmé par la chute, de l'embarcation qui coula assez vite. Encore conscient, l'homme vit la petite sirène se rapprocher de lui et agripper le manche de son trident, maintenant l'homme devant elle. Incrédule devant ce visage toujours aussi souriant et innocent, le marchand sombra lentement dans le coma, et mourut peu après que la sirène n'extirpa violement son trident du corps de l'homme, les ergots de l'arme ramenant des lambeaux de chair, de muscles et de poumons avec eux...

Les hommes de l'équipage, désormais habitués aux humeurs de Ouateur, rigolaient doucement.

"Elle a été moins cruelle que d'habitude vous trouvez pas ?"

"Oui, enfin, il y avait du style aujourd'hui !" dit un autre matelot.

Krakens donna un grand coup de pied, ce qui fit trembler toute l'embarcation.

"Vous avez pas bientôt fini oui !" Le capitaine se dirigea sur un des flancs du navire "Bravo ma petite ! On va aller fêter ça sur l'île au nord d'ici !" Il claqua des doigts "Amusez-vous les gars, à part la cargaison, je veux voir ce navire et tout ce qu'il contient sous l'eau !"

Sitôt dit, sitôt fait, le navire profita de l'accalmie exceptionnelle de la mer pour se diriger vers leur nouvelle destination. Le capitaine aimait les endroits forts reculés comme celui-là où la marine avait le moins de chance de le retrouver. Souvent, la boisson y est bonne et faite main.

---

Une fois l'ancre lâchée et le navire amarré, le groupe de matelot descendit avec beaucoup de bruit et de bonne humeur, suivit de près par le Capitaine.

"Très bien, vous êtes tous là ?"

Un immense 'Ouais' général ne manqua pas de faire afficher des mines d'agacements aux quelques marins et pêcheurs alentours qui assistaient, l'air mauvais, à la scène.

"Non, attendez-moi !!!"

Krakens se retourna et tomba à la renverse de stupeur, comme tous ses matelots. Ils se relevèrent difficilement en éclatant de rire. Ouateur voulait les accompagner et s'était ménagé un 'moyen de transport' cocasse : son corps était enroulé autour de son trident et elle sautait avec son trident pour pouvoir avancer sur la terre ferme. Son regard était incrédule, se demandant ce qui pouvait bien se passer pour les faire rire. Krakens se rapprocha d'elle, l’air particulièrement embêté.

"Ecoute, tu ne peux pas venir avec nous..."

"Mais pouq..."

"Non." Il prit son air le plus sérieux "Il y a toujours les risques d'une bagarre, et tu ne peux pas te battre en te déplaçant ainsi, tu es encore une jeune sirène..." Ouateur baissa les yeux l'air triste. Krakens passa sa main sur sa tête et chuchota à son oreille "Je vais revenir un peu plus tôt pour qu'on puisse être seuls ce soir, tu peux garder le bateau en notre absence s'il te plaît ?" Un sourire illumina le visage de Ouateur qui acquiesça avant de repartir, sautillant avec son trident, vers le navire devant les mines amusées des matelots.

"Le capitaine il a le béguin pour la sirène !"

Krakens se retourna mi amusé, mi énervé.

"Le premier qui sort une réflexion sera cloué au navire pour toute la nuit !"

---

Le soleil s'était couché mais la nuit était particulièrement claire : la pleine lune et les étoiles donnaient l'impression qu'on était en plein jour. Toujours harnachée à sa proue, la jeune sirène avait entrepris de lire ses nouveaux livres sur les parasites marins, afin de s'en servir pour la médecine. Ses talents lui avaient rarement servis jusqu'à maintenant, le capitaine Krakens et ses hommes faisaient partie des pirates les plus recherchés et craints par leur férocité. Aucun n'avait le temps d'être blessé ou empoisonné.

Un bras passa au niveau de son cou.

"Haa !" Si elle ne reconnaissait pas ce touché particulier, elle se serrait défendue "Capitaine Krak..." Elle se redressa et tourna la tête vers le navire pour voir que Krakens était couvert de sang, complètement affalé sur le rebord devant le navire, le bras pendant "Krakens !" Elle se hissa à la force de ses bras et se précipita aux cotés du capitaine. Ce dernier avait déjà vaguement pansé la plupart de ses blessures, mais il avait l'air particulièrement affaibli. La jeune sirène était maintenant sur le pont, et, bien que sa mobilité était réduite, elle pris la tête de l'homme et le fit se coucher. Le capitaine haletait et respirait difficilement.

"Ces... Salauds de villageois. Ils étaient tous dans le coup. Ils ont... Mit une drogue douce dans les boissons, personne n'a rien sentit, mais nous avons plus bu que raison..."

Ouateur passa son bras autour du visage de Krakens et le serra contre sa poitrine. "Et les autres ?"

"Ils sont tous morts. Les villageois m'ont ramené à mon navire après avoir tué les hommes..."

En dehors du navire, on pouvait entendre des bruits de ferraille. Les villageois avaient brisé la chaîne de l'ancre en hurlant 'pas de pirates chez nous', et le navire commença à dériver doucement. Ouateur pleurait doucement.

"Non, ne t'inquiète pas, on va s'en sortir..." Le capitaine se redressa très lentement. Ses bandages laissaient passer un peu de sang, mais aucune hémorragie grave *Ils ne vont pas s'en sortir comme ça...*

"Laissez-moi au moins soigner vos blessures."

Le capitaine fit un geste négatif de la tête.

"Non, nous allons manquer de temps... J'ai besoin que tu me rendes un immense service." le capitaine tituba et se rattrapa sur le rebord du navire "Le village se situe à l'est d'ici, les villageois vont mettre à peine une heure avant d'y retourner. Appelle des animaux des profondeurs pour nous y amener avant eux." Ouateur sécha ses larmes, mais ne pouvait réprimer des hoquets.

Elle se hissa difficilement sur le rebord du navire où elle s'était adossée, et se laissa tomber dans l'eau, un peu perdue. Mais elle voulait à tout prix aider son capitaine : elle entama un chant très particulier sous l'eau. Bien que menue, sa voix portait plutôt bien, et puis l'eau diffuse les sons quatre fois plus vite que l'air, et son chant ne mit que quelques minutes avant de faire apparaître deux immenses masses sombres depuis les fonds marins. Un couple de cachalots avait répondu et se précipita vers le navire. Ouateur prit les devants et dirigea les animaux vers la crique où se trouvait le village.

*Très bien...* Krakens s'était redressé, grimaçant de douleur, et regardait le village. Il ne s'y trouvait plus que les femmes et les enfants. Ouateur s'approcha des deux cachalots et leur fit la plus grande embrassade qu'il était possible de faire avec ses petits bras, les deux géants s'en retournèrent alors dans les abysses. Sur le pont, Krakens avait prit une position particulière : les jambes écartées et les bras en croix devant son visage. Le groupe de villageois était finalement arrivé aux frontières de leur village, sous le regard mauvais du capitaine "On ne s'attaque pas au capitaine Krakens sans risques ! Vous auriez du me tuer !" Les yeux du capitaine se mirent à luire d'un blanc éclatant tandis que la mer commença à s'agiter doucement. Krakens dressa ses mains vers l'avant et, presque aussitôt, devant les villageois incrédules, deux bras de mer se précipitèrent, contournant le village, pour aller, à la vitesse de l'éclair, entourer les hommes du villages qui n'étaient pas encore retournés chez eux. Les torrents d'eau entourant le village et les hommes étaient si violents qu'il était impossible de sortir du village ou, pour les hommes, de rejoindre leurs maisons, mais l'eau était suffisamment transparente pour qu'ils puissent voir leurs femmes et leurs enfants. Krakens avait un immense sourire "Ouateur !" La jeune sirène se présenta, l'air inquiète "Nous sommes de retour, on va jouer à un autre jeu !" d'abord étonnée, elle savait cependant que le plus grand dicton de son homme était 'allons vers l'avant', elle lui rendit un sourire "Je vais faire monter la marrée à une trentaine de centimètre sur tout le village, juste assez pour que tu t'y déplace, le but du jeu c'est de tuer le plus de personnes possibles..." la jeune sirène ne se fit pas prier. Se laissant emporter par le courant de la marée, elle avait sorti son trident, et reprenait son air espiègle et joueur.

L'eau envahit vite la totalité du village. Commençant à prendre peur, les femmes et les enfants commençèrent à courir dans tous les sens, mais ils étaient dans l'incapacité de quitter cette cuvette. Krakens était doté d'un immense pouvoir : le contrôle des flots. Bien que sa portée ne soit pas absolue, il avait déjà coulé des armadas entières par la simple force de sa pensée. Habituellement, ce pouvoir le fatiguait, mais aujourd'hui, Krakens sentait bien que ses blessures étaient bien plus graves, mais il devait venger la mort de son équipage, et son honneur.

Ouateur se faufilait parmi les hurlements, tel un poisson dans l'eau, si vous me permettez l'expression, et elle commença à faucher les femmes qui couraient dans le chaos le plus total.

"C'est le moment de se souvenir de mes entraînements..." Dit-elle.

Elle fit un mouvement de fauche gauche droite devant elle, sectionnant net les mollets de trois jeunes femmes, puis elle redressa son trident du côté sans pointe et poussa avec sur l'arrière du crâne d'une des jeunes femmes, qui s'était écroulée sous la douleur, et la noya. Une femme plus âgée, qui avait vu la scène, se précipita vers Ouateur l'air furieux et horrifié. Ouateur esquissa un sourire, dressa son arme dans sa direction et fit un mouvement de piquier : une des pointes s'enfonça entre les mâchoires de la folle furieuse. Ouateur ne prêtait nullement attention aux villageois qui hurlaient, derrière leur mur d'eau, désespérés et dans l'incapacité d'aider leur compagnes. Nonchalamment, Ouateur extirpa son trident, la jeune femme tituba tout en perdant une importante quantité de sang par la bouche avant de s'écrouler à son tour.

"Ah non, n'essayez pas de vous enfuir ça ne sert à rien, je sais bien jouer au poisson chat et au poisson souris moi !" dit elle en riant innocemment.

Elle fit un mouvement de gauche à droite, sectionnant net la tête d'une petite fille d'à peine six ans qui courrait par là, puis elle fit tournoyer son arme au dessus d'elle avant de l'abattre sur la tête d'une autre personne qui tentait de s'enfuir, lui coupant littéralement la tête en deux de haut en bas. Les deux corps inanimés s'écroulèrent immédiatement sans cri ni borborygme...

Krakens, bien que souffrant le martyr, souriait devant ce massacre. Manipulant les flots, il se servit des bras de mer comme un micro pour parler directement aux villageois sans s'égosiller.

"Voyez, messieurs, ce que cela fait de perdre ce que l'on a de plus cher ! J'ai connu cet équipage des années, nous avons traversé des milliers d'épreuves éprouvantes ensemble !" Une des blessures de Krakens se rouvrit, laissant s'échapper d'importantes quantités de sang *Je suis désolé Ouateur...* se dit-il tout en fermant les yeux.

Dans le village, Ouateur s'évertuait à trouver, à chaque fois, des manières différentes de tuer. Elle entra dans une maison et s’approcha doucement d'un berceau d'où elle entendait des hurlements.

"Oh, qu'il est mignon !" dit-elle avec un très large sourire. Ouateur aperçu une ombre derrière elle et projeta le coté sans pointe de son trident vers l'arrière tout en reculant, coinçant la gorge de la jeune femme munie d'un couteau entre le mur et le bois. "Vous ne m'aurez pas comme ça, j'espère que les autres feront mieux." Ouateur appuya d'un coup sec, arrachant un sinistre déchirement de la gorge de sa victime qui s'écroula aussitôt. Positionnée telle quelle, les pointes du trident étaient dirigée vers le berceau : Ouateur projeta son trident vers l'avant et transperça le nourrisson directement à la tête, déchirant sa fontanelle tendre, laissant s'écouler son cerveau.

Pendant ce temps, Krakens faiblissait de plus en plus. Il fini quand même par hurler.

"Ouateur c'est terminé, je vais passer à la dernière phase !"

Ouateur eut peur devant cette révélation et se précipita en dehors du village, laissant derrière elle des monceaux de chairs et de boyaux de femmes et d'enfants colorer l'eau d'un rouge morbide. Ouateur savait ce que pouvait faire la 'dernière phase'. Le jour où elle rencontra Krakens pour la première fois, ces immenses vagues qui avaient l'air d'entourer le navire, c'était ça la dernière phase.

Krakens leva les bas vers le ciel tout en hurlant, toutes ses blessures s'étaient rouvertes d'un coup, et son visage tordu par la douleur regardait le ciel désormais totalement couvert par les nuages. La marée reparti aussi vite qu'elle était venue, l'eau sembla même largement reculer dans la mer, mais cela ne rassurait pas les villageois : ils savaient que si la mer reculait, c'est qu'une vague immense allait s'abattre... Derrière le navire de Krakens, une vague de plusieurs dizaines de mètres d'eau, hurlante et menaçante, déferlait vers la cote. Krakens porta son regard vers le village avec un immense sourire de satisfaction juste avant que la vague ne fracasse son navire en mille morceaux.

"Adieu ouateur..." furent ses dernières paroles.

"Non !" Ouateur hurla de toutes ses forces, mais il était trop tard. Tout s'était vite passé... Les larmes pleuvaient le long de ses joues. Elle se précipita à corps perdu vers le navire

La vague immense rasa le village entier, emportant tout dans son sillage. La plupart des villageois furent submergés, emportés ou tués. L'île elle même manqua d'être détruite sous la pression de l'eau, mais la vague s'était tue aussi vite qu'elle n'avait apparu, ne laissant que de très rares survivants, pour la plupart groggy, les autres complètement assommés ou dans le coma. Seuls témoins de l'atrocité du carnage de Krakens et Ouateur.

"Krakens !" Ouateur nageait à droite et à gauche, fouillant tous les débris de navire qu'elle trouvait. pas une trace de son héros. Pas de sang, pas de Krakens, rien... Elle fini par trouver un bout de sa longue veste noire accroché sur un clou d'un des morceaux du navire. Ouateur s'affala sur ce bout de bois et se laissa dériver avec vers le large. Les larmes plein les yeux, ces derniers rivés sur l'étoffe, elle ne pouvait s'empêcher de le frotter de ses doigts, de le sentir.

Pas instant elle ne remarqua qu'elle dérivait en plein océan.

Elle ne se sentit pas non plus perdre connaissance à la dérive dans cette mer glacée de la nuit noire.

Nous y voila pour le final ^^

"Alors les gars, on s'énerve pas : on les aborde, on les égorge, on les étripe, on les massacre et on les coule ! La routine habituelle quoi..."

Fan d'Astérix, excellent, il fallait la placer !


Pour ta fifiche, maintenant et plus sérieusement :

- Les pouvoirs c'est donc arrangés
- Le conditionnel n'interfère plus avec le futur
- Le caractère et le physique sont justifiés
- Ton historique présenté sous forme de " flashback" à elle même + " journal intime " des gens qu'elle a connu (prof, etc.) font aisément passer le fait que tu ne tiennes pas une narration simple.
- La ligne du temps apparait nettement

Ton post rp :

- Quelques petites fautes à mon avis de distraction :

"Il faudra que je t'apprennes à insulter un jour !"

- On sent que tu as une capacité à exprimer beaucoup d'humour par moment et d'horreur de l'autre. Ton style est maitrisé et on sent que tu as des idées derrière la tête.


C'est une belle fiche en général, la seule chose que je pourrais te reproche c'est la manière dont elle est intégrée dans One Piece, tu sous entends beaucoup d'évènement plus " magique " (montée des eaux de 30cm). Dans OP il n'y a pas de magie à proprement parlé (juste quelques pouvoirs étranges dans des armes ou autres), je pense que ce soucis sera compensé dans l'avenir vu que tu seras directement plongé dans l'univers avec un suivi des GJs.

Bref, rien à redire, tu mérites aisément le niveau 6 en terme de qualité d'écriture, de maitrise et de cohérence du personnage. Pourquoi pas 7 ? Parce qu'il te restera une marge pour évoluer au sein de One Piece à proprement parlé.

Bonjour voilà le verdict.

Comme l'a déjà souligné Trésor, tu as un style agréable et un personnage bien présenté. L'histoire est proposée sous une forme originale mais néanmoins bien maitrisée.

Le tout est un chouilla décalé niveau "magie" de One Piece et l'univers n'a pas une place encore bien affirmée dans ton RP mais tu as tout le temps pour progresser sur ce point précis.

Je suis donc l'avis de Trésor : niveau 6.

Bienvenue dans l'aventure, petite sirène

J'ai attendu la validation pour vous le dire, car j'ai pas envie de chipoter (je cherche pas le plus haut level possible), mais, justement, comme je connais pas l'univers de One Piece, ce mec, Krakens, je l'ai fait mourir dans mon histoire, comme ça j'étais tranquille de ce côté avec la 'magie' ^^.

Mais en tout cas, je suis quand même content que sur ce forum tout est aussi ordonné et réglementé, ça se rapproche d'avantage de ce que je cherche.

Tant que j'y pense :

Méfaits : massacre de femmes et d'enfants dans un village, peu de témoins. En tout, ça fait 8 dans le RP (6 femmes, 1 enfant et 1 bébé), mais dans ma tête je voyais le massacre de la moitié du village, on va donc dire 16 femmes et 30 enfants au maximum (je ne pense pas qu'il y a beaucoup de familles ^^). Je te laisse choisir si tu suis le nombre de victimes dans mon RP, ou le nombre que je m'imaginais ^^ !

Combien de personnes as-tu massacré? Je te ferai une prime en fonction du nombre.

EDIT : je pencherais pour 8, mais je te dirai en privé ta prime imaginaire si tu y tiens.