One Piece Reign
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Le début du voyage d'Inconity

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Message par Inconity Jeu 21 Jan - 18:53

https://one-piece-reign.forumsrpg.com/personnages-valides-f84/inconity-le-sombre-voyageur-attente-de-1-commentaire-du-staff-t80.htm

« Dans une cale. Oui je suis bien dans une cale. »

Je regarde au tour de moi et j’essaye de me remémorer comment j’ai pu atterrir ici. Mes derniers souvenirs sont des soldats qui font irruptions… Et un sentiment affreux d’oppression.

« Aaaaaaaa, Pourquoi je ne me rappelle de rien ! Encore ce vide !! Je suis vide !! »

Le noir m’apaise, je sais que personne ne peu me voir et je peux me plonger dans mes pensées. A coté de moi se trouve de la marchandise. Je vois marquer sur ces différentes caisses, livraison Larmor Barden.
Je n’ai absolument aucune idée de où c’est. Je suis totalement perdu… encore… et toujours. J’entends alors le clapotis des vagues sur la coque. Je devine que j’ai donc quitté cette ile de malheur. Je ressens en moi pour la première fois un sentiment d’espoir. Puis le retour du vide. L’obscurité permet de me concentrer sur les derniers événements passés. Ce qui me gène le plus, c’est comment je suis arrivé dans cette cale. Je ne suis pas attaché donc je n’ai pas été capturé. Qu’est ce qui est arrivé à Dame Mya. Des larmes se mettent à couler sur mes joues. Je l’ai quitté sans espoir de la revoir jamais. Elle, la seule personne avec qui j’ai pus discuter et qui m’a fasciné. Je suis maintenant loin du visage de ma belle. Encore une fois j’avais tout quitté. Tel un enfant je continuai à pleurer.

« Je ne comprends pas pourquoi j’ai dû faire bataille. Je vais sombrer dans l’oubli et personne ne sera qui je suis. Si l’aventure de ma vie se résume par le refuge qu’est la mort, que dois-je choisir ? »

Le temps passe et passe et passe et rien n’a changé, qui aurait pus s’imaginer que le temps serait si vite écoulé. Ma mélancolie dure pendant des heures mais, je ne peux pas le dire plus précisément. Je marche dans cette cale et je constate quelle fait environ 200 pieds de longueur et 30 pieds de largeur. Je ne dois plus penser mais, agir, je dois sortir de cette torpeur. Je me lève et vais vers la seule porte de la cale qui était en haut d’un petit escalier. Celle-ci est entrouverte. Je l’ouvre et je vois la brume qui entoure tout le bateau. Je ne me suis pas trompé c’est bien une petite caravelle. Il y a quelques marins sur le pont mais, il ne prête pas attention à moi, chacun occupé à sa tâche respective. Je me dis :

Inco : « En avant Inconity, il est temps d’avancer d’un pas feutrer pour étudier mon nouvel ennemi »

Avec l’expérience de Karagua j’ai compris une chose, tout le monde est mon ennemi et pour ne pas être tué il faut tuer avant ou tout du moins ne pas me faire repérer. Et quelle meilleure manière de se cacher, que d’infiltrer l’ennemi, me déguiser en l’un d’eux. Je repère alors un des matelots isolés et bien caché par ses habits. Et je le vois en train de nettoyer le pont. Personne au tour de lui. Mes yeux sont pris d’une sombre lueur, j’ai enfin trouvé ma proie et comme sur Ohara, je m’en vais la chasser. Mon harpon dans la main droite, je le serre bien fort. Des sueurs coulent de mon front sur mon visage. Je suis heureux et un sourire morbide illumine mon visage.

Inco : « Oui, quand je chasse, je ne pense plus, j’agis » voila ce que je pensai alors.

J’avance en profitant de la brume et en longeant les bords de la caravelle j’arrive à sa hauteur silencieusement, il se retourne quand même car il avait fini sa tâche.

Le marin : « qui êtes….arg… » Puis plus rien.

Je lui plante le harpon dans la gorge. Oui dans la gorge pour qu’il ne puisse pas crier ou appeler à l’aide. Il a les yeux emplis de surprise, de souffrance et de peur. Il se vide de son sang. Je suis heureux et satisfait de l’avoir attrapé. Tout son sang coule sur sa chemise mais, aussi sur le manche de mon harpon et enfin sur ma main. Il est chaud et cela éveille encore plus mes sens. L’animal en moi se réveille et je lèche le sang sur moi. Il a un gout de fer qui m’enivre. Sa y est, il pousse son dernier soupir et dans un râle sourd il expire. Je profite toujours de la brume et me dépêche de récupérer affaires. Je vois, c’est un jeune homme d’à peine une vingtaine d’année. Il porte aussi la barbe, c’est avantage. Je n’ai aucun remord. Je me change et lance le corps à l’eau et il sombre dans les profondeurs de la mer pour toujours sans jamais revoir sa patrie.

Un marin : « Johan c’est quoi ce bruit, je ne vois rien avec la brume »

Je tressaille, je suis sur un bateau, je ne dois pas l’oublier. La voix vient du haut, c’est donc la vigie. Heureusement elle n’a rien vu. Personne ne répond, c’est donc mon nouveau nom Johan. Par certain coté, voler l’identité de ce jeune homme me remplis de joie. J’ai enfin retrouvé une vie, ce n’est pas à proprement dit la mienne mais au moins il n’y a plus personne pour me la contester. N’est ce pas ? C’est peut-être une partie de la solution de mon problème.

La vigie : « Johan répond ou je descend te botter les fesses ! »

Je sors alors de ma rêverie pour essayer de me rappeler de la voix de « Johan ». C’est impossible je ne l’ai entendu que dans un râle de mort. Mais bon faut faire avec. Je pris une voie enroué et réponds.

Inco : « Cela n’est rien, je me suis coupé avec ma lame et j’ai mis du sang partout et dans un mouvement de recule j’ai fait tomber le saut avec lequel je nettoyai le pont. »

La vigie « tu es vraiment un marin de pacotille gamin !! Va te nettoyer et d’ailleurs tu es encore malade, je l’entends d’ici à ta voix. Nous aurions jamais du t’emmener »

Inco : « Je vais dans la salle commune pour me nettoyer, dit moi on est bientôt arrivé ? »

La vigie : Tu ne vas pas me demander ça toute les heures ?? Je t’ai dit dans 1heures tout au plus nous y sommes à Larmor. Et si tu me demandes encore ça, je te laisse là-bas ! »

Je suis content, cette mascarade est finie et j’ai encore le gout du sang dans la bouche. Le petit Johan avec ce froid avait une écharpe et je la mis autour du cout mais, je la remonte jusqu’au nez pour cacher une partie de mon visage. Je me dirige vers la porte de la salle commune enfin que j’espère être la salle commune. J’ouvre et vois 5 marins autour d’une table :

Marin accoudé sur la table : « Johannnnn, hips, c’est quoi cette accoutrement de voleurrrr, Hips, en plus tu es tout rouge ! Hips »

Inco : « Je suis malade et j’ai pas trop envie de vous contaminer sinon vous allez encore vous venger sur moi si vous l’êtes après. »

Marins : « tu as tout compris gamin va dans la cale pour contaminer personne et prépare les caisses que l’on doit décharger petit puceau des mers »

J’ai bien compris une chose, Johan c’est le petit nouveau et donc la victime des matelots. Je ne réponds donc pas et file directement dans la cale. Ca y est je suis de retour dans ma première chambre de ce navire. Je l’aime bien cette cale. C’est mon refuge. En tout cas une chose intéressante c’est produite. Je ne crains pas les autres quand je ne suis pas avec mon identité. Intéressant. Je dois men rappeler.
Ma quête de vérité me revient alors à l’esprit. Qui suis-je réellement ? C’est intéressant et pratique de voler des identités mais, moi, MOI, Qui suis-je ?!
Et je dois aussi découvrir toutes les vérités de ce monde et pour cela je dois mentir. Quelle belle ironie qu’est le destin. Enfin je suis fort et je m’adapte à tout, c’est déjà ça. Je laisse mon esprit vagabonder et espère trouver des détails sur mon identité sur cette fameuse ile de Larmor Barden.
D’un coup, la porte s’ouvre :

Un marin : « Gamin, ramène les caisses on arrive. Faut décharger tout ça et j’espère que tu as bien préparé sinon se soir tu ne manges pas. »

Je sors de la cale en portant une caisse pour cacher mon visage, malgré mon déguisement, je ne veux pas prendre de risque. Je regarde le soleil, je ne le vois pas mais je devine qu’il est le matin très tôt en vue des indications que m’a donné la vigie précédemment. Ma vision est troublée et il y a de la fumée partout. Et surtout quelle puanteur. Encore une ile de fou. Je préfère les ruines d’Ohara. Le port est immense et on voit des toits à perte de vu avec des cheminées vomissant leurs déjections noirâtres. Quel paysage désastreux… D’un coup je sens une douleur au niveau du bas du dos. Je me suis pris un coup de pied.

Le marin : « allez gamin avance ou je te rouste ! »

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, les tremblements parcourent mon corps, je suis sur la planche qui permet de débarquer encore quelque mètre et je serai sur le port. Mais la c’est trop. ON NE ME TOUCHE PAS ! C’est les limites de l’usurpation d’identité. Ma main ce met à trembler et je le lui lance ma caisse dessus. En un instant je sors mon harpon que j’avais dissimulé dans mon dos et je le plante dans sa poitrine.

Le marin à l’agonie : Arggg… Au meurtre…

Je ressors mon harpon et lui plante cette fois-ci dans le ventre. Mon harpon est une arme que j’affectionne tout particulièrement car, elle plante nette mais, pour la retirer, elle arrache tout ce qu’elle a saisie. Je vois donc un morceau d’intestin venir avec mon harpon quand je l’enlève et le reste suit. Je suis en train d’éviscérer cet homme. Le sang jaillit à flot et je suis aux anges. Ce vieux marin a quand même osé me toucher, c’est normal qu’il souffre. De toute façon dans ces moments là, rien ne m’importes juste le sang et la douleur. Mes Yeux son injecté de sang et je ris de bonheur. Quant à lui, il est mort horrifier et crie de plus fort avant de terminer son cri d’agonie qui est le plus long que j’ai entendu. Je le pousse à l’eau. Mon bras se raidit et mon esprit de survis fait surface et me crie :

« FUIS !!!!!!!!!!!!! »

Oui, c’est vrai, je suis dans un port, heureusement c’est le matin et il est désert. Mais les cris vont rameuter du monde et il y a les autres marins qui horrifiés n’ont pas encore réagis mais, cela ne va pas tarder. Comme à mon habitude dans ces moments là, je fais appel à mon plus incroyable talent. Je fuis dans les petites ruelles sombres sans me retourner. Et au coin de l’une d’elle je vois le bateau disparaitre derrière la fumée de la ville. C’est bon je n’ai pas été suivis. Je me change et dit adieu à Johan, me voilà redevenu l’inconnu que je suis.
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Le sombre voyageur
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